Climat et scepticisme
La présentation erronée de la pensée du GIEC, diffusée sur de nombreux médias par Laurent Cabrol, présentateur météo sur Europe1, brouille le message aux yeux du grand public et ne fait que contribuer à retarder la prise de conscience et surtout le passage à l’action dans l’ensemble du corps social.

C’est vraiment de la désinformation. La réalité de la position du GIEC est la suivante :
le réchauffement du climat depuis 1850 est dû au surplus de gaz à effet de serre émis dans l’atmosphère avec un niveau de confiance de 90%, ce qui n’est pas du tout la même chose. Laurent confond un niveau de confiance (grandeur utilisée en statistiques) avec la part des émissions humaines dans la variation de concentration carbone dans l’atmosphère. Autrement dit, Laurent confond une grandeur avec un niveau de confiance sur l’analyse de la variation de cette grandeur.
Rappel : les variations naturelles du climat sont corrélées à la concentration carbone dans l’atmosphère (Arrhenius et Fourier l’avaient imaginé au milieu du 19ème siècle). Cette concentration varie de 180 à 280ppm suivant les cycles glaciaires et interglaciaires (cycles de périodicité de plusieurs dizaines de milliers d’années). Nous sommes à l’intérieur d’un cycle interglaciaire depuis très longtemps, et encore loin d’un nouveau cycle glaciaire, donc hors de portée d’une quelconque compensation naturelle possible. L’homme a porté en un siècle et demi ce chiffre de 280ppm à 380ppm et cela ne s’améliore pas.
Certes d’autres facteurs que la concentration carbone dans la haute atmosphère agissent sur le climat avec des périodicités différentes. Mais les modèles climatiques ont montré que c’était la concentration carbone le paramètre principal.
La conclusion est que, par rapport aux 280ppm, l’homme est responsable d’un tiers du problème, mais avec 90% de confiance. Le GIEC ne dit pas autre chose.
Cette erreur d’interprétation des résultats du GIEC par Laurent permet aux climatosceptiques d’exister dans les médias et de discréditer la parole du GIEC.
Si ce n’était que ça, ce ne serait pas très grave.
Malheureusement, le message est ainsi brouillé pour le grand public. Hélas, le problème est que ce brouillage ne fait que retarder les actions énergiques que nous devons mener à la fois sur nos modes de vie et de développement, mais aussi sur le modèle de développement que nous proposons aux pays émergents, en particulier au niveau des modèle énergétique et agricole.
97 réactions à cet article
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Si on prend Laurent Cabrol pour une référence, alors là c’est sûr, on est mal partis... Vingt ans de télé et de radio, nul doute que lui, il se sente compétent sur tous les sujets qu’il effleure de sa Grande Sagacité, mais ceux qui le regardent ?
La semaine prochaine : Patrick Poivre d’Arvor nous révèle enfin les origines de l’homme, et Michel Drucker approfondit les racines de la démocratie grecque.
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C’est vrai que Nicolas Hulot ou Arthus-Bertrand sont beaucoup plus compétents en climatologie.
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@Vilain petit canard : le problème, c’est que ces gens sont médiatisés, donc écoutés. Leurs propos sont donc importants, malheureusement.
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Laurent Cabrol prétend pouvoir faire des prévisions météorologiques sur plusieurs mois.
Ce que n’importe qui sait impossible évidemment, le nombre de points de mesures sur la planète et la puissance de calcul des ordinateurs rendant ces durées de prévisions totalement utopistes.
Il a expliqué qu’il se basait sur des statistiques.
Il a osé.
Comme si la convection, les échanges d’énergie, faisaient des statistiques.
Il n’a rien compris à la science.
Et il se prend au très au sérieux.
Il y a deux jours lors d’une émissions sur Direct8 il me semble, il s’est fait remettre en place par tous ses collègues des autres chaines.
Eux se contentent des prévis raisonnables à quelques jours et lui s’est mis à annoncer des choses sur plusieurs mois.
Il se dit passionné par l’aviation, mais il n’a toujours rien compris à la météo.
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Oui, oui, j’entends bien, ses paroles sont importantes, puisqu’il est public. Mais les auditeurs ne sont pas tous (et même très loin de ça) abrutis au point de faire confiance (sur le problème du réchauffement) au mec qui fait aussi du télé-achat et du jardinage. Des gens qui disent des conneries, il y en a tous les jours à la télé, et les spectateurs ne les croient pas tous, sinon, on vivrait dans un drôle de pays. Faut sortir, un peu...
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Zen
...et Sophie Davant nous donne son avis sur la technologie de l’EPR ! -
Il faut savoir que Meteo France travaille sur des tendances saisonnières, donc à l’échelle de plusieurs mois. Je ne suis pas non plus pour critiquer à tout bout de champ. Il va être possible de prévoir des tendances saisonnières, mais ce ne seront que des tendances. L’économie en a besoin.
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C’est bien le probleme de notre société qui autorise n’importe qui à donner son indispensable avis sur tout et n’importe quoi.
Heu.....on fait peut-etre ça aussi nous autres sur AV ?-
La différence, c’est que sur Agoravox, le droit de réponse est immédiat et accompagne l’article, et certains auteurs en ont déjà fait les frais, quand on leur met le nez dans le caca en live. Impossible de faire la même chose avec Laurent Cabrol !
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si , si , Laurent Cabrol se fait régulièrement titiller dans C dans l’air par le type du GIEC venu vendre sa soupe !
la vérité est surement quelque part entre les deux .....
Laurent Cabrol a en revanche bien raison d’insister sur notre ignorance crasse en météorologie et sur le fait que des périodes de réchauffement et refroidissement se sont produits sans que l’homme y soit pour quelque chose . -
@ Le chat,
Ne confondez pas la climatologie et la météorologie. Laurent Cabrol est un météorologue, donc spécialiste du temps qu’il va faire demain, et non pas un climatologue qui étudie les variations de températures sur une plus grande echelle.
Ce n’est pas parce que le climat se réchauffe globalement, qu’il n’y aura pas ici et là quelques hivers plus froids et quelques étés moins chauds. Il faut voir cela sur le long terme. -
En réalité, Laurent Cabrol n’est ni météorologue, ni climatologue. C’est un simple animateur télé qui a présenté la rubrique météo pendant de longues années. Ca ne lui donne aucune autorité scientifique particulière, à mon humble avis...
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@Redj qui dit : « ... Ne confondez pas la climatologie et la météorologie ... »
=> Qui pourrait, encore aujourd’hui, faire cette erreur ?... Tout le monde sait que les vagues de froid sont de la vulgaire météorologie, et les vagues de chaleur du noble climat.
=> Répétons en choeur :
Froid = Météo
Chaud = Climat
=> Plus sérieusement : pouvez-vous me citer 5 noms de « Climatologues » Français, avec bien sûr la preuve qu’ils ont fait des études de « Climatologie » ?
Pour gagner du temps, je vous signale que Jean Jouzel, Vice-Président du GIEC, est « Glaciologue ». Ce qui n’est pas très gênant puisque son patron, le Président du GIEC, Rajendra Pachauri est ... Ingénieur Ferroviaire ... -
Bon ... mais L.C a au moins, autant d’autorité pour parler de climat que l’auteur, ingénieur électronicien. Non ?
Ce qui semble apparaître de plus en plus, c’est que les déclarations du GIEC ne sont qu’une vaste mystification à l’attention du grand public, destinée à nous faire prendre le tournant de l’économie verte, du commerce équitable.
Devinez pourquoi ou ... pour qui ?-
Ce qui semble apparaître de plus en plus, c’est la capacité du Marché à embarquer les gogos qui confondent un problème et sa récupération dans un climato-scepticisme dont le premier résultat est de freiner la remise en cause du productivisme. Ici, la question du « pour qui » ne se pose même pas, au contraire du « pourquoi » : par bêtise ou par refus de s’interroger sur nos modes de production et de consommation ?
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Le problème n’est pas « QUI » parle, mais ce qui est dit. Mme Michu n’a pas a être « qualifiée », c’est simplement la pertinence de son propos qui est à prendre en compte.
Le fait que la gestion des problèmes climatiques soit détournée pour nous imposer plus de taxes, une société encore plus injuste pour les plus faibles, par ceux qui justement seraient à montrer du doigt pour leurs responsabilités, ne fait pas du « réchauffement » une conspiration pour cela.
La crise financière, comme la crise environnementale, est aussi un prétexte pour instaurer l’idée d’un gouvernement mondial. Cà ne veut pas dire que la crise financière n’existe pas !
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Le problème n’est jamais qui dit le message, mais le contenu. L’autodidactisme existe. Le livre de Laurent Cabrol « la terre s’en sortira toute seule » est bon à bien des égards. Il décrit le travail qui reste à faire par les climatologues pour affiner les modèles, mais seulement les affiner. La tendance de fond est bien là. Par contre, c’est l’exploitation faite par l’auteur qui est contestable au regard de l’enjeu.
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@MarcDS
Vous dites
« ... les gogos qui confondent un problème et sa récupération dans un climato-scepticisme dont le premier résultat est de freiner la remise en cause du productivisme ... »
=> Ah bon !.. La « remise en cause du productivisme » serait donc le vrai objectif poursuivi ?... Donc, tous ceux qui croyaient à la noble cause de la défense de la planète, à la nécessaire réduction des émissions de CO2 pour sauver les nounours polaires en périls étaient donc des « gogos ».
=> Rassurez vous, ces « gogos » là commencent à comprendre ...ils sont de moins en moins nombreux. -
Le tournant de l’économie verte a déjà été pris par les USA et la Chine.
Exemple : les USA sont leaders mondiaux dans le photovoltaïque avec un taux de croissance de 50% par an. Cette performance a été acquise grâce aux recherches dans leurs labos depuis 20 ans. 4 technologies se livrent une compétition féroce : la silicium monocristallin, polycristallin, amorphe, dépôt couches minces sur film souple. Ils sont en déploiement industriels. Alors, le tournant, il faut qu’on le prenne, sous peine de ne pas prendre le train de la nouvelle croissance. Quand au commerce équitable régulé pour correctement rémunéré les producteurs, il est indispensable et est le modèle de demain.
Mais on a toujours le droit de rester dans les starting blocks pour faire du sur place.
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Il faut aussi préciser que Cabrol confond allègrement (!) météorologie et climatologie. Cela augure des limites de ses capacités à se faire donneur de leçons.
A sa décharge, ce n’est pas sa formation initiale en droit et économie rurale qui va l’aider à faire la différence...
Le plus inquiétant n’est pas trop la fonte de l’arctique, dont la fusion n’aura pas d’incidence sur le niveau des mers.
En revanche, on peut être inquiet pour le Gulf stream. Son amoindrissement ou sa disparition pourrait avoir un impact négatif en hiver, nous offrant des gelées plus intenses et plus longues.
