Oui en effet il ya plein de petites réserves et d’augmentation envisageables du rendement. Concernant les puits de petite taille, ils ne seront sans doute jamais exploités car en considérant qu’une prospection/forage coute plusieurs millions de $, ils ne sont pas rentables, à moins de voir le prix du pétrole augmenter de façon vertigineuse. De même pour l’augmentation du rendement d’extraction, il a un coût énergétique et financier important. Il y aura donc une limite de rentabilité à l’exploitation.
De plus il ne faut pas seulement produire, mais produire suffisamment vite pour satisfaire la demande, au risque de voir les prix exploser, et des pénuries se produire.
Le charbon : il peut en effet être transformer en carburant liquide, mais même quand le prix du baril à atteint 150$, il n’y a pas eu de projet mis en route pour appliquer ce procédé de manière industrielle. Il n’a été utilisé pour le moment que lors des guerres mondiales pour éviter la pénurie.
Le méthane : « Il y aurait d’énormes dépôts de méthane entre 90 et 200 km sous terre » à cette distance on atteint presque le manteau magmatique. De plus on parle de déjà de puits « très profond » pour des forage de... 5km donc 90km...
Les hydrates de méthanes : ils sont en effet en quantité gigantesque, mais il sont présent sous forme solide et diffuse, et a des centaines de mètres de fond. Leur exploitation est actuellement impossible de manière industrielle.
Les biocarburants : il sont et resteront anecdotiques. La terre ne contient pas assez de végétaux pour remplacer la production énergétique, et de plus il ne faut pas détourner la nourriture au détriment des humains.
L’hydrogène : tellement inflammable qu’il est classé dans la catégorie « explosif ». Les risques sont du même type qu’une voiture GPL mais l’hydrogène étant plus dangereux, cette formule ne sera sans doute jamais retenue. Un gaz liquéfié explose de cette manière : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bleve.
De plus s’il faut partir de l’électricité pour former l’hydrogène le rendement sera trop faible. Sachant que le rendement de la production électrique à partir d’une source thermique (fossile, nucléaire) est déjà très faible (35% environs auquel on soustrait les pertes pendant le transport, la transformation...). Ce ne sera pas économiquement possible.
Les énergies renouvelables : « leur rendement est faible » c’est vrai pour le solaire, mais totalement faux pour l’hydraulique et l’éolien. de plus le potentiel de développement est encore immense.
Le nucléaire : les déchets les plus dangereux seront radioactif pendant des millions d’année. Les centrales françaises avait été dimensionnées pour un fonctionnement de 30 ans. Les plus vielles ont déjà 40 ans et l’état à décider de les faire fonctionner encore 10...
Enfin bon croyez ce que vous voulez vous mourrez peut être plus heureux.
15/02 14:28 - lancrey
Evrard dit « 1 kg d’uranium enrichi produit autant d’énergie que 2000 kg de pétrole (...)
24/01 21:41 - floyd
513 milliards de baril de pétrole lourd sont exploitables au Venezuela : http://pubs.usgs.gov/fs/200
24/01 00:06 - BA
L’article s’intitule : « Le mythe de la fin du pétrole. » Mais la fin du pétrole (...)
23/01 16:26 - Evrard
@Vachefolle. vous dîtes : « le temps du pétrole facile et pas cher est révolu ». C’est (...)
23/01 15:10 - vachefolle
Le pic de petrole ne signifie abolument pas qu’il n’y aura plus de petrole, car (...)
23/01 00:07 - Evrard
Eh bien merci pour tes commentaires tout au long de cet article. A+
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération