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Accueil du site > Tribune Libre > La fin de l’hégémonie du Dollar

La fin de l’hégémonie du Dollar

Ce texte est un discours prononcé par l’homme politique américain Ron Paul devant la chambre des représentants le 15 février 2006. Traduit intégralement par mes soins, vous pouvez également consulter le texte original en anglais.

Ce texte présente plusieurs qualités qui m’ont incité à le traduire ; il aborde de manière transversale différents aspects de l’histoire et de la politique américaines, tous dépendant du rôle fondamental acquis au fil du temps par le dollar. Ron Paul traite donc de manière claire et simple du système monétaire américain, il aborde le schéma fondamental sur lequel reposent les empires et montre comment les Etats-Unis en sont devenu un grâce à leur monnaie. Il explique en quoi cela influença leur stratégie de domination mondiale récente (Moyen Orient, Venezuela…) et en quelle mesure aujourd’hui « l’hégémonie du dollar » arrive à sa fin, faisant courir de grands risques au pays.

 

I Les Empires et la monnaie :

A De l’or…

Il a été dit, très justement, que celui qui détient l’or fait la loi. Dans des temps plus reculés, il était communément admis qu’un commerce honnête et équitable nécessitait qu’une chose pourvu d’une réelle valeur soit obtenue de l’échange. Au départ était donc le troc. Et puis, on découvrit le pouvoir d’attraction universel de l’or et sa commodité pour l’échange des denrées les plus encombrantes. Non seulement l’or facilite les échanges de biens et services, mais il sert également comme réserve de valeur pour celui qui souhaite épargner en cas de temps durs. Bien que la monnaie se développait naturellement dans le marché, les gouvernements, gagnant en puissance, prirent le contrôle exclusif de celle-ci. En certains temps, les gouvernements réussissaient à garantir la qualité et la pureté de l’or, mais au fil du temps, ils apprirent à dépenser plus que leurs revenus. L’augmentation des impôts ou l’invention de nouvelles taxes provoquaient éternellement l’ire de la population, rois et césars apprirent donc rapidement à gonfler leurs devises en réduisant la quantité d’or de chaque pièce, et ce en espérant toujours que leurs sujets ne découvriraient pas l’escroquerie. Mais le peuple le fit toujours, et signifiait son mécontentement. Cela poussa les gouvernants à rechercher davantage d’or par la conquête d’autres nations. Les gens s’accoutumaient à vivre au dessus de leurs moyens, appréciant le pain et le cirque. Financer des folies par la conquête de terres étrangères semblait être une alternative logique à un travail plus dur et plus productif. D’ailleurs, la conquête ne rapportait pas seulement de l’or mais également des esclaves. L’imposition des habitants des territoires conquis apportait elle aussi une motivation pour la construction d’empires. Ce système marcha correctement pendant un temps, mais le déclin moral de la population conduisait à une fainéantise, une réticence à produire par soi-même. Le nombre de pays pouvant être mis à sac était limité et cela menait toujours les empires à leur chute. Quand l’or ne pouvait plus être obtenu, la puissance militaire s’écroulait. En ces temps, ceux qui détenaient vraiment l’or faisaient les lois et vivaient bien. Cette règle générale perdura au travers des époques. Quand l’or était utilisé, et que les lois protégeaient le commerce honnête, les nations productives prospéraient. Mais quand les nations riches – avec des armées puissantes et l’or – ne concentraient leurs forces qu’à la construction d’empires pour faire de l’argent facile elles déclinèrent.

B … Au papier

Aujourd’hui les principes restent les mêmes, mais le processus diffère : l’or n’est plus la devise du royaume, mais le papier. Désormais, « celui qui imprime la monnaie fait la loi  » ; du moins pour le moment… Bien que l’or n’est pas utilisé, les buts sont donc les mêmes : contraindre les pays étrangers à produire ; financer l’Etat par le biais d’une supériorité militaire et le contrôle des machines à imprimer la monnaie. Puisque l’impression de papier-monnaie n’est rien de moins que de la contrefaçon, l’émetteur de la devise internationale doit toujours être le pays disposant de la puissance militaire pour garantir le contrôle du système. Ce plan semble idéal pour obtenir une richesse perpétuelle. Le problème, cependant, est qu’un tel système détruit la morale de la nation contrefactrice, comme c’était le cas quand l’or était la monnaie et qu’elle était obtenue par la guerre. Cela détruit la volonté de produire et d’épargner, en même temps que cela encourage à la dette. Quand le papier-monnaie est rejeté, ou quand l’or s’épuise, richesses et stabilité politique sont perdues. Le pays passe alors d’une vie au dessus de ses moyens à une autre en dessous, jusqu’à ce que le système économique et politique s’ajuste aux nouvelles règles ; - des règles qui ne sont cette fois plus écrites par les détenteurs de la défunte presse à papier.

 

 

II L’Empire américain : de la diplomatie à l’hégémonie du dollar

A La diplomatie

« La diplomatie du Dollar », une politique instituée par William Howard Taft et son secrétaire d’Etat Philander C. Knox, fut conçue pour promouvoir les investissements commerciaux U.S en Amérique latine et en extrême orient. McKinley fomenta une guerre contre l’Espagne en 1898 et le pendant de Theodore Roosevelt à la doctrine Monroe précéda l’agression de Taft pour utiliser le dollar et l’influence diplomatique pour sécuriser les investissements à l’étranger. La signification du changement opéré par Roosevelt était que nos interventions pouvaient maintenant être justifiées par la simple faiblesse apparente d’un pays (nous intéressant) vis-à-vis de l’influence de l’Europe. Non seulement avons-nous revendiqué un droit, mais également une obligation pour le gouvernement de protéger nos intérêts commerciaux des européens. Cette nouvelle politique talonna la diplomatie « gunboat » de la fin du 19eme siècle et signifiait que nous pouvions acheter de l’influence avant de menacer d’utiliser la force. A ce temps la diplomatie du dollar de William Howard Taft était clairement mise au point. Les semences d’un futur empire américain étaient plantées et destinées à grandir dans le terreau politique fertile d’un pays qui perdit son amour et son respect pour la république léguée par les auteurs de la constitution. En effet, en peu de temps, la diplomatie se transforma en hégémonie, dans la seconde moitié du 20eme siècle. Cette transition ne pu se réaliser qu’avec un changement dramatique dans la politique monétaire et dans la nature du dollar lui-même.