Les glaciers montagnards sont eux aussi sous surveillance : leur fonte à commencé au XIXè siècle avec la fin du Petit âge Glaciaire mais elle s’est accélérée depuis : à de rares exceptions près, TOUS les glaciers de la planète sont en recul. Or ils sont la source principale d’eau douce pour près de deux milliards d’habitants. Les grand fleuves indiens sont directement menacés : imaginez une Inde ou le Gange ne devient qu’un fleuve saisonnier, à sec la moitié de l’année...
La Bolivie connait aussi ce problème : La Paz dépend à 100 % d’un glacier qui fond année après année.
A priori, l’Antarctique donne moins de soucis. Mais les icebergs qui se détachent sont de plus en plus gros et cela arrive de plus en plus souvent. C’est inquiétant dans la mesure ou la bande glaciaire côtière empêche l’islandis continental de plonger trop rapidement dans l’océan. Si elle s’affaiblit ou se rompt, l’écoulement naturel de la glace vers la mer en sera facilité et là, on est mal niveau montée des eaux.
Cela n’arrivera surement pas du jour au lendemain, mais avec un potentiel de montée des eaux totale de 60 mètres, cela augure d’une belle pagaille.
On peut dire adieu dans ce cas aux îles corailliennes du Pacifique. Les Maldives seront sous les flots. Pareil pour la majeure partie du Bengladesh et le delta du Mékong. En Europe, plus de Pays-Bas. La camargue ? Noyée. Pareil pour le marais poitevin.
En Amérique, plus de Floride ou presque.
ça laisse à réfléchir...
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@mmarvin
Vous dites : « ... Cabrol confond allègrement (!) météorologie et climatologie ... »
=> Je ne peux pas croire une chose pareille.C’est pourtant facile de faire la différence, et d’ailleurs n’importe qui - depuis qu’on nous le rabache à longueur d’antenne, et d’articles, et de gros titres - a compris :
Le froid c’est de la météo
Le chaud c’est du climat
Facile non ? allez répétons :
FROID = METEOROLOGIE
CHAUD = CLIMAT
Travaux pratiques :
de 1900 à 1930 cela se réchauffait, c’était donc ..... du CLIMAT
de 1940 à 1975 cela refroidissait grave, c’était ........de la METEO
de 1975 à 1998 re-réchauffement c’était ...................du CLIMAT
depuis douze ans on a plutôt une tendance au refroidissement, c’est ..... de la METEO
Pour les 10 ou 20 années à venir, il semblerait que nous allions vers de grandes souffrances METEOROLOGIQUES, et alors peut-être un retour à des douceurs qui seront, elles, CLIMATIQUES.
C’est du moins ce que prétend Mojib Latif, éminent climatologue - parfaitement orthodoxe - du GIEC, qui nous prévoit 20 ans de froid ...
Cela va devenir de plus en plus difficile de vendre le « réchauffement climatique » au bon peuple. C’était d’ailleurs l’unique urgence de Copenhague.
La fenêtre d’opportunité est en train de se refermer.
Va falloir affuter vos arguments !... Bon courage ! -
@PapyJako
Vous sortez quelques données partielles. Considérez la totalité de la courbe . Depuis 1860 l’élévation est constante, même si elle n’est pas constante dans sa progression.
Pour ce qui est des phénomènes météo :
Records de températures en Australie.
Vague de froid en Europe. -
Romain Desbois 12 janvier 2010 17:27Tant que l’on restera sur un débat de cours d’école, à savoir qui qu’a commencé, de l’homme ou de la nature, rien ne sortira de bon.
Certes Cabrol et Allègre sont vexés de ne pas faire partie des gens consultés. Je les ai écouté car il est bon d’entendre tout le monde. Mais quand l’on entend Courtillaud dans Ce soir ou jamais à bout d’argument, finir par lâcher « on va foutre en l’air toute l’industrie française » ou Cabrol il y a 8 jours sur Europe1 dire « y en a marre de ceux qui veulent que l’on revienne à la charrette et à la bougie », l’on se demande si ils n’ont pas autre chose à défendre.
Bien qu’Allègre dise des choses justes, comme le fait qu’il faille se préoccuper de l’accès à l’eau potable (ce qui n’est pas incompatible), il n’est pas avare d’« Allégrinades ».
Dans le doc de Paul Moreira « enfumés » passé à la TV le 12/12/09, Allègre affirme « les membres du GIEC ne sont reconnus que par eux mêmes » ; « le principe de précaution : piège à cons. C’est une fumisterie le principe de précaution ».Mais non d’un cyclone, que ce soit l’humanité, le soleil ou la faute à pas de chance, le problème n’est pas là.
Il est constaté une fonte des pôles plus rapide que jamais recensée, une désertification galopante, une déforestation et une perte de la biodiversité que certains commencent à appeler la troisième grande extinction.
Alors ! Qu’est ce qu’on fait ? On regarde ? On se bouffe le nez pour savoir qui qu’a commencé ? On cherche des solutions pour réduire les conséquences de cette évolution ? On essaie de ne pas en rajouter une couche ?
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En ce qui concerne les observations des impacts du réchauffement climatique, il faut aussi constater la fonte de l’antarctique, qui est un continent. Cette fonte toute récente donne un sérieux signal d’alarme à grande échelle.
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@Dominique Bied
Vous dites :
« ... il faut aussi constater la fonte de l’antarctique ... »
=> C’est vrai, l’Antarctique fond ... la surface de la banquise est aujourd’hui un peu plus petite qu’hier, et sera demain un peu plus petite encore. Mais, c’est un peu naturel, là-bas, c’est l’été ... Il faut accepter le rythme des saisons.=> Les sources scientifiques que vous ne pourrez pas contester, car elles émanent d’une organisation réchauffiste, font état d’un accroissement régulier de la banquise Antarctique.
1) A la date d’aujourd’hui, aux dires du NSIDC,la surface de la banquise Antarctique est égale à la moyenne 1979-2000, valeur de référence choisie par le NSIDC.
2) Depuis le début de l’année, jour après jour, d’après les mêmes sources, la surface de la banquise a toujours été supérieure à la valeur de référence.
3) Le dernier état synthétique de l’évolution de la banquise Antarctique sur 30 ans, que tout le monde peut consulter sur le site du NSIDC, fait état, d’une tendance à l’accroissement au rythme de 1,1% par an.
Il faudrait moins regarder la télévision, elle vous ment ! -
@nuance
Vous avez parfaitement raison de dire que le Professeur Latif n’est pas parmi les sceptiques, et c’est bien pour cela que je le cite ... J’adore trouver mes arguments chez ceux que je souhaite convaincre.
Si ce qu’il dit est vrai - il n’est pas certain qu’il ait raison - on serait parti pour 10 à 20 ans de refroidissement.
Or, depuis 12 ans, la température n’augmente plus. L’an prochain cela fera 13, et l’an d’après 14 ...
Si le Professeur Latif a raison, dans dix ans, en 2020, aucun humain de moins de 22 ans n’aura connu de température supérieure à celle de 1998, alors que - selon toute vraisemblance - les émissions de CO2 auront continué à augmenter régulièrement.
Etant donné que les arguments catastrophiques ont, tous, déjà été poussés au delà de leurs lilmites, jusqu’à accuser le CO2 d’être responsables des Tsunamis (!), vous n’avez plus aucune réserve.
Or, c’est maintenant que vous allez avoir besoin d’arguments ... pour contredire les faits.
Cela va être dur ... très dur ! -
On confond vraiment, dans ces réponses météo et climat. Le réchauffement moyen planétaire du climat induit localement des dérèglements climatiques plus marqués, ne serait-ce que par l’énergie envoyée dans l’atmosphère par l’évaporation plus forte. On peut faire le parallèle avec la cocote minute. Atténuer ces dérèglements pour diminuer les destructions de biens et de personnes à l’échelle planétaire d’une part, atténuer l’amplitude et la durée des évènements extrêmes, permet au plus grand nombre de s’adapter plus facilement.
Le problème n’est pas d’avoir raison ou tort sur le chaud et le froid. La tendance de fond est là sur des observations séculaires. Il nous faut prendre des mesures sur nos modes de vie pour atténuer les effets extrêmes. Finalement, c’est ce qui est intéressant. Nous n’avons de plus rien à perdre et tout à gagner à le faire.
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@Dominique Bied
Vous dites :
« ... On confond vraiment, dans ces réponses météo et climat. ... »
=> Non, je ne confond rien du tout. J’ai très bien appris ma leçon : quand c’est froid c’est de la « météo », quand c’est chaud c’est du « climat ».
Vous continuez !
« ... Le réchauffement moyen planétaire du climat induit localement des dérèglements climatiques plus marqués ... »
=> Ca, c’est de la propagande à 100 sous, qui se base sur la mémoire sélective des gens et sur le matraquage médiatique. Le moindre hoquet de la météo est aujourd’hui répété en boucle, avant, on n’en avait même pas connaissance.
=> Les mesures faites par les scientifiques de l’Université de Floride sur l« ACE (Accumulated Cyclone Energy) montrent qu’on est aujourd’hui au point le plus BAS depuis 30 ans. Voir la relation que j’en ai fait sur LePost ; L’ACE a, en particulier, chuté de 50% en 5 ans.
=> Mais, ce qui devrait être une bonne nouvelle pour les gens normaux est une catastrophe pour les prophètes d’apocalypse.
Vous poursuivez :
» ... ne serait-ce que par l’énergie envoyée dans l’atmosphère par l’évaporation plus forte. On peut faire le parallèle avec la cocote minute. ...«
=> Ca, c’est le genre d’hypothèse - ni prouvée ni prouvable - que les gens du GIEC mettent dans leurs modèles en entrée, pour être bien certains d’avoir le résultat désiré en sortie.
=> La réalité, c’est ce qu’on mesure (ex l’ACE), pas ce qu’on suppose. Les »rétroactions positives« qui sont l’hypothèse d’entrée de tous les modèles du GIEC, et qui nourrissent l’alarmisme, ont été démontée fausses cet été par les mesures satellitaires (projet ERBE) du bilan radiatif de la terre : la rétroaction globale est négative, c’est à dire une tendance globale au retour à l’équilibre, pas à s’en écarter. Exit les »tipping points« si utiles pour effrayer les gogos.
Et encore :
» ... diminuer les destructions de biens et de personnes à l’échelle planétaire d’une part, atténuer l’amplitude et la durée des évènements extrêmes, permet au plus grand nombre de s’adapter plus facilement ..."
=> Nos petits-enfants se perdront en conjectures sur l’arrogance dont nos contemporains ont pu faire preuve, et qui les a conduit à imaginer qu’ils pouvaient orienter les processus naturels.
=> Les ancêtres de nos amis Hollandais, constatant que leur pays se retrouvait souvent sous l’eau, n’ont jamais imaginé qu’ils avaient une chance de vider la mer. Ils ont construit des digues. Et leurs petits-enfants s’en trouvent fort bien.
Et encore :« ... La tendance de fond est là sur des observations séculaires. ... »
=> La seule « tendance de fond » séculaire est que le climat a toujours varié, avec ou sans industrie, avec ou sans l’homme, et dans des proportions bien plus grandes qu’aujourd’hui. Le reste est de la propagande du GIEC à base d’hypothèses non démontrées - dans le meilleur des cas - et de fraudes caractérisées telles que les « crosses de hockey » de Mann/Briffa dans le pire cas.
Et puis :
« ... Il nous faut prendre des mesures sur nos modes de vie pour atténuer les effets extrêmes ... »
=> Je dirais, moi, il faut renforcer nos capacités de défense contre des événements naturels auxquels nous ne pouvons rien.
Et vous concluez :
« ... Finalement, c’est ce qui est intéressant. Nous n’avons de plus rien à perdre et tout à gagner à le faire ... »
=> C’est curieux, j’aurais dit très exactement le contraire : Dans la vaine « chasse au Dahut » CO2, nous avons tout à perdre, et rien à gagner.
Nous ne sommes en définitive d’accord sur rien. -
Personne, lors de la canicule de 2003, n’a dit qu’il y avait une relation directe de cause à effet entre cet évènement et le réchauffement moyen. Il a seulement été dit que dans le futur, un épisode tel que celui-là pourrait se reproduire avec une plus grande fréquence, pas plus. Il n’y a donc pas d’ambigüité sur le froid, le chaud, le climat et la météo.
Il faut considérer que dans toute grandeur physique, il y a des fluctuations autour d’une valeur moyenne. Pour le climat, on raisonne sur une intégration dans le temps très élevée (rappelons qu’une moyenne mathématique est une intégration) , pour la météo, on est plus dans des analyses différentielles de court terme.
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Ceci est une réponse à nuance sur les courbes de l’ACE. Quand on regarde attentivement la courbe, l’énergie des cyclones tropicaux baisse en moyenne (best fit straight line) entre 1950 et 1980, mais elle augmente entre 1980 jusqu’à aujourd’hui. On a donc bien une augmentation des énergies thermodynamiques dans la période récente.
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Quand on sait ça :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaz_%C3%A0_effet_de_serre
C’est a dire que 72% des gazs a effet de serre sont de la vapeur d’eau (nuage...)
que dans le reste il y a le methane (pet de vache, putrefaction naturelle)
et qu’enfin il y a le Co2 dont 74% seulement sont du a l’homme,
la question legitime est effectivement de savoir si cette histoire de rechauffement climatique n’est pas une faribole de plus.
Nous n’avons AUCUN recul sur l’historique de la themperature au niveau mondial.
Les Pays comme la france qui dispose d’historique du aux relevés meteo anciens sont ultra minoritaires. la vision est donc partiele, partiale et sans references reelles a long terme.
Les étés trop chauds et les hivers trop froids, trop long, juste avant l’an mil ont eu , eux aussi, le gout d’annonce de l’apocalypse.
Il faut dire qu’a l’epoque, cela entrainait invariablement la famine, les troubles , la repression....
Qu’elle est donc la realité de cette histoire ?
Justifier une fois de plus, grace a une menace invisible mais opressante, nous menacant tous, une gouvernance mondiale « pour notre bien » , « pour sauver la terre » , hors de tout controle democratique, entre initiés de Bilderberg , de l’IFRI, de la trilatérale... ?
Quelqu’un a des images satellites de la banquise, ces jours ci ?
Vous savez , ce grand machin blanc sur lequel on communique quand il retrecie de 10 km par an (catastrophe !) mais sur lequel tout le monde est silencieux quand il gagne 100 km, en quelques semaines.....-
Personne ne prétend qu’il ne doit pas y avoir de gaz à effet de serres dans l’atmosphère, mais que c’est la quantité de ceux-ci qui détermine le climat.
Les gaz émis par l’homme s’ajoutent à ceux qui se trouvent « naturellement » dans l’atmosphère. L’élévation des températures est inédite. On ne peut pas mettre sur le même rapport une élévation de température qui se fait sur 20000 ans ou sur 150 ans. Or c’est justement çà le problème. C’est la brutalité du changement qui est dangereuse.
« Le rapport du Pentagone » - Le scénario d’un brusque changement de climat et ses implications pour la sécurité nationale des États-Unis, qui date déjà de 2003 :http://paxhumana.info/article.php3?id_article=427
Je n’ai pas de photo de banquise, mais vous n’aurez pas de problème pour vous procurer des photos de glaciers. Rappelons que la fonte de la banquise concerne plus son épaisseur que son étalement.
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La vapeur d’eau est le premier gaz à effet de serre mais comme l’augmentation des températures entraine une hausse de l’humidité absolue de l’air, il se trouve que la hausse des concentrations en CO2 tend à faire augmenter la concentration en vapeur d’eau également.
Les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine sont responsables de la totalité de la hausse de 280 à 380 ppm du CO2. -
La vapeur d’eau a un rôle drégulateur, ce que n’a pas le CO2. Pour utiliser une métaphore, j’aserais dire que la vapeur d’eau est la masse musculaire du système clilmatique et les autres GES en sont la masse graisseuse.
Ceci dit, le CO2 n’est pas le principal pb mais il est le paramètre sur lequel les pays riches misent pour empêcher les pays émergeants d’accéder à notre niveau de vie. Comme c’est un jeu à somme nlle, personne ne veut céder et les pays émrgeants sont devenus assez forts (ch. la Chine) pour résister aux oukases occidentaux. Il est probable que le nivellement se fera par lebas pour les masses et par le haut pour les « élites ». -
@nuance
Vous dites :
« ... L’élévation des températures est inédite. On ne peut pas mettre sur le même rapport une élévation de température qui se fait sur 20000 ans ou sur 150 ans. Or c’est justement çà le problème. C’est la brutalité du changement qui est dangereuse ... »
C’est effectivement l’argument qui avait convaincu beaucoup de monde, dans le temps. Il avait d’ailleurs été fait pour cela ... fait entièrement de main d’homme ;
L’auteur de la « reconstruction » (Mann, avec sa « Crosse de hockey) qui a prétendu que le réchauffement était »inédit« a été reconnu, comme un faussaire, et son complice Briffa aussi.
Ils avaient triché sur les données, ce qui permettait d’écraser l’ »optimum médiéval« , et de minimiser le »Petit âge glaciaire« .
En fait, depuis l’explosion de la bombe du ClimateGate, on sait que tous les résultats »scientifiques« sur lesquels on basait l’alarmisme climatique étaient faussés délibérément par une mafia de »scientifiques" dirigés par le tout puissant Phil Jones, Directeur du Climatic Research Unit (CRU).
Il va falloir tout revoir à partir de zéro, et il faudra des années pour - peut-être - reconstruire les données originales que le CRU déclare maintenant avoir perdues, après qu’il en ait refusé l’accès aux autres scientifiques pendant des années, et alors qu’il se vantait, dans un des courriers dévoilés, préférer les détruire que les communiquer. -
"C’est effectivement l’argument qui avait convaincu beaucoup de monde, dans le temps. Il avait d’ailleurs été fait pour cela ... fait entièrement de main d’homme "
Vous entendez par là que la température globale de la planète n’a pas augmenté ? ou que cette élévation ne peut pas avoir de conséquence ?
Je ne sais pas si les données concernant la Nouvelle Zélande ont été collectées et traitées sérieusements, mais s’il y a eu manip, elles ne sont pas de taille à remettre la totalité des observations.
Je n’oublie pas non plus que parmi les climato-septiques il y a de nombreux lobbyistes ( voir Fred Singer ) souvent cité comme experts du climat.
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Non, la courbe du « hockey stick » n’est en rien un élément décisif dans le dossier concernant le réchauffement climatique, c’est un des multiples bobards qui est colporté par le fanatiques antiréchauffistes.
Non, aucune fraude scientifique n’a été démontrée sur cette courbe, elle a été critiquée, défendue aussi mais aucune erreur délibérée n’a été prouvée, le rapport de l’académie des sciences US n’a a pas relevé.
Non, aucune dissimulation de données scientifiques n’a été prouvée, les résultats du CRU sur les reconstitutions de températures sont en conformité avec ceux de la NASA et de la NOAA ou les données satellites.
Bref, tout cela n’est que la dernière tentative désespérée des antiréchauffistes pour nous dire que non, le réchauffement climatique lié au GES est une escroquerie. -
Complètement d’accord, par ailleurs j’ajouterai que les chemtrails participent à la masquarade du réchauffement, mais ca, CAP21 n’en dit pas un mot, j’en veux pour preuve corinne lepage qui a été interrogée à ce sujet et à courageusement répondu : Joker
Question à Corinne Lepage :
Que pensez-vous des trainées blanches persistantes et qui confluent, laissées par les avions : est-ce une procédure anti-réchauffement par confection d’un voile microparticulaire et sur laquelle on maintient le silence, et pour cause ?
Réponse : joker !
Source : http://forums.nouvelobs.com/societe/vivre_autrement,20090417114052038.html -
Consultez les travaux de Valérie Masson Delmotte au laboratoire des sciences du climat de Gyf sur Yvette, ainsi que les travaux de Marie-France Loutre et André Berger à l’université de Louvain en Belgique, et vous verrez qu’on peut tout à fait faire coïncider les modèles climatiques avec des marqueurs de température planétaire qui permettent de remonter le temps très loin.
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Le cycle de l’eau est de 10 jours, c’est la différence principal entre l’effet de serre du à la vapeur d’eau et celui du à la présence de CO2 ou de méthane. Le CO2 a une durée de vie d’un siècle dans l’atmosphère. Le CO2 et le méthane sont dans l’ordre les deux principaux contributeurs au réchauffement climatique. Copenhague traite du climat et donc pas uniquement du CO2, mais des gaz à effet de serre dans leur ensemble, CO2,CH4, N2O, etc...
Quant au relevé de température au niveau mondial, il y a des marqueurs historiques partout. Valérie Masson Delmotte au Laboratoire des Sciences du Climat et l’Environnement (LSCE) à Gyf sur Yvette travaille dessus.
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@nuance
Vous dites « ... Vous entendez par là que la température globale de la planète n’a pas augmenté ? ou que cette élévation ne peut pas avoir de conséquence ?...
=> Je dis 4 choses :
1) Que la température globale de la planète a effectivement augmenté (de 0,5-0,7°C) , si on prend comme base la sortie du »Petit Age Glaciaire« en 1850, mais qu’elle a en revanche diminué si l’on prend comme base les années 1930-1940, et qu’elle a encore plus diminué, si on prend comme base l’ »Optimum Médiéval« de l’an mil,
2) Que, plus généralement ; la température du globe a toujours varié - avec des ampleurs bien plus grandes que le demi-degré dont on nous bassine - et bien avant qu’il ne vienne à celui qui allait donner naissance à l’espèce humaine l’idée de se dresser sur ses pattes de derrière.
3) Que les soi-disant »conséquences« de cette minuscule variation sont des affabulations. Toutes les espèces vivantes subissent souvent des variations de température journalières 60 fois supérieures au demi-degré d’augmentation sur 160 ans, et des variations annuelles plus de 100 fois supérieures.
