Bon sujet, bien que traité bizzarement, chacun son style. La nation à servi de cadre au « multipliez vous et remplissez la terre » maintenant qu’on est partout faut revoir la copie car il est nécessaire de s’intéresser à la personne dans sa singularité et de la rattacher au devenir de l’ensemble, l’avenir de l’humanisation en est là. Ca se fera qu’on le veuille ou non car ça nous dépasse, le tout est de savoir quel prix allons nous nous faire payer pour résister encore a ce courant.
La famille laissera sa place aussi car elle est directement issue du système nationaliste, elle n’a aucune survie possible, car trop petite unité de base, en dehors d’un système étatique centralisé et dictatorial.
Mais bon ce n’est pas encore pour aujourd’hui, que les accros aux institutions se rassurent faudra encore du sang et des larmes pour libérer l’humain qui est en nous.
Pourtant, sans déconsidérer l’horreur catastrophique de l’événement, le tabula rasa en Haiti pourrait être symboliquement et peut-être concrètement le signal d’un nouveau modèle d’essor. Dans ce pays ou même l’état n’est plus, ce pourrait être une bonne base pour y mettre en place une utopie qui nous servira à tous quand ce sera notre tour de chuter et de devoir se relever.
Une bonne politique d’autogestion et de responsabilité individuelle ( pour commencer) pourrait permettre, si on le veut, de faire rebondir l’histoire.
Bon finira peut-être en paradis fiscal, en base militaire ou en bananeraie pour riche en manque de placement, à l’heure actuelle cela semble plus probable.