 

B L’hégémonie

1. La Réserve fédérale

Le Congrès créa le système de la Réserve fédérale en 1913. Dès lors, jusqu’en 1971 les principes présidant à une monnaie saine ont été systématiquement ébranlés. Entre 1913 et 1971, la Réserve fédéral trouva plus facile de « gonfler » notre réserve monétaire à volonté pour financer des guerres et manipuler l’économie avec peu de résistance de la part du Congrès tout en bénéficiant de l’intérêt qu’influence le gouvernement. La domination du dollar fut décuplée après la seconde guerre mondiale. Nous avions été épargnés des destructions que nombre d’autres nations ont eu à souffrir, et nos caisses étaient pleines de l’or du monde. Mais le monde fit le choix de ne pas retourner à la discipline du standard-or, et les politiques applaudirent. Imprimer de l’argent pour payer les factures était bien plus populaire que de taxer ou de restreindre les dépenses. Malgré les bénéfices à court terme, les déséquilibres furent institutionnalisés pour les décennies à venir.

2. Bretton Woods : la convertibilité dollar/or

L’accord de Bretton Woods de 1944 « figea » le dollar comme monnaie de réserve mondiale, remplaçant ainsi la livre anglaise. Grâce à nos forces politiques et militaires, et parce que nous avions une masse importante d’or, le monde accepta notre dollar (fixé à 1/35ème d’une once d’or) en tant que monnaie de réserve mondiale.

Le dollar était « aussi bon que l’or », et convertible à ce taux pour toute banque centrale étrangère ; pour le citoyen américain, cependant, la détention d’or était illégale. C’était un standard d’échange qui dès le départ était condamné à échouer. Les USA firent ce que beaucoup prédirent : ils imprimèrent plus de dollar pour lesquels il n’y avait pas de garantie en or. Mais le monde était satisfait et acceptait ces dollars durant plus de 25 ans sans discuter – jusqu’à ce que les français et d’autres dans la fin des années 1960 demandèrent que nous remplissions notre promesse de payer une once d’or pour chaque 35$ qu’ils délivraient au Trésor. Cela conduisit à un important flux d’or qui mit une fin à un standard médiocrement conçu.



3. Le 15 aout 1971 : Nixon met fin à la convertibilité dollar-or

Tout ceci finit le 15 aout 1971. Nixon ferma le robinet et refusa de payer la moindre once des 280 million restantes. Fondamentalement, nous avions déclaré notre insolvabilité et chacun reconnaissait qu’un autre système monétaire devait être conçu pour stabiliser les marchés. Etonnamment, un nouveau système fut conçu autorisant les USA à faire marcher la planche à billet pour la monnaie de réserve mondiale, et ce sans restrictions ! – même pas un semblant de convertibilité avec l’or. Alors que la nouvelle politique était encore plus profondément défectueuse, on permettait malgré tout à l’hégémonie du dollar de s’étendre.

4. « Pétrole payable en dollar exclusivement ».

Réalisant que le monde s’embarquait dans quelque chose de nouveau l’élite des gérants de fonds (« money managers ») avec un fort soutient de la part des autorités, trouvait un accord avec l’OPEP (Organisation des pays producteurs de pétrole) pour fixer le prix du pétrole en U.S dollars exclusivement, pour toutes les transactions mondiales. Le dollar gagna ainsi une place particulière parmi les devises mondiales, et fondamentalement, le dollar était ainsi garanti par le pétrole. En retour, les Etats-Unis promirent de protéger les divers royaumes riches en pétroles du golfe persique contre les menaces d’invasions ou de coup d’états intérieurs. Cet arrangement contribua à alimenter l’islamisme radical parmi ceux qui rejetaient notre influence dans la région. L’accord donna au dollar une force artificielle avec d’extraordinaires bénéfices financiers pour les USA. Cela nous permit d’exporter notre inflation monétaire en achetant du pétrole et d’autres biens avec une importante ristourne tandis que l’influence du dollar prospérait. Ce système post-Bretton Woods était bien plus fragile que le système des années 1945 à 1971. Bien que l’accord dollar/pétrole était utile, il n’était pas aussi stable que le pseudo standard-or sous Bretton Woods. Et certainement moins que le standard-or de la fin du 19eme siècle. Pendant les années 70, le dollar faillit s’effondrer, alors que le prix du pétrole s’envolait et que l’or gravitait à 800$ l’once. En 1979 un taux d’intérêt de 21% était nécessaire pour sauver le système. La pression sur le dollar dans les années 1970, malgré les bénéfices accumulés, reflétait les déficits imprudents et l’inflation monétaire durant les années 60. Une fois encore, le dollar fut sauvé, et cela conduisit à une véritable hégémonie des années 1980 à aujourd’hui. Avec une coopération extraordinaire de la part des banques centrales et des banques commerciales internationales, le dollar était accepté comme si c’était de l’or.Le président de la Fed, Alan Greenspan, à plusieurs occasions devant la commission bancaire intérieure (« House Banking commitee) répondit à mes accusations à propos de son opinion précédente, favorable à l’or, en répondant que lui et les autres banquiers centraux avaient le papier-monnaie – c’est-à-dire le système du dollar – pour me dire que cela équivalait à l’or. A chaque fois, je le désapprouvais fermement, soulignant que s’ils avaient accompli un tel exploit ils défiaient des siècles d’histoire économique concernant la nécessité pour que la monnaie soit une chose qui ait une réelle valeur. Dans l’époque récente, les banques centrales et diverses institutions financières, toutes avec des intérêts d’investissement dans le maintient d’un standard dollar praticable, vendaient et prêtaient de larges quantités d’or aux marchés même quand la chute du prix de l’or soulevait de sérieuses question sur la sagesse d’une telle politique. Ils ne s’accordèrent jamais sur la fixation d’un prix de l’or, mais des indices abondants montrent qu’ils pensaient que si les prix de l’or chutaient cela exprimait une confiance dans le marché, confiance résidant dans le fait qu’ils connurent un étonnant succès en transformant le papier en or.