4) Que les espèces que l’on dit menacées par le réchauffement ont supporté dans le passé des variations d’une autre amplitude que celle dont on nous parle.
- Les ours polaires, par exemple, sont arrivés en Antarctique il y a 100 000 ans. Pour survivre, ils ont traversé des épisodes bien plus chauds qu’aujourd’hui, notamment l’ »Optimum Médiéval« d’il y a mille ans et l’holocène d’il y a 6 500 ans.
- Les pauvres manchots empereurs, avec lesquels on fait si bien pleurer Margot, datent, eux, de plusieurs millions d’années.
- Les coraux, eux, datent de la période nommée »Ordovician« , il y a plusieurs centaines de millions d’années. Ils ont en particulier survécu à l’Eocène - il y a soixante millions d’années - où, durant 100 000 ans, la température des océans était supérieure de plus de 10°C à ce qu’elle est aujourd’hui.
Chacun des faits cités est vérifiable. Je peux, à la demande, vous donner les références incontestables - même par le GIEC - de tous celà.
Vous ajoutez :
» ... Je ne sais pas si les données concernant la Nouvelle Zélande ont été collectées et traitées sérieusements, mais s’il y a eu manip, elles ne sont pas de taille à remettre la totalité des observations ...«
=> Il y a eu »manip« , de même qu’il y a eu fraude sur les températures relevées en Australie par le CRU. voir la relation du cas de Darwin0. et le fait que le CRU ait refusé de communiquer le données brutes - il déclare maintenant les avoir perdues - invalide l’ensemble de ses »résultats« .
Et encore
» ... Je n’oublie pas non plus que parmi les climato-septiques il y a de nombreux lobbyistes ( voir Fred Singer ) souvent cité comme experts du climat....«
=> et moi, je pourrai vous demander ce que vous pensez de Rajendra Pachauri, Ingénieur Ferroviaire, Président du GIEC, membre de conseils d’administration ou conseil, d’une centaine de sociétés - y compris un certain nombre de pétrolières. Au petit jeu des »lobbies", vous n’êtes pas certain de gagner !... -
@Musima
On n’a jamais rien résolu en mélangeant tout.
Le CO2 n’étant pas un « polluant », en réduire les émissions ne lutte pas contre la pollution.
Par exemple, on sait depuis très longtemps contruire des centrales à charbon dont les seules émissions sont de la vapeur d’eau et du gaz carbonique. Tous les « polluants » historiquement associés aux centrales à charbon sont récupérés et valorisé. C’est bien, tout le monde est d’accord.
Il n’y a aucune autre raison de vouloir aller plus loin, en éliminant le CO2, que cette mascarade de réchauffement anthropique qui est - heureusement - en train de se dégonfler.
Les taux de pollution de l’air de toutes les grandes villes des pays développés sont, année après année, en baisse pour chacun des polluants. Pour Paris, il suffit de consulter Air Parif pour le vérifier. les efforts faits donnent des résultats positifs, il faut les poursuivre.
Inversement, l’air des grandes villes des pays « moins développés » est irrespirable.
Posez vous la question : Pourquoi l’air de Mexico (par exemple) est il infiniment plus pollué que celui de Paris ? Quelle est la différence qui explique cela ? la réponse est très simple : Paris se situe en France, pays développé qui a les moyens de lutter contre la pollution. Mexico ne les a pas.
La pollution n’est pas la fille du développement économique, elle est celle de la pauvreté. -
Il faut s’occuper à la fois des pollutions qui jouent sur la santé publique et du climat dont le risque de destruction de richesses produites existe.
Je vous signale tout de même que même si la pollution de l’air diminue de façon très importante sur Paris, les dioxydes d’azote recommencent à augmenter, et l’ozone de basse atmosphère, polluant secondaire très nocif est issu de la réaction des oxydes avec le soleil pour produire O3. Le CO2 est donc aussi un polluant en sus d’être un contributeur à l’effet de serre.
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@Dominique Bied
Vous dites
« ... Je vous signale tout de même que même si la pollution de l’air diminue de façon très importante sur Paris, les dioxydes d’azote recommencent à augmenter ... »
=> Il est étrange que vous ne vérifiez pas vos sources ... Mes sources à moi sont Air Parif, la seule organisation en charge de surveiller l’air Parisien. Plus écolo que Air Parif ... tu meurs.
J’avais, en début d’année dernière, consacré une série de posts à la pollution de l’air Parisien. Le chapitre consacré au Dioxyde d’Azote" (NO2, il n’y en a qu’un, votre pluriel est une coquille je suppose) a été écrit le 09/02/2009 et vous pouvez l’examiner sur LePost.
Les données sont extraites directement d’Air Parif (ne me croyez pas, vérifiez !...) Depuis 1994, la baisse des taux de NO2 est presque continue (légère remontée en 1997 et 2003). Globalement, depuis 1950, le taux de NO2 est passé de 50 microgrammes par m3 à 34 (1997), soit une diminution de 32%.
A la date où l’article avait été écrit, les données d’Air Parif pour 2008 n’étaient pas publiques. Elles le sont depuis (vérifiez !...). Le taux de NO2, qui était de 34 microgrammes par m3 en 2007, est pour 2008 de 33 microgrammes par m3, soit une nouvelle diminution de 3%. Les chiffres de 2009 ne sont pas connus, encore moins ceux de 2010.
Par ailleurs, les normes européennes (voir mon post, qui reprend les infos d’Air Parif) ont fixé une limite qui décroit progressivement, pour atteindre 40 micro-grammes par m3. Si bien qu’en 2008, l’air Parisien était déjà en dessous - de 17% - des limites prévues en 2010 par l’Europe.
La baisse progressive des taux de NO2 dans l’air de Paris est le résultat remarquable des d’efforts consentis pour réduire la pollution. Cela devrait normalement être considéré comme une bonne nouvelle,car cela indique que nous sommes sur la bonne voie, et qu’il faut donc continuer les efforts
Mais il semblerait que, dans la stratégie de terreur climatique entretenue par les écolo-extrémistes, les bonnes nouvelles soient en fait des mauvaises nouvelles, car propice à augmenter le niveau d’optimisme ... qui est leur pire ennemi.
Si vous voulez être crédible, vérifiez donc vos sources. -
La récente augmentation des dioxyde d’azote est du au pot catalytique, et cela a été mesuré sur Rouen par Air Normand en 2009. Il faut donc continuer de baisser le trafic automobile par des transports alternatifs efficaces, multiplier les écoquartiers style quartier Vauban à Fribourg.
On ne cherche pas forcément à cultiver le pessimisme, mais à mettre en oeuvre des mesures efficaces sur tous les plans dont le premier est la qualité de la vie.
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Tout d’abord, il n’y a pas que Phil Jones qui a travaillé. Le laboratoire des sciences du climat et de l’environnement, et le laboratoire de météorologie dynamique en France ont confirmé les résultats.
Le petit âge glaciaire est un évènement atypique dans la période du aux oscillations de Dansgaard Oeschger, liées au déplacements du front polaire et aux modifications de la circulation océanique.
L’optimum médiéval serait du à des fluctuations solaires.
Ces deux évènements dont on cerne mieux les origines ne remettent pas en cause le raisonnement global sur l’effet de serre et le réchauffement moyen.
Nous sommes dans une période de faible activité solaire.
Mais il reste du boulot pour affiner.
Voir les travaux d’Edouard Bard qui travaille au CEREGE à Aix-Marseille
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STOP ! a la pensée unique.
tenez, un petit quizz :-
Même si l’influence des nuages a été sous-estimé, cela ne change rien à la tendance de fond. D’autres part, les modèles sont confronté aux mesures. Voir les travaus de Marie-France Loutre et André Berger à l’université de Louvain.
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On ne fabrique pas des modèles sur des hypothèses, mais sur les équations de la physique appliquées à des éléments finis dont l’assemblage est une description de la planète (relief, distribution des types de sol,vitesse de rotation, etc...). Ces équations différentielles décrivent les phénomènes thermodynamiques et la dynamique des fluides dans les éléments en entre les éléments. Il sont validés en confrontant les mesures du passé et en regardant si les résultats théoriques sont conformes à ce que l’on a trouvé. Il y a donc un processus de validation.
Voir les travaux du laboratoire de météorologie dynamique d’Hervé Le Treut.
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Laurent Cabrol, « le GIEC dit que l’homme est responsable à 90% du réchauffement climatique. »
position du GIECle réchauffement du climat depuis 1850 est dû au surplus de gaz à effet de serre émis dans l’atmosphère avec un niveau de confiance de 90%,L’homme a porté en un siècle et demi ce chiffre de 280ppm à 380ppmles modèles climatiques ont montré que c’était la concentration carbone le paramètre principal.A moins d’être de mauvaise foi, on comprend que Cabrol dit qu’il y a 90 % de chance(ou de malchance) que ce soit l’homme qui soit responsable du RCASi vous n’avez rien d’autre que des arguments aussi spécieux pour dénigrer quelqu’un à propos de ses déclarations...Ce qui est très curieux c’est ce recours continuel à l’argument définitif ; ce n’est pas un climatologue, donc, il n’est pas à même de se faire une opinion,ou de donner son avis,laissons cela aux spécialistes.Je suis assez d’accord.Sauf que :La partie centrale du rapport du GIEC qui concerne le climat est en réalité le fruit des publications d’une quarantaine de chercheurs,dont la plupart sont impliqués dans le Climategate.Toutes les autres publications concernent les conséquences probables du RCA.Hors ,le travail de ces chercheurs repose en grande partie sur des études très complexes faisant appel à la statistique.Je vous rappelle les conclusions du rapport Weggman, à propos du Dr. Man, et plus généralement de ce qui est maintenant appelé le « team »(Weggman parle de « clique ») :« il est étonnant de constater que Man qui ne maîtrise pas la complexité des outils statistiques ne fasse pas appel à des statisticiens pour contrôler ses travaux,d’autant plus qu’il a dans sa propre université des statisticiens de grand renom qui auraient pu lui éviter ses erreurs... »Qu’ils appliquent d’abord la règle que vous soulevez à toute intervention d’un sceptique, après on en reparlera-
Le rapport du GIEC sur le climat est tout sauf de la statistique. Les modèles climatiques sont le fruit d’équations thermodynamiques des échanges entre la terre et l’atmosphère. Il sont ensuite confrontés aux mesures. Il n’y a donc rien de statistique là dedans. Ensuite, Laurent Cabrol dit ce qu’il veut. Par contre, on ne peut pas confondre dans une parole public une variable avec le niveau de confiance de celle-ci. Ceci est grossier et contribue à manipuler l’opinion, ce qui hélas ne correspond pas à l’idée que je me fait du métier de journaliste. On a aussi le droit et même le devoir de rétablir les choses.
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L’ êtes-vous, climatologue ?
