L’auteur est un idéologue conservateur de l’ordre existants . Ils se remarquent par le
fait qu’ils ne voient jamais les riches ni la classe dominante. Il
mélangent couches sociales (niveaux de revenus et de patrimoin) et
classes sociales (rapport sociaux fondés sur la propriété du capital).
Pour eux en-haut il y a la classe aisée que d’autres placent fort
logiquement entre ceux qui vivent à budget serré et les riches. Si la
couche aisée a pour avantage de vivre sans se soucier des fins de mois
elle n’est pas pour autant riche. Si son patrimoine est réel - disons
grosso modo une résidence principale plus une secondaire - il est sans
commune mesure avec celui des riches : plusieurs résidences, bâteau de
luxe, écurie de chevaux...Le capitaliste lui est propriétaire de son
usine et des contrats de travail mais peut ne pas avoir un grand
patrimoine privé. Il sera néanmoins patron.
Aux sein des les prolétaires ou des couches populaires il y a encore
plus bas les pauvres . On sait grosso modo à partir de quel niveau de
revenu on n’est plus prolétaire. Avec 4000 euros par mois on peut
difficilement se dire prolétaire bien que cela puisse être le cas avec
un seul salaire en région parisienne. Il est moins rare de trouver des
individus bouclant difficilement le mois avec 3000 euros . C’est le cas
des femmes seules sans pension alimentaire avec plusieurs enfants à
charge. Evidemment des situations plus faciles - comme avoir deux bons
salaires et un seul enfant par exemple - permettent de baisser le seuil
de sortie de la condition prolétarienne. Mais pour ne pas faire dans le
misérabilisme à l’heure ou les grands patrons affichent des revenus
faramineux (250 X le SMIC pour certains !) on va garder 3000 euros par
famille comme plafond des prolétaires. Les prolétaires vivent en
gépauvres vivent avec moins que le SMIC.
CD