La hausse des prix de l’or est historiquement vue comme un indicateur de méfiance envers la devise papier. Cet effort récent n’était pas énormément différent au Trésor U.S vendant l’or à 35$ l’once dans les années 60, dans l’objectif de convaincre le monde que le dollar était sain et aussi bon que l’or. Même durant la grande dépression, une des premières décisions de Roosevelt était de mettre de côté la libre fixation du prix de l’or comme indicateur d’un système monétaire défectueux en déclarant illégale la détention d’or par les citoyens américains. Les lois économiques limitèrent finalement cet effort, comme ce fut le cas au début des années 1970 quand notre Trésor et le FMI essayèrent de fixer le prix de l’or en en déversant des tonnes dans le marché pour refroidir l’enthousiasme de ceux qui cherchaient un abris sûr alors que le dollar chutait et que la possession d’or était à nouveau légalisée. Une nouvelle fois, l’effort entrepris pour duper le marché de 1980 à 2000 quant à la réelle valeur du dollar était infructueuse. Dans les 5 dernières années le dollar a été dévalué relativement à l’or de plus de 50%. On ne peut tout simplement pas duper tout le monde éternellement, même avec le pouvoir de la planche à billet et du système de création monétaire de la Réserve Fédérale.

Même avec tous les défauts du système monétaire basé sur la confiance (« fiat monetary system »), l’influence du dollar prospérait. Les résultats semblaient bénéfiques, mais de grossières aberrations subsistaient. Et fidèles à leurs habitudes, les politiciens de Washington n’étaient préoccupés que par des solutions superflues, de la poudre aux yeux pour résoudre les problèmes alors qu’ils ne comprenaient pas les difficultés sous-jacentes. A brève échéance, l’émetteur de la réserve légale monétaire (« fiat reserve currency ») peut engranger de grands bénéfices économiques. A long terme cependant, cela menace le pays émetteur de la monnaie mondiale, en l’occurrence, les USA. Aussi longtemps que les pays étrangers prennent nos dollars en échange de biens authentiques, nous en ressortons la tête haute. C’est un bénéfice que beaucoup au Congrès ont du mal à reconnaitre, alors qu’ils critiquent la Chine quand elle maintient une balance commerciale positive avec nous. Mais cela mène à une perte de production au profit de marchés outre mer, à mesure que nous devenons plus dépendants des autres et moins autosuffisants. Les pays étrangers accumulent notre dollar grâce à leurs forts taux d’épargne, et nous les prêtent gracieusement en retour à un faible taux d’intérêt pour financer notre consommation excessive.

Cela semble être un bon marché pour chacun, sauf que le temps viendra où nos dollars – de par leur dépréciation – seront reçus avec moins d’enthousiasme ou même rejetés par les pays étrangers. Cela peut inverser la donne et nous forcer à payer le prix pour vivre au dessus de nos moyens et de notre production. Le changement de perception par rapport au dollar a déjà commencé, mais le pire est à venir.L’accord avec l’OPEP dans les années 1970 pour fixer le prix du pétrole en dollar apporta une extraordinaire et artificielle force au dollar. Cela a créé une demande universelle pour ce dernier, et absorba le nombre élevé de nouveaux dollars créés chaque année. L’année dernière à elle seule, l’agrégat monétaire M3 augmenta de plus de 700 milliards de dollar.

La demande artificielle pour notre dollar, couplée à notre puissance militaire, nous met en position de « dominer » le monde sans travail productif ou épargne, et sans limites à nos dépenses de consommation ou nos déficits. Le problème est que cela ne peut pas durer. L’inflation des prix se profile, et la bulle du NASDAQ – générée par la création monétaire – a jailli. La bulle de l’immobilier créée de la même manière se dégonfle. Les prix de l’or ont doublé, et les dépenses fédérales ne sont pas maitrisées. Le déficit commercial de l’année dernière s’élève à plus de 728 milliards de dollar. Une guerre de deux mille milliards de dollars se déchaine, et des plans sont prévus pour exporter la guerre en Iran et probablement en Syrie. La seule chose qui pourrait nous freiner serait le rejet mondial du dollar. Cela viendra certainement et créera des conditions pires qu’en 1979-1980, où un taux d’intérêt de 21% était nécessaire. Mais tout sera essayé pour protéger le dollar pendant ce temps. Nous avons un intérêt commun avec ceux qui détiennent nos dollars pour que cette comédie perdure. 

Greenspan, dans son premier discours après s’être retiré de la Fed, dit que les prix de l’or étaient élevés en raison de l’inquiétude au sujet du terrorisme et non pas en raison du système monétaire ou parce qu’il créa trop de dollar durant sa présidence. L’or doit être discrédité et le dollar propulsé. Même quand le dollar se fait sérieusement attaquer par les forces du marché, les banques centrales et le FMI font tout ce qui est concevable pour absorber les dollars dans l’espoir de restaurer la stabilité. Finalement ils vont échouer.

5. Axe du mal et pétrodollars.

Plus important, la relation dollar/pétrole doit être maintenue pour sauvegarder la prééminence du dollar. La moindre attaque contre cette relation sera énergiquement arrêtée, comme cela a déjà été fait. En novembre 2000, Saddam Hussein demanda des euros pour son pétrole. Son arrogance était une menace pour le dollar, son manque de puissance militaire n’a jamais été une menace. Lors de la première réunion du cabinet de la nouvelle administration en 2001, déclara le secrétaire du Trésor Paul O Neill, le principal sujet abordé était de déterminer comment nous allions pouvoir nous débarrasser de Saddam – bien qu’il n’y avait pas de quelconques indices selon lesquels il représentait une menace. Cette forte inquiétude au sujet de Saddam surprenait et choquait O Neill.

