En passant par ici, voici une petit remontrance pour Big Mac ;
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Loin des voleurs
Que l’ivresse
des sens attire,
Oh ma douleur
que de noblesse
dans ton martyr !
Comme une sœur
Tu me délivres
De tous mes maux,
Tu me fais peur
A me poursuivre
Sans dire un mot.
Sous ton escorte
Je garde à vue
Ma probité,
Car tu m’exhortes
A sortir du
Clan des damnés ! Signé :
Big Mac
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Cette poésie n’est pas du Baudelaire
mais du Big Mac qui se prend pour un pouette-pouette. Il veut singer
Baudelaire mais quoi, il ne fait que déféquer des rimes sans en
connaître les règles. Voici ce qu’a dit Baudelaire de la souffrance
et personne ne pourrait affirmer le contraire car ce qui est dit est
juste.
Soyez béni, mon Dieu, qui donnez la souffrance
Comme un divin remède à nos impuretés
Et comme la meilleure et la plus pure essence
Qui prépare les forts aux saintes
voluptés !
Cette strophe tiré de son poème
« Bénédiction » est fort joliment bien pensée.
Un Chrétien qu’il soit Pape, Évêque ou simple quidam ne pourrait
pas le renier puisque, pour ces croyants, la souffrance est
nécessaire au salut. Très peu pour moi !!! Je n’aime pas souffrir,
néanmoins, je dois reconnaître que si la souffrance n’existait pas
avec son cortège de douleurs nous ne pourrions pas survivre dans ce
bas-monde. En effet, si on m’infligeait une drogue me supprimant
toutes sensations de douleur, ma main ou mon pied ou tout mon corps
pourrait brûler dans un feu sans que je m’en rende compte. Ainsi ma
survie serait compromise car je ne peux pas savoir sans la douleur ce
qui me serait fatal. Sans la douleur, je suis vulnérable.
Maintenant examinons ce que dit notre
apprenti versificateur de proses mal tournées. « Oh ma
douleur que de noblesse dans ton martyr ! » Ici,
j’ai l’impression qu’il nous dit que c’est la douleur qui subit le
martyr et que c’est elle qui s’en trouve anoblie. Il a donc commis
une faute de grammaire car il aurait dû écrire « mon
martyr » et dans ce cas
nous l’aurions pris pour un sacré vaniteux qui s’anoblit lui-même
en pleurnichant. Je vous ferais remarquer que Baudelaire ne commet
pas une seule faute de cet acabit dans toutes ses œuvres car lui
maitrisait parfaitement la langue française.
Ensuite, il personnifie la douleur comme ceci : « Comme une sœur Tu me délivres
De tous mes maux, Tu me fais peur A
me poursuivre... » C’est
une idiotie car le concept de sœur ne peut être qu’une
représentation spatiale. En effet une sœur, n’est perceptible que
par nos yeux (un de nos sens externe ) parce qu’elle n’est pas autre
chose qu’une personne existant dans le monde comme n’importe quel
autre objet comme cette vache ou cette tour Eiffel ou nous-même
pour les autres etc... Or la douleur n’existe
pas dans l’espace
comme un objet mais seulement dans le temps comme sensation. Cette
sensation est tellement intrinsèque que les autres ne ressentent
rien de ce que nous souffrons et vice-versa nous ne ressentons rien
de ce que les autres souffrent. Si la douleur était une chose
existant dans l’espace, nous subirions tous le même tourment un peu
comme la pluie qui mouille tout le monde sans distinction. Cette
comparaison de la douleur avec une personne qui nous serait proche
comme notre sœur est une idiotie que seul les ignorants peuvent
déclamer tout en se croyant intelligent.
N’approfondissons
pas plus ce n’est pas nécessaire pour ridiculiser Big Mac car voici
dans la même phrase une autre idiotie : « Comme une
sœur Tu me délivres De tous mes maux,,,, » Comme
la souffrance a été assimilée à une sœur, cette phrase signifie
donc que la douleur me délivre de la douleur. On ne peut pas être
plus absurde.
Comme
son idiotie est infiniment encore plus grande en voici une autre et
toujours dans la même phrase. C’est ainsi que l’on peut dire que Big
Mac est un concentré. « Tu me fais peur A me
poursuivre » Si la
souffrance me poursuit, c’est qu’elle ne m’a pas encore atteint et
qu’elle est restée derrière moi. Donc logiquement je ne devrais pas
souffrir tout le temps qu’elle restera derrière parce que la
douleur ne peut être ressenti qu’à l’intérieur de nous même. Il
faut donc courir vite et longtemps mais comme l’essoufflement peut
être assimilé à de la souffrance... heu, il y a un petit problème
de logique car je vais souffrir sans avoir été rattrapé par la
souffrance. Donc Big Mac, tu deviens ici de plus en plus idiot.
Il en devient
complétement ridicule parce qu’en plus d’écrire des conneries tout
en se prenant au sérieux, il se contredit et ceci toujours dans la
même phrase. Il a dit que la douleur comme une sœur le délivre de
ses maux mais il en a peur et l’accuse de le poursuivre sans mot
dire. C’est quand même bizarre d’avoir peur de sa bienfaitrice mais
il faut savoir que Big Mac est un fataliste comme tous bons
musulmans, même ceux qui comme lui se sont reconvertis dans le
sionisme. Souffrez bande de cons, c’est Allah qui l’a voulu pour
votre bien.
Big Mac, il y a d’autres absurdités dans ton poème mais il faut que j’abrège. Pour finir, je te lance le défi de me trouver une seule erreur dans la strophe du poème de Baudelaire qui assimile la souffrance à un divin remède.
21/01 13:41 - Traroth
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20/01 22:40 - FritzTheCat
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20/01 19:10 - franc
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