@ tous,
Je remarque quand même que l’auteur de l’article ne répond toujours pas aux questions précises qui lui sont posées.
Mais vous n’avez pas répondu sur certaines critiques de votre rêverie :
- Quid du sacrifice annuel d’un taureau que l’on devait capturer
pour ensuite l’égorger sur un autel en forme de colonne ? Vous voyez
beaucoup de taureau par chez vous ? Est-ce une pratique courante dans
la société celtique ?
- La cité-mère est située autour d’un mont. Elle est circulaire et
entourée de fossés navigables. J’aimerais savoir comment vous allez
nous convaincre que vos capitales gauloises peuvent coïncider
archéologiquement avec le récit de Platon…
- « Vers le centre de cette plaine, à une distance d’environ
cinquante stades, on voyait une montagne qui était partout de médiocre
altitude. » (Critias 113d). Comment situez-vous Bibracte selon ces
données géographiques de Platon ?
- « Ils commencèrent par jeter des ponts sur les fossés d’eau de mer
qui entouraient l’antique métropole, pour ménager un passage vers le
dehors et vers le palais royal. » (Critias 115e) Où voyez-vous la mer à
Bibracte ?
- « ls creusèrent depuis la mer jusqu’à l’enceinte extérieure un
canal de trois plèthres de large, de cent pieds de profondeur et de
cinquante stades de longueur, et ils ouvrirent aux vaisseaux venant de
la mer une entrée dans ce canal, comme dans un port, en y ménageant une
embouchure suffisante pour que les plus grands vaisseaux y pussent
pénétrer. En outre, à travers les enceintes de terre qui séparaient
celles d’eau de mer, vis-à-vis des ponts, ils ouvrirent des
tranchées… » (Critias 115e) Comment expliquez-vous cela dans le cadre
de votre théorie ?
- Enfin, le récit de Platon décrit de vastes bâtiments. Si vous
situez l’Atlantide là où vous le dites, comment expliquez-vous que l’on
n’en trouve aucune trace ?
Je pense qu’il va les évacuer en m’accusant d’être le même personnage qu’il joue vis-à-vis des autorités académiques, c’est-à-dire, un amateur indigne de réponses conséquentes.
Je ne comprends pas que les lecteurs - qui semblent doués de raison et d’intelligence - se laissent berner ainsi.