Il est maintenant communément admis que la réaction immédiate de l’administration après le 11 septembre tournait autour de la question de savoir comment établir un lien entre Saddam Hussein et les attaques, pour justifier une invasion et le renversement de son gouvernement. Même sans aucun indice sur une telle connexion ou sur l’existence d’armes de destruction massive l’appui du public et des membres du Congrès était généré par le biais de la désinformation et une représentation fallacieuse des faits en vue de justifier la guerre.

Il n’y a pas eu de débat public sur le renversement de Saddam du fait de son attaque envers l’intégrité du dollar en tant que monnaie de réserve en voulant vendre le pétrole en euro. Beaucoup estiment que c’était la véritable raison de notre obsession concernant l’Irak. Je doute que ce soit la seule, mais cela a certainement joué un rôle significatif dans notre motivation à déclarer la guerre. En un court laps de temps après notre victoire militaire, toutes les ventes de pétrole irakien se réalisèrent en dollars. L’Euro était abandonné.

En 2001, l’ambassadeur vénézuélien en Russie évoqua du passage à l’Euro pour toutes leurs ventes de pétrole. En l’espace d’une année, il y eu une tentative de coup d’état contre Chavez, apparemment avec l’assistance de notre CIA. Après que ces tentatives pour éviter que l’Euro ne remplace le dollar en tant que réserve mondiale de devise rencontrèrent de la résistance, la chute importante du dollar face à l’euro était effacée. Ces évènements ont surement joué un rôle important dans le maintient de la prééminence du dollar. Il est devenu clair que l’administration U.S était compréhensive envers ceux qui complotèrent pour renverser Chavez, et embarrassé par leur échec… Le fait que Chavez avait été démocratiquement élu n’avait que peu d’influence.

A présent, une nouvelle tentative se profile contre notre système de pétrodollar. L’Iran, un autre membre de « l’axe du mal », a annoncé ses plans pour créer une bourse du pétrole au mois de mars de cette année. Devinez quoi, les ventes de pétrole y seront fixés en Euros, non pas en dollars.

La majorité des américains oublient comment nos politiques ont systématiquement et inutilement provoqué l’hostilité des Iranien les années passant. En 1953, la CIA participa au renversement d’un président démocratiquement élu, Mohammed Mossadeqh, et installa le Shah, autoritaire mais ami des Etats-Unis. Les Iranien s’en souvenaient encore quand les otages furent pris en 1979. Notre alliance avec Saddam Hussein lors de son invasion de l’Iran dans le début des années 1980 n’allait pas arranger les choses, et n’apporta objectivement pas grand-chose à notre relation avec Saddam. L’annonce de l’administration en 2001 que l’Iran faisait partie de l’axe du mal n’améliorait pas notre relation diplomatique entre nos deux pays. Des menaces récentes au sujet de la puissance nucléaire sont lancées tout en ignorant le fait qu’ils sont entourés de pays détenant l’arme atomique. Avec ce que la plupart des musulmans considèrent comme notre guerre contre l’Islam et cette récente histoire, il n’y a pas à s’étonner que l’Iran puisse choisir de heurter les USA en ébranlant le dollar. L’Iran, comme l’Irak, n’a pas de moyen de nous attaquer. Mais cela ne nous empêche pas de grimer Saddam Hussein en Hitler des temps moderne, prêt à s’emparer du monde. A présent, l’Iran, spécialement depuis qu’il a planifié de passer à l’euro pour son pétrole, a été l’objet d’une propagande de guerre similaire à celle qui éclata à l’encontre de l’Irak avant notre invasion.

Il est peu probable que le maintient de la suprématie du dollar fut le seul facteur déterminant la guerre en Irak, il en est de même pour l’Iran. Bien que les réelles raisons soient complexes, nous connaissons maintenant que les arguments donnés avant que la guerre débuta, tels l’existence d’armes de destruction massive et la connexion de Saddam au 11 septembre étaient faux. L’importance du dollar est évidente, mais elle ne réduit pas l’influence de plans distincts pensés précédemment par les néoconservateurs pour remanier le moyen orient. L’influence d’Israël tout comme celle des sionistes chrétiens, joua un rôle pour justifier cette guerre. La protection de « notre » approvisionnement en pétrole influença notre politique moyen orientale pendant des décennies. Mais la vérité est qu’il est impossible de payer les factures de cette agression comme auparavant, avec plus de taxe, plus d’épargne et plus de production de la part du peuple américain. Une grande partie de nos dépense lors de la guerre du golfe de 1991 était supportée par nos alliés de bonne volonté. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Maintenant, plus que jamais, l’hégémonie du dollar est requise pour financer nos importants frais de guerre. Cette guerre interminable de deux mille milliards de dollar doit être payée, d’une façon ou d’une autre. Le dollar offre le moyen de le faire.

Pour la plupart, les vraies victimes ne savent pas comment elles payent les factures. La permission de créer de la monnaie à partir du vent permet aux factures d’être payées par le biais de l’inflation des prix. Les citoyens américains, tout comme les citoyens du Japon, de Chine ou d’autres pays, souffrent de l’inflation des prix, qui représente la « taxe » qui paye les factures de notre aventure militaire. Et ce, juqu’à ce que l’escroquerie soit découverte, et que les producteurs étrangers décident de ne plus prendre de dollar ni d’en détenir pendant longtemps en paiement de leurs biens. Tout est fait pour éviter que l’escroquerie de notre système monétaire soit divulguée aux masses qui en souffrent. Si les marchés du pétrole remplacent le dollar par l’euro, cela restreindra notre capacité à créer la monnaie mondiale de manière illimitée.



C’est un bénéfice inestimable pour nous d’importer des biens de valeur et d’exporter des dollars qui se déprécient.