Vous avez les pieds au froid ? , c’est une preuve du refroidissement de la terre ? Demandez au Australiens s’ils sont de votre avis. Le Giec à toujours parlé de « modifications climatiques » celles-ci se caractérisant par un « réchauffement global », ce qui n’interdit pas des régions plus froides l’hiver, ou de voir le climat en France, passer de « climat océanique tempéré » en « climat continental ».
Comparez le climat des pays se situant sous la même latitude, Canada par exemple. C’est le temps qu’il ferait sans le Gulf Stream. -
Personne ne donne de leçons de climatologie. Je réponds avec les connaissances que j’ai acquises dans les revues scientifiques. Jancovici n’est pas non plus climatologue, mais travaille avec Hervé Le Treut du LSCE qui lui l’est. Nous avons la chance en France d’avoir un des laboratoires les plus performants au monde. Alors évitons de le discréditer. Il y a certes encore des doutes sur des ordres de grandeur des contributeurs au climat, mais la tendance de fond est juste. Quand aux épisodes froids, ils ne sont que conjoncturels. Il ne faut pas confondre des tendances locales de court terme avec des moyennes à l’échelle planétaire sur le très long terme.
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La climatologie s’intéresse à des échelles de temps du siècle, du millénaire, des dizaines, centaines, millions d’années. Elle ne s’intéresse pas à l’échelle 10,20,30ans. Encore une fois, lisez les rapports et les thèses du LSCE, de l’université de Louvain. Si vous souhaitez des résumés, lisez les dossiers de la recherche de Décembre 2004.
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Il est amusant de voir développer sur un ton grave la blague (bien trouvée) : Froid =météo, chaud=climat.
Question : combien faut-il d’hivers froids pour invalider le modèle du réchauffement ?Un scientifique doit pouvoir répondre : aprés 1,2,3.. hivers froids, le seuil de confiance tombe à x,y,z.. A z, nous considérons notre modèle invalide.Le modèle doit pouvoir des prévisions vérifiables à court terme, année par année, et non des prévisions pour 2050. Je serai mort alors. Je soupçonne dans la climatologie une falsification de principe de la méthode scientifique. Donc tout est à mettre à la poubelle et ces « scientifiques » à la porte, un point c’est tout. Sur des sujets aussi graves, on n’a pas le droit de jouer les savants amateurs pour satisfaire ses convictions malthusiennes.En tout état de cause, pallier le froid coute plus cher que pallier le chaud (une bière bien fraiche y suffit souvent). Sans les sacrés farceurs, la catastrophe de cet hiver aurait pu être évitée. Un hiver rude est un malheur plus grand qu’un été chaud. A la porte les prophètes de malheurs imaginaires !Que le GIEC annonce publiquement son critère de falsifiabilité, et je prendrais ces sacrés farceurs qui ignorent Popper plus au sérieux. Des menteurs qui se la pètent du nom de scientifiques et nous font prendre de mauvaises décisions, voilà les gens que les Journalistes admirent. Ils ne sont pesponsables : c’est l’Académie des Sciences qu’il faut ausculter, diagnostiquer et soigner. -
La corrélation concentration carbone dans l’atmosphère (passage des variations naturelles de 180 à 280ppm) avec la contribution anthropique (passage à 380ppm) s’analyse sur plusieurs siècles et des millénaires, justement pour affiner la contribution de l’homme dans la période récente. Il ne sert à rien de chipoter sur les dizaines d’années.
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@Dominique Bied
Vous êtes, selon votre description, de formation Ingénieur. Vous devez donc être sensible à un raisonnement scientifique.
Vous sautez allègrement de la « corrélation » à la « causalité ». Or :
PREMIO : N’importe quel cours élémentaire de Statistique met en garde contre cette erreur méthodologique, et les poubelles de la Statistique sont remplies à ras bord de ce que l’on appelle ’corrélation fallacieuse« , en Anglais »Spurious correlation« .
Les températures ont augmenté - un petit peu - dans la période 1980-2000, et les taux de CO2 aussi, mais le prix du timbre aussi, et la puissance des micro-processeurs aussi.
- Quelqu’un a-t-il eu l’idée d’en déduire que le prix du timbre était la cause du réchauffement climatique - sauf pour fire (jaune) ?...
- Quelqu’un aurait-il la sottise de prétendre que le réchauffement est la cause de l’augmentation de puissance des micro-processeurs - sauf pour se moquer ? (le coefficient de corrélation est 0,97 !...)
Pourquoi donc cela ne choque pas les esprits scientifiques que l’on attribue au CO2 la responsabilité du réchauffement, surtout que de 1940 à 197O les températures ont baissé el le CO2 augmenté, et de 1998 à 2010 les températures ne montent pas, alors que le CO2 continue imperturbablement à monter ?
DEUXIO : Puisque vous évoquez les siècles et millénaires - vous avez raison, ne chipotons pas sur 10-20 ans - vous devez savoir que les taux de CO2 ont toujours en effet varié plus ou moins de concert avec les températures, mais que les inversions significatives de sens des températures se sont toujours produites avant celles du CO2. (le décalage est de l’ordre de 600 ans). Cela est visible même sur les courbes exhibées par A£b€rt Gor€.
Or, et là on sort carrément du champ de la statistique pour entrer dans celui - d’un grade plus élevé - de la logique de base, il est rigoureusement interdit à un effet de précéder sa cause !
TROISIO : En guise de conclusion :
- Les périodes d’observation longues invalident logiquement le CO2 comme »cause« des variations de température.
- La période courte de 160 ans depuis la sortie du Petit Age Glaciaire ne dit rien puisqu’il y a une alternance de périodes avec une corrélation positive et d’autres avec une corrélation négative. Le CO2 a augmenté de façon assez régulière, en tout cas sans jamais se retourner, la température, elle est montée, puis descendue, puis montée, puis descendue.
Il est vrai que, globalement, la température a monté (de si peu 0,5°C, peut-être 0,7 si on inclut les fraudes du CRU). Mais que pouvait-elle faire d’autre au sortir d’une période - le Petit Age Glaciaire - qui avait été particulièrement glaciale.
Donc, en définitive, même si le pouvoir réchauffant du CO2 est une réalité prouvée en laboratoire, son influence sur lesystème climatique réel semble assez mineure, probablement noyée dans ce que les théoriciens du »signal« appellent le »bruit".
Excusez moi d’avoir été un peu long ... -
"En 1969, il sort diplômé de l’Institut de droit rural et d’économie agricole et en 1971, il est embauché à AGRI 7, journal agricole national, avant ses premiers pas en 1975 dans les pages agriculture puis « Faits divers » du quotidien Le Figaro.
Il a été révélé au grand public en 1987 pour avoir remplacé Brigitte Simonetta à la présentation de la météo sur Antenne 2 jusqu’en 1992. Il est actuellement journaliste à Europe 1. Chaque samedi, il anime une émission sur la généalogie avec Jean-Louis Beaucarnot, et déroule sa passion du jardin dans ses chroniques du dimanche matin.
Il rédige également les pages nature et animaux de l’hebdomadaire France Dimanche."
Wikipedia
Zero formation scientifique le gars.
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Ah Brigitte Simonetta, celle qui nous a expliqué longuement pourquoi l’anticyclone des Açores, non content d’éclaircir le ciel européen, repoussait de plus le nuage de Tchernobyl et l’empêchait de polluer notre belle France... Une vraie tache, celle-là. C’était juste un peu avant que Balladur le Gras du Cou nomme un certain Nicolas Sarkozy responsable dela communication sur les risques nucléaires. Ah c’était la belle époque de la météo...
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Votre article s’incrit dans l’idéologie de l’écologie et d’en faire de l’écologisme
C’est donc un article sectaire comme au bon vieux temps de MAO et des khmers rouges ou toutes personnes qui ne pensent pas comme vous est forcement un « diviant de la pensée unique »
Soyez réaliste,vous ne ferez croire à personne que l’homme est responsable des cycles de réchauffements et de refroidissement de la planète,depuis que l’homme est devenu dominant par rapport aux autres especes animal
Un peu d’ouverture d’esprit vous ferez du bien et quelques reportages de National Geographic pour vous sortir de votre sectarisme vous permettra d’avoir un niveau de connaissances un peu plus élevé que cette forme d’obsurantisme que représente l’écologisme
http://www.tvargentine.com-
Votre argumentaire est tellement vide et passe-partout que je vous renvoie modifié :
Votre commentaire s’incrit dans l’idéologie de l’anti-écologie et d’en faire de l’ anti-écologisme
C’est donc un commentaire sectaire comme au bon vieux temps de MAO et des khmers rouges ou toutes personnes qui ne pensent pas comme vous est forcement un « déviant de la pensée unique »
Soyez réaliste,vous ne ferez croire à personne que l’homme n’est responsable pas des cycles de réchauffements et de refroidissement de la planète,depuis que l’homme est devenu dominant par rapport aux autres espèces animal
Un peu d’ouverture d’esprit vous ferez du bien et quelques reportages de National Geographic pour vous sortir de votre sectarisme vous permettra d’avoir un niveau de connaissances un peu plus élevé que cette forme d’ obscurantisme que représente l’ écologisme
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C’est mieux comme çà :
Votre commentaire s’incrit dans l’idéologie de l’ anti-écologie et d’en faire de l’ anti-écologisme
C’est donc un commentairs sectaire comme au bon vieux temps de MAO et des khmers rouges ou toutes personnes qui ne pensent pas comme vous est forcement un « déviant de la pensée unique »
Soyez réaliste,vous ne ferez croire à personne que l’homme n’est pas responsable des cycles de réchauffements et de refroidissement de la planète,depuis que l’homme est devenu dominant par rapport aux autres espèces animales
Un peu d’ouverture d’esprit vous ferez du bien et quelques reportages de National Geographic pour vous sortir de votre sectarisme vous permettra d’avoir un niveau de connaissances un peu plus élevé que cette forme d’obsurantisme que représente l’ anti-écologisme
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@ huitante-huit
Évidemment que le vide et la vacuité de mon commentaire est égal à celui d’origine. Et c’est pour çà que le peux le recopier pratiquement mot à mot : il ne possède aucun argument, seulement une posture supérieure, suffisante.
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Il n’y a pas d’écologisme dans mon article. Le climat est un problème planétaire. L’homme est responsable pour 1/3 de l’augmentation de concentration carbone, pas plus, mais pas moins. Nous ne pouvons donc par à 6 milliards émettre autant de CO2 qu’avant. On peut changer nos modes de vie sans être victimes de je ne sais quel dictature ou secte, que les climatologues ne sont pas. On peut aussi choisir de ne rien faire. En tout cas, pour ma part, je n’ai pas envi d’essayer de ne rien faire, surtout quand on a les outils pour résoudre le problème, sans sacrifier un pouce de notre liberté collective. Mettons-nous au travail pour proposer des modes de vie plus sobres, moins tape à l’oeil, et moins mégalomanes. Quant on voit les projets de Dubaï et Abou Dabi, on voit que l’humanité marche sur la tête.
