Mais parce que l’Histoire a un sens, contre lequel les mauvais
instincts des Hommes ne peuvent rien, parce que l’Humanité ne cesse de
progresser, depuis le Moyen Âge, grâce à l’amélioration des savoirs et
des sciences, parce que la Vérité se dévoile petit à petit aux yeux des
Citoyens qui savent l’accueillir, il est évident que les Nations ne
sont pas éternelles. Ce sentiment de malaise qui gagne le monde, et qui
dissout étrangement nos anciennes habitudes dans un trouble
annonciateur, cette nappe de brouillard assombrissant le Ciel où les
Nations scintillaient , comme autant d’étoiles à la longévité
indéfinie, c’est l’Histoire en marche qui efface progressivement toutes
les erreurs, toutes les incomplétudes, toutes les déceptions des âges
antérieurs.
Hélas !
L’Histoire est loin d’avoir « un sens » ; si ce n’est celui de la loi du plus fort !
Combien de peuples envahis, opprimés, parqués, avilis, disparus, (ne) sont (plus) là pour en témoigner !
Alors, « l’Histoire en marche qui efface progressivement toutes les erreurs, les incomplétudes, les déceptions des âges antérieurs » ; c’est plus que mal parti, il me semble...
Quant à la disparition des nations, ma foi, ça dépend dans quel sens ça s’opère.
Si c’est supprimer les états pour laisser la place libre à la mondialisation libérale totalement dérégulée, on voit déjà les épouvantables dégâts que ça produit.
S’il s’agit d’ouvrir les frontières entre les pays, chacun y gardant sa spécificité, soit.
De toutes façons, le monde est appelé à se métisser, et bien heureusement ; rien de tel (on le lit sur ce site) que les souchiens et les consanguins, pour faire dégénérer un peuple.
p.s. : où donc avez vous lu Victor Hugo en « théoricien exalté » d’une idéologie raciste et impérialiste ? Vous pouvez donner vos sources ?