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Commentaire de Thierry LEITZ

sur Ubu, roi d'EDF et de Veolia : l'identité nationale en péril ?


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Thierry LEITZ 21 janvier 2010 13:24

Cher Paul,

Vous faites bien de souligner -une fois encore- combien sont folles les rémunérations du haut patronat. Rien de censé ne peut les justifier. Personne n’est indispensable ou incontournable, ni surqualifié à ce point.

Que Mr Proglio dérape sur plaque de verglas ou fasse un AVC et c’est EDF qui disparaît et Véolia qui périclite ? mdr

A qui va-t-on faire avaler cela ? Si c’est inepte - et çà l’est effectivement - pourquoi attribue-t-on de tels avantages à ces patrons ? Ce ne peut s’expliquer que par des reflexes claniques fondés sur le renvoi d’ascenseur (ces dirigeants se cooptent en continu dans les CA et sont entourés d’une nuée de sous-fifres obséquieux se voyant à leur place...)

Il y a des tas de gens capables tant à EDF qu’à Véolia pour remplacer le Sieur Proglio et à un salaire raisonnable.

Qu’est-ce qu’un salaire raisonnable ? Selon Mr Ford qui était loin d’être un gauchiste échevelé le salaire d’un patron ne devrait pas excéder 30X celui d’un salarié de base.
Donc 30x le smic çà fait 360 000 € par an. De quoi voir venir non ?

Il faut appliquer ce principe à toutes les professions, y-c dans le sport, les médias et la pub. On y verra plus clair et on pourra envisager des embauches pour les jeunes et des salaires moins indigents pour ceux qui rament au smic.

Honte à ce pouvoir. C’est sans espoir de rémission.

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