@ Hieronymus
Malika Sorel défend des valeurs républicaines qui nous ont permis d’assimiler fortement les nouveaux français. Cette assimilation est facteur de cohésion et de solidarité. Malika Sorel constate comme beaucoup (mais pas assez) que les leaders politiques de tous côtés parlent de République tout en la dézinguant un peu plus année après année.
Là où ma reflexion me mêne c’est, comme je l’évoque à la fin de ce article, sur l’échelle des pouvoirs. Je pense que l’on a le choix entre de petites entités politiques et de « fréquents » petits conflits, et des grosses entités politiques et des conflits « rares » mais majeurs mettant en périle notre avenir sur cette terre, et enfin une troisième voie qui se dessine est la « gouverance » mondiale qui devrait éliminer les conflits mais n’aurait d’autre forme qu’une tyranie mondiale... C’est effectivement une réflexion dans le temps très long de l’Histoire, qui n’est pas très « sexy » et mobilisatrice politiquement.
L’échelle des pouvoirs, des acteurs et entités politiques, est un sujet déterminant. A mon avis. D’ailleurs au niveau de la France, il est interessant de voir comme se met en place un morcellement du peuple en communauté qui. Morcellement qui apporte des riques de conflits civiles, mais qui facilite la tâche de contrôle d’un pouvoir intégré à l’appareil européen.
Un peuple constitué et conscient de l’être est autrement plus difficile à manier (en démocratie) que le « conglomérat de peuples » cher à M. Besson.