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100ppm est bien 1/3 de 280ppm à peu près. L’homme est responsable à 100% des 100ppm supplémentaires et à 1/3 si on prend on sus les variations naturelles.
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L’ouverture d’esprit consiste justement à s’interroger sur notre modèle de développement, qui est très loin d’être un modèle aujourd’hui.
Le débat sur le degré d’influence anthropique ne supprime pas le problème, il oblige à retravailler les modèles et les résultats. En attendant, nous avons tout intérêt à agir par anticipation en autre pour éviter le dégazage massif du méthane situé sous le permafrost (450 milliards de tonnes) et le méthane subocéanique (10000 milliards de tonnes).
En sus, diminuer la consommation d’énergies fossiles permet à une nouvelle économie d’émerger avec des taux de croissance de 40 à 50% par an (c’est le taux du photovoltaïque aux Etats-Unis par exemple) et aux ménages de moins dépenser d’argent et d’être plus autonomes. Il n’y a que des avantages à adopter d’autres comportements, y compris au niveau économique et financier, et y compris pour les pays pauvres qui auront un accès à l’énergie moins cher et donc au développement.
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Vous dites aucune preuve, c’est faux. Les modèles ont un certain degré de validation, pas 100%, mais suffisant pour qu’il y ait une forte présomption. Il y a des preuves, mais elles ne sont peut-être pas suffisantes à vos yeux, cela on peut l’admettre.
Voir le site www.manicore.com
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Le rapport est que Dubai et d’autres sont capables de construire une station de sports d’hiver en plein désert. C’est le symbole du gaspillage d’énergie et d’un modèle de développement qui touche à sa fin avec la connaissance du problème du climat et la nécessité de trouver des modèles sobres en énergie. C’est tout ce que je voulais dire, pas plus
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Les sceptiques prévoient depuis longtemps qu’il y aurait un refroidissement. Les réchauffistes prévoient depuis longtemps qu’il y aurait un réchauffement de plusieurs degrés.
Les réchauffistes font beaucoup de mal.
Depuis des années, à cause du Giec, (Groupement International d’Experts pour l’étude du Climat)et de gens comme eux, des sommes colossales d’argent sont dépensées, dans des recherches inutiles, dans des sommets inutiles, dans des moyens inutiles pour diminuer le réchauffement de la planète.Alors que cet argent et ces recherches devaient être utilisés pour prévoir l’évolution réelle du climat et surtout pour s’y préparer. Equiper les nombreux villages aujourd’hui en situation difficile à cause du mauvais temps avec les moyens nécessaires : déneigement des routes, isolement des habitations, prévention etc…
Partout en France et en Europe, des villages sont isolés parce que les responsables n’ont pas pris les mesures nécessaires, puisque selon les soi disant experts, la Terre allait se réchauffer. Les agriculteurs n’ont pas pris de précautions en vue d’un hiver rude et leur production est perdue. La liste des problèmes causés par cette vague de froid non prévue est longue, et tout ça à cause des réchauffistes.
Vous êtes incompétents et irresponsables.-
En Scnadinavie, les routes ne sont pas déneigées et les gens roulent « blanc ». Nous, nous avons choisi de rouler « noir ». Tout cela n’a rien à voir avec l’argent mis dans la recherche sur le climat.
Nous sommes tout à fait capable de rouler sur la neige, et cela ne coute pas si cher.
En sus, la vague de froid de l’an dernier, comme celle de cette année, est de faible ampleur, de faible durée, et est très loin d’être exceptionnelle. Ce sont les médias qui ont grossi considérablement les effets. Les hivers d’après-guerre, des années 60, des années 80 étaient beaucoup plus rigoureux.
Ensuite, et je le redis, il n’y a pas de lien direct entre des hivers froids et des étés chauds sur des échelles de temps de l’ordre de l’année et le réchauffement moyen. A nous de nous prendre en charge lors de ces évènements météos ponctuelles.
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Aucun météorologue n’a dit que nous allions avoir des hivers doux ad vitam aeternam. Au contraire, ils ont toujours dit que l’on pouvait avoir des épisodes très marqués dans les deux sens.
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Le rapport Stern montre que cela coûte beaucoup plus cher que de ne rien faire. Il faut agir sur les causes et les conséquences, comme on fait sur tout problème qualité dans n’importe quel entreprise.
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@Dominique Bied
Le rapport Stern !...
C’est assez facile, quand on fait une analyse coûts/avantages, de charger un des plateaux de la balance en déchargeant l’autre - ou l’inverse - suivant le résultat que l’on veut démontrer.
Quand - par exemple - le rapport Stern prend pour hypothèse que le réchauffement va faire exploser les « phénomènes climatiques extrêmes », il fait une hypothèse qui ne repose sur aucun fait scientifique. Au contraire, les phénomènes climatiques extrêmes ont tendance à diminuer.
Quand - à l’inverse - il évalue les coûts de l’action, il suppose que cette action est efficace, ce qui n’est pas prouvé. C’est même le contraire qui est prouvé. Voir la démonstration faite par Lord Monckton, qui démontre que l’application pleine et entière de l’accord de Copenhague coûterait des milliers de milliards de dollars, pour un résultat qui ne saurait dépasser 0,02 degrés, en prenant les hypothèses du GIEC lui-même.
Bref, Monsieur Stern a trop regardé la télevision. -
Cette affirmation a été entendu au moins deux fois, une fois à la télévision, je crois que c’était à l’émission de Frederic Taddei sur France 3 avec Vincent Courtillot directeur de l’institut de physique du globe, mais je n’en suis pas sûr à 100% et une fois sur une radio (RMC émissions de JJ Bourdin, mais là encore je ne suis pas sûr) lors d’un débat sur cette question avec Jean-Marc Jancovici. Epargnez-moi des recherches fastidieuses à faible valeur ajoutée sur le net pour les retrouver. Merci.
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L’épisode de froid que nous vivons est loin d’être un phénomène exceptionnel. Il n’y aurait aucun problème si les ménages s’équipaient correctement pour faire face. Ce n’est pas à la puissance publique seule d’assister tout le monde. Les pneus hiver existent, etc...Le problème en France est que l’on ne se construit pas des scenarii pour imaginer des solutions.
Ensuite, il ne faut pas confondre des stratégies de long terme et qui doivent toucher aux modes de vie collectifs à une échelle grande, avec des mesures court-terme liés à des phénomènes conjoncturels. Le débat est perverti par la confusion des échelles de temps.
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Big Mac 13 janvier 2010 00:06les grands savants du climats nous auraient t’ils menti ??????
Ces grands savants étant pour la plupart payé pour mentir par des politiciens vénaux, je suis prêts à parier que c’est l’inverse qui va se produire : la terre va subir un important refroidissement climatique. -
y’a un problème avec la page alors je me mets là
"Malheureusement, le message est ainsi brouillé pour le grand public. Hélas, le problème est que ce brouillage ne fait que retarder les actions énergiques que nous devons mener à la fois sur nos modes de vie et de développement, mais aussi sur le modèle de développement que nous proposons aux pays émergents, en particulier au niveau des modèle énergétique et agricole.«
Vous délirez, vous pensez vraiment que Cabrol est responsable d’un prétendu statu-quo au niveau énergétique ? Que seul le RCA pourra enclencher cette révolution, que sans la peur du désastre personne ne fera jamais rien ?
Que le grand public est bête et qu’il faut seriner le même message pendant des années pour que cela rentre ? Vous prenez les gens pour des moutons à cap21, et vous appliquez la méthode Coué. C’est pas comme cela qu’on va vous écouter, d’autant plus »brouiller le message", c’est ce qu’on disait y’a deux trois ans quand le scepticisme n’avait pas encore fait son coming out. Aujourd’hui vous devez changer de com si vous ne voulez pas passer pour des caves. -
GIEC, quelques précisions tirées de cette page.
En matière de science, le scepticisme est un devoirSite très instructif et très documenté sur les différentes théories du réchauffement climatique voir Accueil
- "Les comités d’experts : Il faut en rajouter si nous voulons survivre !
Mettre en place un comité d’experts censés faire la lumière sur tel ou tel sujet épineux constitue la réponse favorite de nos politiques lorsqu’une question à base scientifique se présente. Cela donne, en apparence, un fondement indiscutable aux décisions qui seront prises par la suite.Cependant, il faut savoir que, le plus souvent, la partie est jouée avant d’avoir commencé. Le titre du comité d’experts dit tout ! Par exemple, il ne faut pas attendre d’un groupe nouvellement formé sous l’appellation , “Groupe Intergouvernemental pour l’étude du Climat- GIEC ” (en anglais, : IPCC signifie International Panel on Climate Change ), quelles que soient les personnalités éminentes qui y participent, qu’il conclue qu’il n’y a pas de changement climatique et qu’il ne trouve rien ! Sinon, finie la raison d’être de ce célèbre panel et les avantages et honneurs qui vont avec.- Mais dans le cas du GIEC, les attributions sont encore plus claires. A ce propos, voici le paragraphe introductif des statuts officiels du GIEC.
Il en définit la mission : - "Le rôle du GIEC (IPCC) est d’évaluer, sur des bases scientifiques, techniques et socio-économiques, les informations relatives à la compréhension des bases scientifiques du risque résultant du changement climatique anthropique, de ses impacts potentiels et des options (NDLR : utiles) pour l’adaptation ou l’atténuation" .
- Dès lors, il ne faut s’étonner que le GIEC s’efforce, à tout prix, quelles que soient les difficultés, de démontrer l’importance de l’action humaine sur le climat en négligeant toutes les causes naturelles. Ce faisant, il ne fait rien d’autre que de remplir la mission qui lui a été attribuée.
-
Ce vice de construction est malheureusement des plus fréquents et résulte du processus suivant : Un groupe de pression, faisant généralement partie d’une de ces myriades d’associations qui militent pour les causes les plus diverses (et parfois cocasses), tire la sonnette d’alarme en dénonçant un grave risque sociétal.
[...] - Le GIEC (IPCC) est une sous branche du « UN Environmental Program » (UNEP,
le Programme pour l’Environnement de l’ONU). Ce vaste organisme
international qui chapaute le GIEC, s’est ouvertement orienté vers les
thèses les plus intégristes de l’écologie planétaire. On comprendrait
qu’il est de son devoir de veiller à l’intégrité du globe et de lutter
contre toutes les formes de pollution. Néanmoins, et toutes proportions
gardées, certaines de ses démarches se rapprochent beaucoup d’une, sorte de religion de la planète.
[...]
The United Nations Environmental Sabbath Service - From “Only One Earth,” a United Nations Environment Programme publication for “Environmental Sabbath/Earth Rest Day,” June 1990 ; UN Environment Programme, DC2-803 United Nations, New York, NY 10017. "
- Vous y trouverez une publication de cet organisme de l’ONU qui appelle
à la célébration d’un jour de « Sabbat » (ou de réflexion) sur notre
comportement par rapport à notre terre ce qui, après tout, n’est pas
critiquable. Mais ce document est, en fait, une liste de prières que
l’on doit réciter ce jour là. Le texte est absolument édifiant. Voici
le début de la première prière. Les suivantes sont du même tonneau et
se terminent par un Alléluia à la planète suivant le schéma très
classique des grandes religions
A prayer of Sorrow - Reader : We have forgotten who we are.