Les pays exportateurs sont devenus accro à nos achats dont dépend leur croissance économique. Cette dépendance les rend complices pour continuer l’escroquerie, et leur participation maintien la valeur du dollar artificiellement élevée. Si ce système était viable à long terme, les citoyens américains n’auraient jamais plus besoin de retravailler. Nous aussi nous pourrions apprécier le « pain et le cirque » comme les romains le faisaient, mais leur or s’épuisa finalement et l’impuissance de Rome à continuer le pillage des nations conquises mit fin à leur empire.

La même chose nous arrivera si nous ne changeons de cap. Bien que nous n’occupons pas de terres étrangères pour piller directement, nous avons néanmoins répandu nos troupes dans 130 pays à travers le monde. Notre effort intense pour déverser nos forces dans le Moyen orient riche en pétrole n’est pas une coïncidence. Mais contrairement aux vieux jours, nous n’affirmons pas notre droit de propriété direct sur les ressources naturelles ; - nous insistons juste sur le fait que nous puissions acheter ce que nous voulons en payant avec notre propre papier-monaie. N’importe quel pays qui conteste notre autorité le fait à grand risque.

Une nouvelle fois, le Congrès adhéra à la propagande de guerre contre l’Iran, exactement comme il le fit avec l’Irak. Les arguments sont maintenant apportés pour attaquer économiquement l’Iran, et militairement si nécessaire. Notre système économique tout entier dépend du maintient de l’arrangement monétaire actuel, cela signifie que le « recyclage » du dollar est crucial. Actuellement, nous empruntons 700 milliards de dollars chaque années de nos gracieux bienfaiteurs, qui travaillent dur et prennent notre papier en échange de leurs biens. Puis nous empruntons tout l’argent que nous avons besoin pour sécuriser l’empire (le budget du département de la défense : 450 milliards de dollars) et plus. La puissance militaire dont nous disposons devient la « garantie » de notre monnaie. Il n’y a pas d’autres pays qui puissent concurrencer notre supériorité militaire et par conséquent ils n’ont d’autre choix que d’accepter les dollars dont nous déclarons qu’ils sont l’or d’aujourd’hui. C’est pourquoi les pays qui contestent ce système – comme l’Irak, l’Iran et le Vénézuela – deviennent les cibles des changements de régimes que nous planifions.Ironiquement, la supériorité du dollar dépend de notre force militaire, et de même, notre force militaire dépend du dollar. Aussi longtemps que les bénéficiaires étrangers prennent notre dollar en l’échange de leurs biens et acceptent de financer notre consommation extravagante et notre militarisme, le statu quo continuera peu important l’importance que notre dette extérieure prendra.

Mais les vrais menaces viennent d’adversaires politiques qui sont incapables de nous confronter militairement mais pourtant pas timide pour nous confronter économiquement. C’est pourquoi nous voyons que la nouvelle opposition de l’Iran est prise si sérieusement. L’urgence des arguments pour faire de l’Iran une menace militaire pour la sécurité des USA n’est pas plus plausible que les fausses accusations élevées à l’encontre de l’Irak. Pourtant il n’y a pas d’effort pour résister à cette marche vers la confrontation de la part de ceux qui offrirent une tribune pour les raisons politiques contre une guerre en Irak.

Il semble que le peuple et le Congrès sont facilement persuadés par le chauvinisme des promoteurs de la guerre préventive. Ce n’est qu’après le décompte du coût en vie humaine et en dollars que le peuple proteste contre un militarisme imprudent. La chose étrange est que l’échec en Irak apparait maintenant à une large majorité d’américains, pourtant eux et le Congrès acquiescent à cette inutile et dangereuse confrontation avec l’Iran. Mais à nouveau, notre échec à trouver Ben Laden et à détruire son réseau ne nous dissuade pas à entrainer les irakiens dans une guerre sans aucun rapport avec le 11 septembre. Les préoccupation pour la fixation des prix du pétrole en dollar permet d’expliquer notre volonté à donner une leçon à Saddam pour l’insolence qu’il a à exiger des euros. L’utilisation de la force pour contraindre les peuples à accepter de la monnaie sans réelle valeur ne peut fonctionner qu’à brève échéance. Cela mène in fine à une désagrégation économique, à la fois interne et internationale, et termine toujours dans un prix devant être payer.

La loi économique selon laquelle un commerce honnête nécessite une monnaie fondée sur des choses disposant d’une réelle valeur ne peut pas être abrogée. Le chaos qui un jour résultera de notre expérience longue de 35 années de monnaie mondiale basée sur la confiance (« world fiat money ») nécessitera un retour à une monnaie ayant une réelle valeur. Nous saurons que ce jour approche quand les producteurs de pétrole demanderont de l’or, ou son équivalent, plutôt que des dollars ou des euros. Le plus tôt sera le mieux.

Ron Paul ; traduit par Maldoror.

 

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47 réactions à cet article    


  • Nometon Nometon 22 janvier 2010 12:50

    Formidable lucidité que manifeste l’auteur de ce texte, outre des détails historiques précis.
    Personnellement, je n’avais pas connaissance de cela :
    « En novembre 2000, Saddam Hussein demanda des euros pour son pétrole »
    Fait qui apporte un éclairage très particulier sur les premières années de notre millénaire... et sur ses injustifiables guerres.

    Merci au rédacteur pour sa traduction.


    • chab 22 janvier 2010 12:51

      Constat juste et concis.


      La conclusion, prônant « un retour à une monnaie ayant une réelle valeur » , est en revanche paradoxale car des échanges monétisés, même honnêtes, n’empêchent en aucun cas l’émergence de nouvelles hégémonies par les sous-populations possédant les ressources les plus rares.

      Ce constat remet en cause bien d’autres mécanismes tels que la propriété ou encore les nations. Il serait intéressant de repartir de ce que nous définissons par l’économie, de prendre en compte ses tenants et aboutissants avec le recul que l’on peut avoir maintenant et de l’organiser avec nos connaissances d’aujourd’hui.

      Dans le contexte actuel, croire que le système va se remettre sur pied, ou qu’il changera de lui même, me parait plus utopique qu’une prise de conscience mondiale, malgré tous les efforts mis en place par ce même système pour nous diviser.

