Certain, il a affirmé avec force « le GIEC dit que l’homme est responsable à 90% » du réchauffement climatique" deux fois. A la télévision et sur une radio. Peut-être était-ce alors c’est dans l’air sur la télé.
Il affirme cela pour accréditer sa thèse qu’il n’est pas prouvé que l’homme y soit pour quelque chose, ce que l’on peut admettre pour un débateur. Par contre, là où je ne le suis plus, c’est l’instrumentalisation qui en est faite pour traîner le GIEC dans la boue et les écologistes dans une pseudo philosophie sulfureuse.
Ceci dit, lorsque l’on n’est plus dans l’analyse du constat, mais dans l’action contre le réchauffement, il est difficile de replonger dans les milliers de pages scientifiques, il faut bien prendre des décisions. Pour ma part, et jusqu’à la preuve officielle du contraire, la tendance de fond du climat et l’influence de l’homme est acquise et on est au temps de l’action.
Une action très simple : 2.3 des déplacements automobiles font moins de 5km, la moitié moins de 3km, le quart moins de 1km. En prenant son vélo pour couvrir la moitié de ces petits déplacements, on économise sur une agglomération de 500 000 habitants 40 000 tonnes de CO2 par an. Un lobbying auprès des élus prend du temps pour redonner au vélo son heure de gloire. L’avènement du vélo à assistance électrique lui donne encore plus de pertinence.
Essayez, cela fait du bien au porte monnaie. Un ménage qui fait le choix de n’avoir qu’une voiture au lieu de 2 gagne 200 à 500 000 euros sur 40 ans suivant son mode de renouvellement des voitures. La lutte contre le réchauffement climatique enrichit les ménages et les rend moins dépendants énergétiquement parlant. C’est à chacun de faire ses choix.