Il suffit de demander
« Fabius n’a jamais voulu admettre
qu’il vivait comme tout le monde, au gré de ses émotions, écrit le
défunt bloggeur. Il peut cependant lui arriver de craquer. Tiens,
demandez à M.Apathie ce qu’il a vu dans les toilettes du Conseil
Régional de Haute-Normandie un soir de mars 1992… Vous entendrez une
histoire bien éclairante sur la vraie nature de Fabius. Et promis, si
Apathie ne vous la raconte pas, je promets de vous livrer le fin mot de
l’Histoire. » Puis, comme Jean-Michel Apathie ne donne pas
suite, François Mitterrand insiste en post-scriptum de son bulletin du
31 mai, expliquant qu’à l’époque de l’événement, le journaliste en
aurait fait « ses gorges chaudes dans tout Paris »
. Apathie répond alors sur son propre blog : non, il ne se souvient pas
du tout de ce qui a pu arriver ce soir de mars 1992… Et François
Mitterrand de se moquer aussitôt de l’amnésie du journaliste : «
Ma foi, c’est bien dommage pour un journaliste que d’avoir si peu de
mémoire lorsque l’on est témoin d’un événement marquant et de ce qu’il
peut révéler de la psychologie d’un responsable politique de premier
plan. »