Bonjour,
A vue de nez, il semble qu’un léger revirement se dessine mais pour l’instant, pas de réflexion sur le fond. Guillebaud parle d’une drôle de grippe et dit qu’il aimerait savoir. La posture est facile. Dire que c’est bizarre et qu’on cherche des explications. Zavez qu’à lire les bons livres sur ce sujet, Monsieur Guillebaud, et vous saurez, un chrétien comme vous l’êtes devenu devrait aimer la vérité, non ? Et puis, trop facile d’accuser l’OMS. La France a fait preuve d’un zèle impressionnant. Les Polonais aussi ont reçu les recommandations de l’OMS, ils n’ont pas acheté le vaccin !
Guillebaud : Comme d’innombrables Français, j’essaie de comprendre ce qui s’est
réellement passé au sujet de cette épidémie de grippe H1N1, et cela à
mesure qu’enfle une polémique aux prolongements imprévisibles. Certes,
j’accepte l’argument opposé par Roselyne Bachelot, ministre de la
Santé, aux critiques dont sa gestion dispendieuse de la crise fait
l’objet. Si l’épidémie s’était révélée plus grave et si le gouvernement
en avait fait « moins », alors il aurait été accusé d’irresponsabilité
pure et simple. Soit. Mieux vaut avoir été trop alarmiste que pas assez
(même si l’on sait depuis le début que le H1NI fait plutôt moins de
victimes que le virus de la grippe ordinaire). Cette référence au
principe de précaution est d’autant plus recevable que l’Organisation
mondiale de la santé (OMS) a contribué elle-même à alarmer les divers
gouvernements.