      • Terran 22 janvier 2010 17:20

        Nul besoin de retourner quoi que ce soit.
        Le système original de crédit productif des états unis fonctionne.
        Ce qui ne fonctionne pas, c’est le système monétariste.

        Lorsque la valeur est indexée sur un bien ou un équipement collectif, un projet à long terme.
        Comme le tunnel sous la manche par exemple.

        Malgré les assauts du système monétariste, il a toujours une valeur.
        Si cette valeur est fixée par l’état, et qu’il émet la quantité d’argent nécessaire à la construction.
        Alors sa valeur grandit dans le temps. Et dès que l’infrastructure est construite la dette est amortie. Par la suite l’économie en tire des bénéfices que l’on peut réinvestir dan des projets à long terme.

        On indexe donc la valeur de l’argent sur un bien commun, utile, immobile, qui ne se dévalorise pas. Donc on indexe à l’avance notre travail sur un bien qu’on va construire.
        Si par malheure le projet prends plus de temps que prévu, ce n’est pas grave, il mettra simplement plus de temps à s’amortir, mais il s’amortira de toutes façons.
        De la sorte, on ne peut tout simplement pas vraiment s’endetter, sauf grosse faute dans un choix technologique, par exemple...

        A nous de savoir cadrer nos priorités.


      • fourminus fourminus 3 février 2010 11:08

        Le retour à l’or comme monnaie est un rêve des ultra-libéraux Hayekiens.
        Leur objectif en promouvant l’or est de supprimer le contrôle de la monnaie par l’Etat. L’Etat, pour mémoire, c’est nous, ou au moins cela devrait...

        Le retour à l’étalon or tel que proposé par les « anarcho-capitalistes » est un pas de plus dans la perte de pouvoir des populations face aux multinationales. Leur idée est qu’à terme des banques privées gèrent des monnaies privées électroniques dérivées de l’or (e.gold). Leurs faites vous plus confiance qu’à l’Etat ?

        Les idées libérales nous ont mené à la crise. Je doute que les solutions des libéraux nous en sorte.

        fourminus


      • Lisa SION 2 Lisa SION 2 22 janvier 2010 13:04

        Bonjour, marlboro, (?)

        " L’Iran, comme l’Irak, n’a pas de moyen de nous attaquer. Mais cela ne nous empêche pas de grimer Saddam Hussein en Hitler des temps moderne, " avec le bon père de famille exemplaire qui ne gaze pas ses populations recluses dans les contreforts du Caucase, cela va être plus difficile à faire avaler.

        La dernière tentative pour sauver le dollar, cela explique ceci, c’est la pharmacie qui a repris le relais en produisant pour quelques centimes des molécules miracles qu’ils revendent aux Etats sous forme de vaccins miracles avec des plus-values exorbitantes, surtout quand il s’agit de placébos...malheureusement, ça a foiré !

        Mais, et qu’est devenue la rumeur au sujet de l’améro ?


        • Lisa SION 2 Lisa SION 2 22 janvier 2010 13:17

          J’oubliais, il y a aussi la drogue, celle qui envahit tous les Etats jusqu’aux plus profondes campagnes, ( non je ne parle pas de campagnes du Vietnam ( opium ), de l’Afghanistan ( opium ) de Colombie par Israël ( Cocaîne ) , mais de nos campagnes ombragées. Ruiner la jeunesse mondiale juste pour redorer l’économie, les traders devront snouffer pour l’oublier...http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/pour-en-finir-avec-la-drogue-57579


        • Bélial Bélial 22 janvier 2010 15:22

          @ Lisa SION 2 : Ron Paul a une discussion avec Aaron Russo dans son documentaire : « America, from freedom to fascism » (je crois qu’ il apparaît aussi dans « Endgame » d’ Alex Jones).
          Dans ces 2 docs on parle de la future monnaie Améro, je suppose qu’en cas d’ effondrement du dollar l’ Améro prendrait le relais.


        • Nometon Nometon 22 janvier 2010 13:05

          Sur le fond, l’économie américaine me fait penser à un garçon de bonne famille, en réalité obèse et violent, qui rackète ses comparses en échange de sa « protection ».
          En clair, un système mafieux, mais à l’échelle globale. La planète est le terrain de jeu.

          On ne peut qu’agréer la conclusion de Ron Paul sur la nécessité de mettre fin à cette immense arnaque :
          « Le plus tôt sera le mieux. »

          Et parce que l’évolution des consciences est presque toujours un préalable aux changements réels, ce texte est à faire circuler largement.


          • libellule 22 janvier 2010 13:19


            QUESTION IDIOTE :

            donc si j’ai bien compris, les US peuvent produire des dollars en quantités illimités et donc, quand ils payent en dollars, c’est un peu comme s’ils ne payaient pas vu que le dollars ne vaut rien. En gros, pour eux, tout est gratuit. OK.

            Mais, par exemple, si l’Iran voulait être payé pour son pétrole en Euros, qu’est ce qui empecherait les US de payer directement en Euros ? S’ils ont plein de dollars, ils peuvent alors aussi les « échanger » contre des Euros pour payer en Euros, non ? C’est juste une question de conversion, et s’ils ont des dollars à l’infini alors il devraient, d’après moi, aussi avoir des Euros à l’infini, non ?


            • Pyo123 22 janvier 2010 13:48

              C’est le principe (mais il ne faut quand même pas exagérer)…
              Et oui… Si les pays demandaient des euros (ou une autre monnaie) les USA devraient acheter de cette monnaie avec leurs dollars => il leur faudrait de plus en plus de dollars pour la même quantité d’euros => le dollars perdrait sa valeur et sa stabilité => ceux conservant des dollars voudraient les échanger contre des euros (de manière à ne pas perdre de pouvoir d’achat) => effet boule de neige => le dollar ne vaut plus rien et tous les américains sont ruinés…

              Sauf erreur de ma part, actuellement la Chine « possède » les USA (elle a en banque, plus de dollars que le « prix » du pays)…


            • libellule 22 janvier 2010 13:59


              et si je ne suis pas stupide, la Chine possède aussi la dette des US ?

