*Gaz à effet de serre : *
*fiscalité verte et rouge et service public de l’énergie verte.
L’échec de la solution marchande aux émissions de GES explique le
recours à la fiscalité chez les adversaires de la solution étatique.
Evidemment ce recours doit pas pour eux gêner les entreprises. En
contrepoint grandit l’idée de fiscalité écologique redistributive et
celle d’un grand service public de l’énergie propre. Face à la double
dévastation sociale et écologique il faut
d’urgence forger une même double protection, ce qui impose de relier en
permanence les questions sociales et écologiques.
* Echec de la marchandisation de l’écologie.
En décembre 2009, Copenhague la Conférence de l’ONU qui doit conclure
les négociations internationales portant sur la suite à donner au
Protocole de Kyoto adopté en 1997, entré en vigueur en 2005, mais
arrivant à échéance en 2012 a confié aux mécanismes de marché le soin de
réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Depuis 2005, les États membres de Union européenne distribuent
gratuitement aux secteurs industriels les plus émetteurs des quotas
d’émission de dioxyde de carbone qu’ils ne peuvent dépasser mais peuvent
échanger entre eux sur le marché en cas de manque ou de surplus.
Ces mécanismes se sont révélés incapables d’aider à amorcer une
véritable régulation et ont fourni aux financiers un nouveau terrain de
spéculation sur le prix du carbone. L’échec est tel que l’idée de créer
une fiscalité écologique a fait son chemin, jusque dans les rangs des
plus opposés traditionnellement à toute intervention étatique. Les prix
des marchandises produites et
consommées n’incluent pas le coût des dégradations infligées à
l’environnement. Le marché est donc aveugle et il est également sourd
aux préoccupations écologiques qui montent
dans la société.
**
* Une fiscalité injuste contre les petits particuliers mais
respectueuse du marché et des entreprises*
Le choix de l’assiette comme le type de fiscalité est critiquable. Outre
les critiques portant sur l’exclusion du nucléaire et sur le niveau de
prélèvement de la taxe carbone il y a surtout celle de son uniformité.
Elle s’apparente à une TVA supplémentaire dont le principe est de frapper
indistinctement le ménage riche et le ménage pauvre. L’accent mis sur la
seule modification du comportement des consommateurs comporte le risque
d’oublier que, le plus souvent, ce sont les producteurs (d’énergie,
d’automobiles, d’équipement ménager, d’emballages…) qui dictent leurs
choix. La situation s’aggrave encore pour le consommateur particulier,
souvent pénalisé au niveau de son habitat, des sources d’énergie et des
transports auxquels il a accès. La ristourne de l’État, sous forme de "
chèque vert " inspiré par Nicolas Hulot et défendu par Jean-Louis
Borloo, à leur bénéfice est un compensation factice en totale incapacité
à réduire son injustice fondamentale.
*Le service public national pour la recherche et la mise en réseau de
l’énergie propre.
Il ne s’agit pas de laisser l’énergie propre aux riches avec éolienne
dans le jardin ou dans le lotissement de luxe. Il importe de relier la
recherche fondamentale et appliquée à la création d’un grand service
public national des énergies renouvelable.
Comme aucune source d’énergie renouvelable n’est à elle seule (solaire,
éolien, biomasse, etc.) capable d’assurer la transition de sortie des
énergies fossiles et nucléaire, il faut donc que les investissements
d’avenir prévoient la mise en réseau de toutes les énergies
alternatives. C’est une raison supplémentaire de refuser la
libéralisation des marchés de l’énergie, au vu de la taille des
investissements nécessaires. Ceux-ci impliquent de telles
immobilisations de capital, et donc de coûts fixes, disent les
économistes, qu’il est fort à craindre que l’anticipation de la
production de tels biens collectifs serait sacrifiée dans une logique de
rentabilité. Le contrôle du secteur de l’énergie par la collectivité est
donc indispensable, car ni une taxe carbone, fût-elle bien pensée, ni un
système de quotas échangeables ne peuvent répondre à ce souci.
Christian Delarue
27/01 22:31 - Antoine Diederick
25/01 08:46 - commodore
Un lien pour voir quel profil est apprécié pour les postes clefs de la commission européenne. (...)
25/01 08:44 - commodore
C’est la bulle verte voulue par les grandes corporations apatrides dont les intérêts sont (...)
24/01 03:03 - Terran
Attendez le pire arrive et la réalité va remettre tout le monde d’accord !!! "La mer de (...)
21/01 10:05 - Olivier Bonnet
Il ment en disant que Copenhague est « infiniment mieux » que Kyoto.
20/01 09:13 - Olivier Bonnet
Si vous savez lire, vous remarquerez que je ne critique pas l’échec de Sarkozy mais son (...)
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