Article assez nul où l’auteur exprime un anti-communisme primaire. Je serais seulement d’accord avec lui sur la nocivité du trotskisme, en particulier la branche Lambertiste, plaie de la gauche et de la société.
Voir cet exposé, par exemple :
La CGT, premier syndicat du pays, est secouée par des dissensions internes entre ceux qui acceptent « le rôle dirigeant du PCF dans le mouvement ouvrier et ceux qui s’y opposent » [5].
Washington profite de l’occasion : la CIA aborde le secrétaire général
de la CGT, Léon Jouhaux, à l’occasion de son voyage à l’ONU. Jouhaux
accepte de provoquer la scission qui donnera naissance à Force
ouvrière, en 1948, et affaiblira durablement le syndicalisme français.
Une fois l’opération terminée, George Meany déclare au Press Club de
Washington : « Je suis fier de vous dire, parce que nous pouvons
nous permettre de le révéler maintenant, que c’est avec l’argent des
ouvriers de Detroit et d’ailleurs qu’il nous a été possible d’opérer la
scission très importante pour nous dans la CGT, en créant le syndicat
ami Force ouvrière » [6]. Mais, en 1967, Thomas W. Braden, ancien directeur de la division internationale de la CIA, révèle sans ambages [7] qu’en réalité les fonds furent initialement fournis par l’International Ladies Garnment Union de David Dubinsky puis « quand
ils manquèrent d’argent, il s’adressèrent à la CIA. Ainsi commencèrent
les versements de fonds secrets aux syndicats libres qui, bientôt,
s’étendirent à l’Italie. Sans ces versements, l’histoire de
l’après-guerre aurait été différente » [8].
Un groupe de militants anti-soviétiques joue un rôle central dans la
scission : il s’agit de trotskistes récupérés par le stay-behind.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, après la rupture du Pacte
germano-soviétique, ils avaient fait le choix, autour d’Henri Molinier,
de lutte contre Staline en adhérant à l’ultra-collaborationniste
Mouvement social révolutionnaire (MASR) d’Eugène Deloncle et Eugène
Schueller [9].
Sous l’impulsion d’Irwing Brown, ils constituent en 1953 un nouveau
parti, le MPPT, autour de Pierre Boussel-Lambert. Ces militants
obtiennent bientôt des emplois dans des Caisses d’assurance-maladie et
se consacrent à l’encadrement de FO.
À la même époque, « la SFIO marseillaise a elle aussi profité des dollars de la CIA qui, par exemple, renflouent le journal Le Populaire, le quotidien socialiste à l’échelle nationale » [10].
Les activités d’Irving Brown sont en effet particulièrement visibles
dans la région marseillaise, alors au c ?ur de la French connection qui
gère à l’époque l’essentiel du trafic mondial d’héroïne. Ses
financements viennent en général directement de la CIA, soit via
l’attaché de l’ambassade états-unienne à Paris pour les questions
syndicales, John Phillipsborn, soit via un compte en banque basé à
Zürich au nom du président du Comité méditerranéen, Pierre
Ferri-Pisani [11].
http://www.voltairenet.org/article14074.html
reste à prouver que Jospin est resté Lambertiste, cette plaie purulente de la gauche.
Les Lambertistes ont l’habitude d’infiltrer des mouvements de gauche pour les instrumentaliser ou les casser.
Jospin a sans doute fait beaucoup pour casser l’idéal de gauche et plus loin ce qui restait de socialiste au PS. Un vrai Lambertiste dans l’âme.