- We have forgotten who we are
We have alienated ourselves from the unfolding of the cosmos
We have become estranged from the movements of the earth
We have turned our backs on the cycles of life. - En français : Acte de contrition
- Nous avons oubliés qui nous sommes
Nous nous sommes éloignés du déploiement du cosmos
Nous nous sommes séparés des mouvements de la terre
Nous avons tournés le dos aux cycles de la vie. - Suivent une « acte de rémission » puis une « prière de gratitude » dont les textes laissent rêveurs. Il ne s’agit rien moins que d’une foi religieuse... Dans ces conditions, on se demande comment, le GIEC (IPCC), qui dépend directement d’un organisme qui affiche de telles convictions, peut être qualifié d’organisme "objectif et scientifiquement indépendant".
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« Laurent Cabrol, journaliste présentateur météo à Europe1, déforme la parole du GIEC »
ah, un mec qui faisait télé achat et vend des aspirateurs, je ne le pense pas qualifié pour parler climat, voyez-vous..-
« L’homme a porté en un siècle et demi ce chiffre de 280ppm à 380ppm ... »
Il y a 180 ans de CO2 atmosphériques analysés par mesures chimiques
"Depuis 1812, la concentration en CO2 dans l’hémisphère Nord a fluctué et atteint 3 niveaux maximums aux alentours de 1825, 1857 et 1942, le dernier montrant un taux supérieur à 400 ppm"
Voir graphique 1825 et 1942 / 440 ppm environ, 1857 / 390 ppm
http://skyfal.free.fr/?p=97historique résumé de cette affaire de réchauffement climatique
Il y a au moins 18 causes différentes qui peuvent influer sur le changement climatique.
document en anglais.-
Ce n’est pas parce qu’il y a 18 causes que l’homme est absent du problème. Mettons un poids sur chacune. Il y a déjà des chiffres.
La terre reçoit en moyenne 342W/m2 du soleil
contribution au forçage radiatif des contributeurs à l’effet de serre en watt par mètre carré :
CO2 : 1.4 plus ou moins 0.2
méthane : 0.7 plus ou moins 0.2
CFC : 0.35 plus ou moins 0.05
ozone d ehaute atmosphère : 0.3 plus ou moins 0.15
protoxyde d’azote : 0.15 plus ou moins 0.05
aérosols troposphériques : -0.4 plus ou moins 0.3
aérosols et nuages : -1 plus 0.5 ou moins 1
albédo continental : -0.2 plus ou moins 0.2
soleil : 0.4 plus ou moins 0.2
volcans poussières : de -0.2 à -0.5 -
Cher auteur,
vous écrivez "le réchauffement du climat depuis 1850 est dû au surplus de gaz à effet de serre émis dans l’atmosphère avec un niveau de confiance de 90%"
Je me documente beaucoup sur le RC, j’ai lu les rapports AR3 et AR4 du GIEC. Je n’y ai trouvé nulle part de ce que vous écrivez à savoir que le RC depuis 1850 est dû aux GES.
Pouvez-vous me donner la source de votre affirmation.
Ou avez-vous trouvé l’info selon laquelle le réchauffement dû aux GES débute àpd 1850 ?
Dans l’AR4 la seule information que l’on retrouve sur 1850 est « date à laquelle ont
débuté les relevés instrumentaux de la température à la surface du globe »Merci,
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La concentration carbone dans l’atmosphère a explosé depuis le début de l’ère industrielle, source des émissions par combustion du pétrole du gaz et du charbon.
Le début de l’ère industrielle est 1850. Je vous conseille le site www.manicore.com qui est très bien fait. Cette explosion est responsable du forçage radiatif de 3Watts/mètre carré sur un ensoleillement moyen de 360 environ. Ce forçage radiatif induit le réchauffement moyen. Tout cela est dans les premiers rapports du GIEC (site ipcc).
Je vous conseille, si vous pouvez l’obtenir la revue « les dossiers de la recherche » de fin 2004 début 2005, 100 pages sur le sujet du climat, et le livre « le méthane et le destin de la terre » aux éditions EDP sciences.
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Cher auteur,
J’aimerais que vous répondiez de façon précise à ma question. Qu’est ce qui vous permet d’affirmer de façon unanime que le message du GIEC dit "le réchauffement du climat depuis 1850 est dû au surplus de gaz à effet de serre émis dans l’atmosphère avec un niveau de confiance de 90%" ?
Je ne retrouve cette phrase dans AUCUN rapport du GIEC.
Je connais correctement les rapports AR3 et AR4 du GIEC.Le GIEC ne dit pas que le RCA commence en 1850 et d’après les graphes qu’il publie il me semble que celui-ci débute fin des années 60 (du 20e siècle) d’après eux.
Pouvez-vous m’indiquer précisement quel rapport du GIEC soutient votre affirmation citée plus haut et à quel endroit.
Il me semble que les scientifiques ont beaucoup plus de mal que vous à fixer une date pour le début du réchauffement climatique anthropique (rca) dû aux GES.
Votre réponse tend-elle à démontrer que depuis 1850 toute hausse de T° ou toute variation climatique est due à la consommation d’énergies fossiles ?
bien à vous
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Vous avez la réponse sur ce lien. http://www.manicore.com/documentation/serre/commence.html
La réponse de la température à l’augmentation de la concentration des émissions carbone se fait avec un effet retard. Le réchauffement commence à sortir du bruit de fond avec un bon niveau de confiance après l’explosion des émissions carbone qui elle date du début de l’ère industrielle. Vous avez les courbes sur le site donné plus haut.
Ensuite, je viens d’avoir par mail Valérie Masson Delmotte du laboratoire des sciences du climat et de l’environnement à Gif sur Yvette. Elle est chercheuse de réputation mondiale spécialiste de l’histoire du climat et qui passe sa vie à chercher des marqueurs historiques des températures. Ses travaux ont été primés. Le lien cycle du carbone climat est complexe et est le fruit de multiples rétroactions. climat change induit cycle du carbone change induit bilan radiatif change induit amplification du changement de climat, les deux déterminants principaux étant les albedos des surfaces et l’effet de serre, ce qui veut dire qu’un phénomène peut-être à la fois cause puis effet.
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@Dominique Bied
« ... qu’un phénomène peut-être à la fois cause puis effet ... »
... suivant le moment bien sûr ... et suivant ce qu’on veut démontrer,n’est-ce pas ? C’est commode hein ?... pour démontrer tout et son contraire on ne fait pas mieux !
Puisque vous êtes en rapport par mail avec
« ... Valérie Masson Delmotte du laboratoire des sciences du climat et de l’environnement à Gif sur Yvette ... »
Pourriez vous demander à Madame la « ...chercheuse de réputation mondiale ... » si elle aurait - par pur hasard - entendu parler de Karl Popper.
Karl Popper a marqué l’histoire de la philosophie des sciences, en donnant une définition univetrselle, et universellement reconnue. C’est le principe de « falsifiabilité » que l’on peut résumer en : Ce qui n’est pas susceptible d’être « falsifié » est religieux, pas scientifique.
Etant donné que la théorie du réchauffement anthropique englobe tout, et son contraire, comme cause et comme effet, elle est à l’épreuve des faits, elle résiste à tout, à toute proposition ainsi qu’à son contraire. Elle n’est donc pas « falsifiable », c’est donc une religion.
Mais les « scientifiques » du climat ont-ils du temps à consacrer à la philosophie des sciences ? -
La climatologie, science jeune et encore très imprécise a un gros problème : un organisme intergouvernemental, le GIEC, s’est emparé de la réalité climatique pour la transformer en une « vérité » catastrophique. Dès lors, toute remise en question de ses conclusions est présentée comme une attaque contre le climat (qui s’en fout évidemment), contre la terre (qui s’en fout aussi, ce n’est pas une personne) et contre l’humanité.
Dans toutes les autres sciences, la réfutation des théories est l’instrument majeur de leur progrès et, par conséquent, la critique est acceptée, voire recherchée au travers des publications dans les revues à comité de lecture.
La climatologie du GIEC ne fonctionne pas comme cela et c’est pour ça qu’elle n’est pas de la science mais un instrument politique.
La mise en relation des avancées de la science et des thèses catastrophistes est une grave supercherie.
Un mot sur les 90% de confiance : ceci est une notion statistique ; elle suppose qu’on dispose d’un écart-type qui pourrait représenter l’erreur mais on ne sait pas ce qu’on a mesuré : c’est de la bouiilie pour les chats-
Cher M. Bied, vous n’êtes pas dans la connaissance mais dans la croyance. Tout est signe pour vous et tous les signes convergent vers vos certitudes. Je vous suggère de lire en core et toujours et de diversifier vos sources.
Il est vraisemblable que votre opinion évoluera vers de la connaissance, parce que vous êtes de bonne volonté.
Sinon, alors vous serez l’un de ces nombreux prédicateurs, annonciateurs satisfaits des apocalypses futures (vous savez, celles qui n’arrivent jamais) qu’on ne pourra éviter que par une grande contrition collective et des sacrifices quotidiens à la nouvelle divinité, j’ai nommé « LA PLANETE »-
Pardonnez-moi, mais apprendre par coeur les 100 pages de résumé des dossiers de la recherche de Décembre 2004 plus le livre le méthane et le destin de la terre aux éditions EDP sciences, plus avaler le site manicore.com plus le rapport IPCC plus les textes de US permafrost aux USA plus d’autre sites comme celui de la NASA n’est pas de la croyance mais de la connaissance. Mais j’admets que la connaissance puisse évoluer. Aujourd’hui, je suis dans l’action plus que dans l’analyse. J’écoute les climatosceptiques, mais pour le moment, je ne vois pas vraiment ce qui inverserait mon opinion à la suite de la lecture de toutes ces données.
Le lobby pétrolier et économique n’a en fait pas envi de changer les choses. Cela est une opinion et une croyance ou encore une intuition je l’avoue.
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Bien sûr, on ne découvre pas l’impact du méthane aujourd’hui. On en connait la valeur depuis le début des études.
rappel :
CO2 : 1.4 plus ou moins 0.2
méthane : 0.7 plus ou moins 0.2
CFC : 0.35 plus ou moins 0.05
ozone d ehaute atmosphère : 0.3 plus ou moins 0.15
protoxyde d’azote : 0.15 plus ou moins 0.05
aérosols troposphériques : -0.4 plus ou moins 0.3
aérosols et nuages : -1 plus 0.5 ou moins 1
albédo continental : -0.2 plus ou moins 0.2
soleil : 0.4 plus ou moins 0.2
volcans poussières : de -0.2 à -0.5On voit que le méthane arrive en deuxième position. Sa durée de vie dans l’atmosphère n’est que de 10 ans alors que le CO2 a une durée de vie de l’ordre du siècle.
