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Commentaire de Spartakus FreeMann

sur Polémique sur l'Atlantide ? Eh bien, revenons aux textes !


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Spartakus FreeMann Spartakus FreeMann 22 janvier 2010 13:50

@ Mourey

Pas facile de s’y retrouver dans vos longs articles, entre vos rêves, vos suputations fanstasmatiques et les textes sortis de leurs contexte...


Vous voudriez que je vous donne les références des textes que je cite. Cela signifie que vous ne les connaissez pas. Si d’autres commentateurs jugent utiles que je les donne, je les donnerai peut-être. En ce qui vous concerne, contentez-vous de les chercher sur le web où vous les trouverez sans difficulté.
-> belle pirouette pour vous en sortir. Je connais les textes de Platon, malheureusement pour vous, je connais les auteurs antiques également. Vous ne faites, malheureusement, comme toujours, que citer les passages qui vous arrangent, passant sur ceux qui ne vous confortent pas dans vos délires. Là où je respecte le texte, vous le violez.

Vous invoquez Vidal-Naquet et d’autres auteurs. Non ! Je ne vous suivrai pas dans la polémique où vous voulez m’entrainer, sauf peut-être si d’autres commentateurs me le demandent. Je pars des textes de base et ne raisonne pas sur des textes de seconde main.
-> Des textes de seconde main ? Votre fatuité est insondable. Vous espérez convaincre par des pamphlets mal écrits et tordant les textes antiques, mais vous refusez de lire les travaux des spécialistes - académiques ou autodidactes - qui vous précèdent.

Je ne vous suivrai pas non plus dans votre questionnement sur la façon dont Platon a idéalisé son histoire puisque, comme je l’ai annoncé, j’ai prévu de le traiter dans un ou des articles suivants.
- Vous avouez enfin que le texte de Platon est idéalisé et qu’il est ainsi un mythe et une histoire devant métaphoriquement raconter la déchéances des athéniens. Merci de votre honnêteté.

Après les violentes attaques dont j’ai été l’objet, l’objectif de cet article est de rappeler les sources de base.
-> N’oubliez pas non plus les attaques que VOUS avez porté à mon encontre afin de faire bonne mesure. En outre, chaque fois que l’on critique vos textes, vous accuser le commentateur de vous attaquer. Facile.

Le débat que je souhaite n’est pas celui que vous souhaitez. Je souhaite que des érudits de bonne foi, hellénistes ou non, réfléchissent comme moi, je l’ai fait.
-> Les héllénistes comme vous dites ont déjà réfléchis et travaillé dessus. Mais comme vous ne voulez pas les prendre en compte, je vous cite : « Vous invoquez Vidal-Naquet et d’autres auteurs. Non ! Je ne vous suivrai pas dans la polémique où vous voulez m’entrainer, sauf peut-être si d’autres commentateurs me le demandent. » Vous n’attendez pas de contradicteurs, vous attendez des adeptes, des moutons bêlants « oui oui » à la grandeur de vos théories. Et vous ne le savez trop bien, vous qui évacuez les questions importantes soulevées par vos critiques ; ne répondant que sur des détails et accusant ensuite l’autre de ne pas répondre.

Comme vous le dites sur votre site internet, vous êtes un révolté. Dans un certain sens, moi aussi. Je ne suis certes qu’un simple citoyen mais je n’ingurgite que ce que je trouve conforme à la Raison que j’ai héritée du siècle des lumières.
-> Allons M. Mourey, n’essayez pas l’attaque ad hominem, vous avez déjà perdu sur ce terrain je vous le rappelle. Je suis ce que je suis et cela n’a rien à voir dans l’affaire qui nous occupe ici.

Mais vous n’avez pas répondu sur certaines critiques de votre rêverie :

- Quid du sacrifice annuel d’un taureau que l’on devait capturer pour ensuite l’égorger sur un autel en forme de colonne ? Vous voyez beaucoup de taureau par chez vous ? Est-ce une pratique courante dans la société celtique ?

- La cité-mère est située autour d’un mont. Elle est circulaire et entourée de fossés navigables. J’aimerais savoir comment vous allez nous convaincre que vos capitales gauloises peuvent coïncider archéologiquement avec le récit de Platon…

- « Vers le centre de cette plaine, à une distance d’environ cinquante stades, on voyait une montagne qui était partout de médiocre altitude. » (Critias 113d). Comment situez-vous Bibracte selon ces données géographiques de Platon ?

- « Ils commencèrent par jeter des ponts sur les fossés d’eau de mer qui entouraient l’antique métropole, pour ménager un passage vers le dehors et vers le palais royal. » (Critias 115e) Où voyez-vous la mer à Bibracte ?

- « ls creusèrent depuis la mer jusqu’à l’enceinte extérieure un canal de trois plèthres de large, de cent pieds de profondeur et de cinquante stades de longueur, et ils ouvrirent aux vaisseaux venant de la mer une entrée dans ce canal, comme dans un port, en y ménageant une embouchure suffisante pour que les plus grands vaisseaux y pussent pénétrer. En outre, à travers les enceintes de terre qui séparaient celles d’eau de mer, vis-à-vis des ponts, ils ouvrirent des tranchées… » (Critias 115e) Comment expliquez-vous cela dans le cadre de votre théorie ?

- Enfin, le récit de Platon décrit de vastes bâtiments. Si vous situez l’Atlantide là où vous le dites, comment expliquez-vous que l’on n’en trouve aucune trace ?


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