              Mais pk la Chine continue de supporter cette politique US en sachant, qu’à la fin, elle va devoir payer l’addition comme les US ...


            • Terran 22 janvier 2010 15:44

              C’est parce que la Chine et la Russie s’accordent pour donner de la valeur a des équipements productifs, ils s’engagent sur des projets à très long terme.
              Ponts, voix ferrées, etc...
              Ils convertissent la dette des USA en avenir pour les populations en quelque sorte.
              Les équipements collectifs ont une valeur sur le très long terme il n’y a même pas besoin de confiance pour la maintenir.
              C’est pour cela que chaque état doit imprimer sa propre monnaie.


            • libellule 22 janvier 2010 20:59

              @Terran,

              J’ai apprécié le fait que vous me répondiez mais j’ai malheuresement du mal à apprécié votre réponse :

              « C’est parce que la Chine et la Russie s’accordent pour donner de la valeur a des équipements productifs, ils s’engagent sur des projets à très long terme.
              Ponts, voix ferrées, etc...
              Ils convertissent la dette des USA en avenir pour les populations en quelque sorte.
              Les équipements collectifs ont une valeur sur le très long terme il n’y a même pas besoin de confiance pour la maintenir. »

              ==> Mais avec quel argent sont financées ces équipements ? Je croyais qu’ils donnaient leur argent au US (dette/bon du trésor) ? Pk ne pas garder leur dollars et laisser les US crêver ?

              A moins qu’ils se débrouillent pour recréditer les US en dollars, dollars que les US vont dépenser en importations chinoises, qui vont ramener plein de dollars à la chine, qui va s’équiper en équipement ET recréditer les US en dollars etc etc etc ?

              « C’est pour cela que chaque état doit imprimer sa propre monnaie. »

              ==> pk ? Il me semble que la Chine imprime son yen elle-même non ? Idme pour les euros de la zone euros non ?


            • Terran 22 janvier 2010 21:16

              la zone € est déjà aux mains de l’empire financier, de la city et wall street.
              Quand vous achetez en Chine, vous achetez en dollars de la city.

              Et vous ne pouvez pas utiliser autre chose.
              Peut-être que cela va vous éclairer !

              Depuis que les barrières de glass steagle ont sauté l’argent ne va plus vers les équipements mais vers la finance. Les Chinois ont donc en partie les mains libres, mais juste en partie.

              L’argent, la Chine l’a, avec son taux de croissance. Ses exportations vers le monde et pas seulement vers les USA, n’oubliez pas que l’Europe achète aussi beaucoup en Chine.


            • libellule 23 janvier 2010 11:11

              merci pour la réponse ;)


            • non666 non666 22 janvier 2010 13:22

              Excellent article.
              Je denonce personnelement ces choses depuis des années.
              Le risque est désormais la creation de « l’euro-dollar » pour etouffer l’effondrement du second en profitant de la credibilité du premier.
              Avec un DSk a la tete du FMI et trichet à la BCE, tout devient possible : Yes they can !


              • Katia Kovasky 22 janvier 2010 21:26

                non666

                Oui et non.
                Actuellement si je prends le FMI, DSK ne sachant pas trop, tout en étant influencé par les USA, il est obligé d’intégrer le BRIC. les créanciers de bons du Trésor dont la Chine, en tête de liste commencent à s’imposer par le BRIC.

                BRIC qui demande à être observé mais peu dans l’opinion publique y font attention.
                http://www.e24.fr/economie/monde/article100991.ece/Les-BRIC-veulent-cimenter-leurs-relations.html

                Sur le BRIC, beaucoup de liens existent.
                Malgré tout le Grand Charles dort-il bien dans sa tombe ?

                @Auteur
                Votre texte est puissant et demande à être relu.


              • Pyo123 22 janvier 2010 13:43

                Bravo pour cet article…
                Le plus drôle c’est que Ron Paul est Républicain !!! smiley
                Pyo


                • Terran 22 janvier 2010 15:52

                  Très bon article, merci pour la traduction.

                  Cela dit Ron Paul a pas tout à fait tout compris.
                  Et il n’apporte pas de vraie solution.

                  Pour percevoir l’intégralité du système monétaire, et de ce qu’a fait Roosevelt, essayez un autre son de cloche.
                  Lyndon Larouche propose une version qui me convient bien mieux.
                  Il fait bien plus référence à l’histoire, et en particuler l’histoire des états unis d’amérique.
                  Pourquoi et comment ils se créer.
                  Ron Paul oublie de parler de la guerre de secéssion, la création monétaire étais le coeur du combat de cette guerre. L’Empire Britanique a été jusqu’à couper les USA en deux.
                  D’un coté il fallait que la monnaie soit émise par le peuple, de l’autre il fallait qu’elle soie le fruit de l’empire.

                  L’empire, n’est pas celui des USA, mais celui de wall street et de la city en particulier.
                  D’où l’importance de reprendre notre droit à frapper monnaie.


                  • Terran 22 janvier 2010 15:57

                    J’ajoute d’ailleurs que vous avez la preuve sous les yeux dans l’article.

                    -un dollar US original, émis par le peuple américain, donc ayant valeur car représentant une quantité de travail d’un américain.

                    -Et en dessous, le dollar du système monétariste, analyser les billets, ils sont différents.
                    Le dollars ou est représenté une pyramide est un dollars de la city.

                    Lequel de ses deux dollars à permis à l’humanité de s’équiper et de progresser ?


                  • Maldoror Maldoror 22 janvier 2010 17:25

                    @ Terran : oui je suis également au fait de Larouche et de son représentant français Cheminade - dont le site Solidarité & Progrès met d’ailleurs à disposition des dossiers bien fournis sur tous ces sujets.

                    Pour Ron Paul, j’ai pris ce texte essentiellement pour ses vertus descriptives et didactiques, plus que pour les solutions à apporter, mais il n’est peut être pas totalement exhaustif c’est possible.


