Pour info, le 2 mai, avant même le niveau 5 de pandémie, je pressentais l’embrouille
j’écrivais ceci
H1N1 Arme de destruction massive
Y aurait-il anguille sous Roche ?
Quel jeu de mot facile, associant la grippe porcine et le laboratoire qui
produit l’antiviral universel contre la grippe, le tamiflu. Souvenons-nous qu’en
2005, les instances de l’OMS avaient annoncé comme presque certaine une
pandémie liée à la grippe aviaire avec des millions de morts, et puis plus
rien, sauf que les Etats ont entre temps stocké des tonnes de médicaments. Et
en 2009, c’est reparti. Est-ce sérieux cette histoire de grippe ?
Si j’étais parlementaire, je nommerais une commission d’enquête pour
faire la lumière sur ce qui pourrait être un feu de paille et une
escroquerie du pouvoir politique et médical. Mais en honnête citoyen,
je me demanderais si après tout, au vu des incertitudes, le principe de
précaution n’est pas supérieur et de ce fait, justifiant qu’on
déclenche une procédure de mise en place d’une riposte comme si cette
grippe avait un potentiel de destruction massive. Etrange, au moment où
je rédige ce papier, le mot est arrivé spontanément, virus porcin ou
grippe A, peu importe, mais potentiel de destruction massive. C’est
comme les armes présumées de Saddam, ayant justifié l’intervention
américaine. Y aurait-il un lien entre les ressorts de la guerre contre
un Etat et ceux de la guerre contre un virus ? La réponse est
affirmative. Même arrivée spontanément, l’idée d’un virus porteur d’une
puissance de destruction massive n’est pas un lapsus venu s’immiscer
dans mon écriture.