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Laurent Cabrol n’est jamais qu’un de ces « spécialistes » auto proclamés qui profite de la manne réchauffement pour essayer de glaner quelques sous...
Ni pire ni mieux qu’un YAB, qu’un Hulot... sans parler de tous ces journalistes qui ont vite fait de mettre le moindre pet de mouche sur le compte du réchauffement climatique. Et qui d’ailleurs dans leur immense majorités sont issus de cursus littéraires ( avec tout le respect que j’ai pour les études littéraires) mais sans s’être jamais frotté à la démarche scientifique.
On pourrait passer (et on y passe !) des jours et des jours à se balancer des arguments entre réchauffistes et sceptiques. Chacun d’entre nous a-t-il les moyens de vérifier les éléments qu’il colporte ? Aucun d’entre nous, ou presque ! Alors cela sert à quoi de se jeter des noms de scientifiques en pâture, comme autant de noms d’oiseaux, de se citer des articles émanent d’équipes sans doute sérieuses mais connues que de quelques spécialistes dont la plupart d’entre nous ne font pas partie !
Comme beaucoup, je lis beaucoup de choses. J’écoute des débats, des conférences ... et je me suis fait aussi mon idée sur la question.
Cabrol n’est ni pire ni mieux que les autres, sauf que lui a choisi (par opportunisme ?) le camp des sceptiques. Pourquoi n’aurait il pas le droit de dire autant d’âneries que les réchauffistes ?
Parce que la seule chose qui soit sure c’est bien la quantité d’âneries qui sont émises quotidiennement. Peut être plus que de CO2. Heureusement que cela n’a aucune incidence sur l’effet de serre !Mon opinion personnelle dans ce débat importe peu. L’essentiel est que je la partage déjà avec moi même.
Pour le reste .. deux ou trois choses que je souhaite partager avec vous :- Les « spécialistes » du Met Office, vous savez, entre autres les gens du Hadley Center où travaille un certain Phil Jones (oui, celui des « astuces », celui qui préfère détruire des données que de les communiquer à d’autres scientifiques).. ces spécialistes disais je avaient prévu un hiver très doux. Sur leur affirmations de scientifiques éminemment compétents, les autorités anglaises avaient limité leurs achats et stocks de sel et sable pour le déneigement des routes .. vous savez ce qu’il en est advenu dans Albion prise sous les neiges.
J’entendais ce matin que les mêmes, même pas calmés par la réalité des faits, nous prédisent un été particulièrement chaud.
Je crois que je vais profiter des soldes pour acquérir quelques petites laines légères peut être même un bon imperméable.- autre chose, plus spécialement dédié à l’auteur mais aussi à tous ceux qui placent les modèles au dessus de la réalité des faits d’observation.
Mr Bied, vous êtes sans doute un bon ingénieur électronicien. Votre formation vous apprend à mettre en place des modèles, à exploiter des modélisation. Je ne vous apprendrais pas ce qu’est un modèle.
Juste rappeler qu’un modèle consiste à appliquer des algorithmes de calcul à un ensemble de paramètres.
je ne doute pas qu’en électronique la modélisation fonctionne à merveille ..comme dans la plupart des disciplines initiées par l’homme. Encore que, si l’on s’intéresse aux modèles économiques ...
Le problème en climatologie c’est qu’il faut modéliser à partir de paramètres que l’on connait mal (voire pas du tout !) mettre en œuvre des algorithmes de calcul sur des bases ..un peu pifométriques quand même.
J’entends bien sur les arguments des réchauffistes me disant que les différents modèles convergent. Le contraire m’étonnerait !
Mais de là à considérer un modèle aussi sophistiqué soit il comme la réalité du fonctionnement climatique !
La climatologie est de plus une discipline tellement récente que même ceux qui se disent climatologue ne le sont que depuis peu ( et c’est valable pour les deux camps). On sait si peu de choses sur la machine atmosphérique, sur la machine océanique. Elles sont pourtant au cœur du problème. Plus encore que notre CO2 anthropique. Pourtant on croit dur comme fer les résultats de modèles ! s’appuyant de plus sur des paramètres dont d’aucuns (les sceptiques) les considères comme faussés. La plupart du temps, ces paramètres sont « corrigés » c’est dire ! Et je ne veux penser que de correction en termes scientifiques...Alors les affirmations de Laurent Cabrol .. ne m’inspirent guère plus que l’escabeau qu’utilisait Al Gore dans son film catastrophe (Au fait comment va la fortune de ce monsieur ?).
Prenons d’abord garde de ne pas nous laisser manipuler par un camp ou par l’autre. par un opportunisme ..ou par un autre.-
Bravo Nautile !... très bien dit.
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Les modèles sont validés aussi en entrant dans les variables d’entrée les données mesurées du passé avec les marqueurs de température, de carbone etc...et en vérifiant que les sorties du calcul sont identiques aux mesures actuelles. L’université de Louvain est sur ce sujet en particulier. Ce n’est pas que du pifomètre.
L’équipe d’Hervé Le Treut au laboratoire de météorologie dynamique a décomposé la planète en éléments finis et a écrit les équations thermodynamiques différentielles dans les mailles et à l’interface. C’est un boulot de titan. Ensuite, la description du modèle et les équations sont validées comme je vous l’ai dit. Certes, la climatologie existe depuis peu, mais la puissance des ordinateurs permet d’accélérer considérablement le cycle calcul validation, ce qui explique qu’en une trentaine d’années la connaissance du climat du passé et de ces déterminants ait fait des pas de géant. Certes il y a encore du boulot, mais les résultats sont suffisamment significatifs pour induire des décisions politiques, et considérons cela comme une chance, et non comme une corvée où nous serions victimes.
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Certain, il a affirmé avec force « le GIEC dit que l’homme est responsable à 90% » du réchauffement climatique" deux fois. A la télévision et sur une radio. Peut-être était-ce alors c’est dans l’air sur la télé.
Il affirme cela pour accréditer sa thèse qu’il n’est pas prouvé que l’homme y soit pour quelque chose, ce que l’on peut admettre pour un débateur. Par contre, là où je ne le suis plus, c’est l’instrumentalisation qui en est faite pour traîner le GIEC dans la boue et les écologistes dans une pseudo philosophie sulfureuse.
Ceci dit, lorsque l’on n’est plus dans l’analyse du constat, mais dans l’action contre le réchauffement, il est difficile de replonger dans les milliers de pages scientifiques, il faut bien prendre des décisions. Pour ma part, et jusqu’à la preuve officielle du contraire, la tendance de fond du climat et l’influence de l’homme est acquise et on est au temps de l’action.
Une action très simple : 2.3 des déplacements automobiles font moins de 5km, la moitié moins de 3km, le quart moins de 1km. En prenant son vélo pour couvrir la moitié de ces petits déplacements, on économise sur une agglomération de 500 000 habitants 40 000 tonnes de CO2 par an. Un lobbying auprès des élus prend du temps pour redonner au vélo son heure de gloire. L’avènement du vélo à assistance électrique lui donne encore plus de pertinence.
Essayez, cela fait du bien au porte monnaie. Un ménage qui fait le choix de n’avoir qu’une voiture au lieu de 2 gagne 200 à 500 000 euros sur 40 ans suivant son mode de renouvellement des voitures. La lutte contre le réchauffement climatique enrichit les ménages et les rend moins dépendants énergétiquement parlant. C’est à chacun de faire ses choix. -
Je regrette le temps où les présentateurs météo avait une véritable formation scientifique, ils n’étaient pas télégéniques mais au moins ils auraient eu de la crédibilité sur ces sujet (Laurent Broomhead a fait Centrale, Guy Larivière était un véritable ingénieur météo...) et même Kessler avec son accent bizarre.
Maintenant les deux camps ne nous proposent que des joutes journalistiques Cabrol vs Hulot.-
»Le réchauffement du climat depuis 1850 est dû au surplus de gaz à effet de serre émis dans l’atmosphère avec un niveau de confiance de 90%«
La référence à 1850 correspond au début des mesures de températures avec un thermomètre, de façon reconnues fiables. L’effet de réchauffement du à l’apport de CO2 par l’homme (s’il existe) n’a pu commencer que bien plus tard, dans la première moitié du XXème siècle, avec l’utilisation des énergies fossiles.
Le réchauffement climatique est prouvé. En fait il démarre depuis le dernier « petit âge glaciaire » des 17 et 18 ème siècles. Cela s’est fait par à-coups, avec des vagues de hausses ou de baisses.
Certains climatologues prévoient une évolution beaucoup moins forte que le GIEC, avec des périodes de chauffe et d’autres de stagnation, voire de léger refroidissement, comme cela s’est déjà passé.
Depuis quelques années (sans parler de 1998) la température ne monte plus. S’agit-il du même phénomène durable qu’en 1880 ou 1940 ou est-ce un épisode très passager ?
Selon les futures mesures réelles, les prévisions du GIEC ou celles d’autres climatologues seront invalidées ou pas.
Personne avec objectivité ne peut le dire, ni le prouver, avant les mesures réelles des 5 à 10 prochaines années.
»Mais les modèles climatiques ont montré que c’était la concentration carbone le paramètre principal."> Cela n’est pas une preuve en soi. Les modèles sont basés sur des hypothèses et des équations. Ils ne démontrent rien.Ils montrent seulement qu’on aboutit à cette conclusion du fait des critères et des équations mis dans les modèles de simulation. Seules les observations réelles sont des preuves.
Il faut reconnaître qu’aucun des modèles ne prend en compte tout les phénomènes en jeu. Certains climatologues devraient garder de la modestie.Aujourd’hui, aucune preuve réelle n’existe démontrant que le CO2 anthropique est responsable de l’évolution du réchauffement climatique. Les évolutions de températures peuvent être expliquées avec d’autres théories (encore aujourd’hui pas encore sures à 100%).
La question d’ailleurs se pose si le nombre de phénomènes en jeu n’est pas trop important et complexe pour réussir un modèle de simulation fiable à 100 ans ?« La présentation erronée de la pensée du GIEC, ……brouille le message aux yeux du grand public et ne fait que contribuer à retarder la prise de conscience et surtout le passage à l’action dans l’ensemble du corps social. »
Je pense plutôt que ce sont « certaines certitudes scientifiques » et les présentations alarmistes, largement répercutées dans de nombreux médias, qui nuisent à la réflexion et à la sérénité des débats.
Ce qui s’est passé avec la pandémie H1N1 devrait faire réfléchir : Une présentation alarmiste faite par des experts et une utilisation poussée à l’extrême du principe de précaution, on voit cela donne, notamment en France. Quel gâchis et perte d’argent qui aurait pu être mieux utilisé ailleurs….
Ces remarques n’enlèvent en rien, quelles que soient les évolutions du climat, à la nécessité d’agir pour diminuer la pollution, préserver l’environnement, protéger la diversité, en fait, agir autrement dans la logique du développement durable.
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