Pasou, offrez-vous « Adoption : Un lien pour la vie » chez Solal. C’est un recueil d’un congrès organisé à Nantes en 2009, avec la participation de Boris Cyrulnik et de scientifiques de plusieurs pays ayant fait des études sur l’évolution sociale, affective, cognitive, affective et comportementale d’enfants adoptés comparativement à des enfants non adoptés. En Suède, où des registres nationaux permettent de répertorier toute la population par catégorie spécifique, l’étude a porté sur l’ensemble des adoptés. Aux Pays-Bas, ce sont plus de 3500 adoptés qui ont été suivis pendant au moins 15 ans. En Angleterre, 165 enfants adoptés en Roumanie ont été comparés à 52 enfants adoptés en Grande Bretagne et suivis pendant 15 ans. Toutes ces études montrent des capacités étonnantes de récupération des enfants et une amélioration significative de leur QI (« résilience » on appelle ça).
Lisez ce bouquin, ça vous évitera de généraliser sur la sous-intelligence des Haïtiens, la fainéantise des Africains, la fourberie des Asiatiques, la criminalité des Arabes, la radinerie des Juifs, la veulerie des chauffeurs de taxis et autres clichés qui ont fait la fortune de dictatures et de partis politiques peu ragoûtants.