Jaja (suite),
Pour ajouter, on n’est plus dans une période de pleine expansion et de plein emploi, où les bras manquent. Et on comprend que des gens comme Asinus et ses enfants n’ont pas à supporter la concurrence de clandestins qui cassent les salaires.
Je précise que je n’incrimine ABSOLUMENT PAS lesdits clandestins, qui font ce que tout être humain normal doit faire pour aider sa famille. Seulement, c’est là que le bât blesse - qu’on accorde aux sans-papiers des autorisations de travail individuelles, limitées dans le temps, afin qu’ils puissent exercer en toute légalité, soit. Mais certainement pas un statut qui leur permettrait de faire venir femmes, enfants, collatéraux et ainsi de suite, pouvant bénéficier d’allocs, de logements subvenionnés. En période de pénurie, la logique voudrait qu’on serve d’abord ses concitoyens.
Et l’on se heurte encore et toujours à la quadrature du cercle : il y a du chômage massif en France, dit-on, parce que les gens ne sont pas assez qualifiés. Et on donne les boulots qui exigent moins de qualification... à des clandestins. Allez m’expliquer pourquoi, dans un pays de Gaulois bagarreurs tous les agents de sécurité sont Zaïrois. Et idem pour les cuisines (autre spécialité bien franchouillarde). Peut-être faudrat-il cesser de faire la moue à l’idée que son fils soit videur ou cuisinier...