Deux critiques : l’une globale, l’autre sur un aspect matériel.
L’entrepreneur ou l’individu appelé à se concevoir comme entreprise
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/l-entrepreneur-ou-l-individu-60888
L’auto-entrepreneur prolétair, un travailleur indépendant sans code du travail.
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/l-auto-entrepreneur-proletaire-un-67354
Pour moi l’auto-entrepreneur fait parti du peuple-classe qui est le
peuple résiduel le peuple moins la bourgeoisie. Il fait même parfois
partie des prolétaires à moins de 3000 euros par mois mais il a un gros
avantage : il travaille en général pour lui et pas pour un patron.
Cependant il y a de faux indépendants qui subissent une soumission à
une grande entreprise.
Ils ne font pas parti de la classe capitaliste. La classe capitaliste selon Marx c’est la bourgeoisie nationale
industrielle. La bourgeoise va au-delà puisqu’elle comprend les
rentiers vivant de leur possession et l’oligarchie financière active
ainsi que la bourgeoisie commerciale, c’est à dire le patronat de la
grande distribution .
Les « boutiquiers » c’est à dire les petits commerçants relèvent eux de
la petite bourgeoisie. Dans la mesure ou ils soutiennent le capital, et
ce en général malgré la différence de niveaux de vie, les marxistes
n’ont jamais eu trop d’égard pour eux. Il faut dire aussi que cette
couche sociale, nommée aujourd’hui petit patronat et travailleur
indépendant isolé, ont soutenu les groupes politiques d’extrême droite
anti-fisc. Cependant certains sont solidaires du mouvement ouvrier. Ils
ne sont pas tous réactionnaires.
La bourgeoisie forme une classe en soi et pour soi dans la mesure ou
elle est unie pour assurer sa domination. Elle dispose d’une couche
sociale d’appui chez les cadres supérieurs et la petite bourgeoisie
libérale. Une couche sociale très bien rémunérée pour faire le "sale
boulot" contre les travailleurs salariés, de l’ouvrier au technicien et
cadre moyen. Pour l’essentiel cette couche d’appui fait partie du
peuple-classe. Une bonne partie est salariée. Il peuvent donc connaitre
le sort de tout travailleur salarié qui doit vendre sa force de travail
pour vivre.
Christian Delarue