Par Marc Gelone
(xxx.xxx.xxx.54)
12 janvier 16:14
"Alors
qu’en fait, ce fût suite à une séance de tir au pigeon (avec des
immigrés dans le rôle du pigeon) que ces émeutes eurent lieu."
Quand on parle, le mieux est de savoir de quoi il est question. Il y a vingt ans
que des centaines de clandestins africains vivent à Rosarno sans que ne
se produisent d’incidents notables, mieux même avec pas mal de gestes de solidarité* de la part de la population locale à l’égard des illégaux.
Et ici, nous sommes en présence, non de tir aux pigeons comme dit le
désinformateur aux « munitions qui sifflent aux oreilles », mais du
tir, par des jeunes du lieu, de trois ou quatre plombs de type Diabolo
au moyen d’une carabine à air comprimé. D’après le chef du détachement
de police nationale de Rosarno, des incidents du même type se sont déjà
produits sans autre conséquence qu’une altercation ordinaire.
Mais, dans tous les cas de figure, un tel incident ne saurait
justifier une émeute au sens propre du terme, avec l’incendie d’une centaine de voitures de dizaines de containers à ordure ménagères,
l’arrachage de panneaux de signalisation, la destruction de bancs
publics et le défonçage de toutes les vitrines dont les commerçants
n’ont pas eu le temps d’abaisser leur rideau de fer.
A ce compte-là, heureusement que les clochards de Venise ne sont pas
Africains, parce que ce même jour, quatre jeunes ont mis le feu aux
cartons avec lesquels l’un d’eux se protégeait du froid... De quoi
couler la place Saint-Marc au fond de la lagune, en proportion !
------------------------
Les clochards en question étaient certainement des italiens, cela explique peut être pourquoi.