@ Elchetorix :
merci à vous.
Concernant l’Iran - comme tout le moyen orient d’ailleurs - il faut corréler le facteur-dollar avec deux autres :
1) un facteur « américanocentré » qui est d’assurer l’approvisionnement en matières premières, au profit des USA, des lobbys pétroliers (très présent dans la famille Bush même) et pour contenir les puissances rivales ;
2) un facteur « israëlocentré » et qui parce qu’il ne se fonde pas entièrement dans « l’intérêt » de l’amérique doit être distingué, - au moins pour la forme - (des vues divergentes existent sur la stratégie à adopter dans cette région vis à vis d’Israël ; de puissants lobbys promeuvent les intérêts israéliens outre atlantique ; pour illustrer la complexité des relations on peut évoquer l’affaire de l’USS Liberty, navire de renseignement yankee qui durant la guerre des six jours fut bombardé sans scrupules par les israéliens (scandale étouffé et dont les victimes demandent encore aujourd’hui qu’on en tire les conséquences quant aux relations avec ce pays) : soutenir Israël, enclavé dans le monde musulman, en remaniant la région à son avantage.
La survie de cet Etat nécessite sa suprématie sur la région, pour des raisons démographiques Israël doit à tout prix maintenir une immigration, l’Irak nationaliste de Saddam (visant à l’unité de la nation arabe) tout comme l’Iran disposant d’une arme nucléaire réduirait à néant leur objectif en entravant cette immigration.
Pour rejoindre les intérêts américains, Israël stratégiquement fait office de base avancée qui leur permet de contrôler militairement la région.
Enfin, et pour faire le lien avec cet article et le rôle du dollar, on connait l’importance des lobbys pro-israeliens aux Etats-Unis, l’écriture de cet article - la position exceptionnelle qu’on acquis les USA par le biais de leur monnaie - m’apporte un éclairage sur l’intérêt que peut avoir Israël de détourner cet avantage par le biais desdits think tank. On sait que les Etats-Unis ont gracieusement financé Israël, à l’instant dans les chroniques du choc des civilisation d’Aymeric Chauprade je lis ceci qui coïncide justement avec la fin de la convertibilité dollar-or par Nixon en 1971 : Sur le parrainage des USA vis à vis d’Israël, Chauprade dit ceci : « c’est la ligne Kissinger qui triomphe. Entre 1970 et 1971, après la visite de Golda Meir à Washington, les crédits militaires américains à Israël passent de 30 millions de dollars à 545 millions (...) ».
On pourrait même rajouter le cas Maddof comme exemple, on dit qu’il aurait planqué l’argent escroqué notamment en direction d’Israël...