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Commentaire de Christian Delarue

sur Le statut d'auto-entrepreneur : une réelle opportunité ou un miroir aux alouettes ?


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Christian Delarue Christian Delarue 14 janvier 2010 09:09


Deux critiques : l’une globale, l’autre sur un aspect matériel.


L’entrepreneur ou l’individu appelé à se concevoir comme entreprise

http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/l-entrepreneur-ou-l-individu-60888

L’auto-entrepreneur prolétair, un travailleur indépendant sans code du travail.

http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/l-auto-entrepreneur-proletaire-un-67354

Pour moi l’auto-entrepreneur fait parti du peuple-classe qui est le peuple résiduel le peuple moins la bourgeoisie. Il fait même parfois partie des prolétaires à moins de 3000 euros par mois mais il a un gros avantage : il travaille en général pour lui et pas pour un patron. Cependant il y a de faux indépendants qui subissent une soumission à une grande entreprise.

Ils ne font pas parti de la classe capitaliste. La classe capitaliste selon Marx c’est la bourgeoisie nationale industrielle. La bourgeoise va au-delà puisqu’elle comprend les rentiers vivant de leur possession et l’oligarchie financière active ainsi que la bourgeoisie commerciale, c’est à dire le patronat de la grande distribution .

Les « boutiquiers » c’est à dire les petits commerçants relèvent eux de la petite bourgeoisie. Dans la mesure ou ils soutiennent le capital, et ce en général malgré la différence de niveaux de vie, les marxistes n’ont jamais eu trop d’égard pour eux. Il faut dire aussi que cette couche sociale, nommée aujourd’hui petit patronat et travailleur indépendant isolé, ont soutenu les groupes politiques d’extrême droite anti-fisc. Cependant certains sont solidaires du mouvement ouvrier. Ils ne sont pas tous réactionnaires.

La bourgeoisie forme une classe en soi et pour soi dans la mesure ou elle est unie pour assurer sa domination. Elle dispose d’une couche sociale d’appui chez les cadres supérieurs et la petite bourgeoisie libérale. Une couche sociale très bien rémunérée pour faire le "sale boulot" contre les travailleurs salariés, de l’ouvrier au technicien et cadre moyen. Pour l’essentiel cette couche d’appui fait partie du peuple-classe. Une bonne partie est salariée. Il peuvent donc connaitre le sort de tout travailleur salarié qui doit vendre sa force de travail pour vivre.

Christian Delarue


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