                  • Terran 22 janvier 2010 17:41

                    Il est de certaines précisions qu’il faut porter en avant. Mais je réhitère, votre article est très bon, c’est Ron Paul qui l’est pas.

                    Et en fait, les américains, les vrais, le peuple, connait quand même son histoire et d’où ils viennent. C’est pour cela que malgré les jolis discours de Paul, ça accroche pas. Ses propos manquent de cohérence.
                    J’aurais tendance à croire qu’il cherche à noyer la poisson. Il pourrait être un joujou de wall street lui aussi, que cela ne m’étonnerais pas.
                    C’est toujours utile de pouvoir faire diversion à certains moment, comme en ce moment par exemple.
                    Il a au moins le mérite d’éveiller la curiosité pour certains.


                  • Maldoror Maldoror 22 janvier 2010 19:37

                    @ Terran : il ne faudrait tout de même pas résumer les vues de Ron Paul à cet article comme tu sembles le faire pour en tirer des conclusions hâtives. Il me semble qu’il s’est opposé au renflouement des banques lors de la crise, il s’oppose au système de la Fed et à Wall Street. Donc parler de suite de false flag me semble abusé.


                  • Terran 22 janvier 2010 20:41

                    Si il s’est opposé aux banques à la façon de sarko en France, ceci expliques peut-être cela...

                    Il n’y a rien d’abusif, je relève le fait qu’il ne parle pas de la guerre de sécession, alors que c’est un évènement clef. Et c’est là que tout s’est joué. Donc, je restes sur mes gardes.

                    Cela ne coute rien d’être vigilant.


                  • fourminus fourminus 3 février 2010 11:14

                    @ Terran : pouvez vous nous en dire plus sur le lien guerre de session/monnaie ?


                  • DESPERADO 22 janvier 2010 15:59

                    Les américaisn sont les maîtres de l’illusion.
                    Ils vous donnent l’impression qu’ils sont dans la merde , alors que c’est nous qui le sommes.
                    Le dollar ne périclitera pas et les chinois sont d’accord.
                    D’une part du fait du niveau du dollars par rapport à l’euro et surtout du fait d’accords tacites entre chinois et usa via les bons du trésor.
                    Ou alors ce serait une déclaration de guerre.


                    • perlseb 22 janvier 2010 18:49

                      Certains chinois disent quand même qu’aller mettre leurs marchandises au fond de l’océan ou aller les échanger contre des dollars sans valeur revient au même.

                      Oui, il y a bien une guerre. La Chine commerce de plus en plus avec les pays d’Amérique du Sud, jusque là, chasse gardée des USA. Leur avenir dépend directement de cette guerre : est-ce que la CIA va renverser tous les gouvernements qui ne lui plaisent pas, comme avant, ou est-ce que ces pays vont maintenant lui résister (Chavez est un bon indicateur pour cette guerre).


                    • Terran 22 janvier 2010 16:05

                      Plus j’y pense et plus je me dis que Ron Paul appartiens vraiment au passé.

                      L’or n’est pas la seule valeur universelle.
                      Un équipement collectif a valeur universelle.
                      Un pont est un bon exemple.

                      En poussant la réflexion, même la tour Eiffel a valeur universelle.
                      Remontons dans le temps.
                      Imaginons l’effet produit dans le monde qui voit une telle structure en acier aussi résistante, aussi robuste.
                      Elle apporte quelque chose à l’humanité, c’est difficilement chiffrable, mais cela a de la valeur.

                      Elle aura incité et fait savoir que l’acier est une valeur sure en construction et robuste qui plus est. Avec en prime l’art et la manière pour en extraire le meilleur.

                      Nul le peut dire que c’est sans valeur, dès lors que c’est productif, cela a de la valeur.
                      L’or n’est pas la seule valeur universelle.


                      • Philippe95 22 janvier 2010 21:22

                        Je pense que valeur doit être traduit ici au sens de monnaie ou plus exactement « représentation d’une richesse ». Ce que vous évoquez n’est pas la représentation d’une richesse mais cette richesse elle-même.


                      • Terran 22 janvier 2010 21:35

                        Non, justement, le valeur ne dois pas être perçu en tant que monnaie, mais en tant qu’utile à la collectivité.
                        Ensuite viens la richesse, un pont a première vue n’est qu’un pont, mais il permet de relier deux pôles qui vont s’enrichir.

                        Il a plus de valeur que la valeur intrinsèque au niveau construction. On doit accorder au pont une valeur en sus. Le pont va engendre des richesses sur le long terme.
                        Ces richesses sont elles limitées ?


                      • h2b1 22 janvier 2010 16:17

                        merci TERRAN, 15:52 - 15:57 et pour votre conclusion : L’ETAT DOIT POUVOIR BATTRE MONNAIE, quyi elle sera appréciée selon ce que celle ci vaut (en terme de productions, de bien être etc...


                        Merci pour ce bel article, et l’exerpt de de Gaulle est bien venu !

                        • Terran 22 janvier 2010 17:06

                          Absolument, pour aller encore plus profondément, seuls nous l’état est capable de donner de la valeur a notre travail collectif.

                          Le système monétariste n’a pas en main les données sur les encours de notre état, nos besoins, notre direction.
                          Il n’y a que nous autres qui pouvons donner de la valeur a l’argent, il n’y a que comme cela que nous pouvons nous faire confiance.

                          La confiance n’est pas une variable d’ajustement, elle est, ou elle n’est pas, c’est un sentiment.


                        • ZEN ZEN 22 janvier 2010 17:00

                          Excellent article
                          Etonant qu’il soit su peu fréquenté


                          • yoananda 22 janvier 2010 18:00

                            Énorme ce texte de Ron Paul, il rassemble de manière concise beaucoup d’information capitale !

                            Aujourd’hui les USA sont menacés à plusieurs titres :
                            * le pic oil qui est survenu en 2007
                            * leur armée de patachons qui ne vaut plus rien sur le terrain et coute très cher
                            * la chine qui à la main mise sur les terres rares
                            * le volte face mondial face au capitalisme
                            * la décadence du peuple malade de ses excès et de son « rêve »

                            Il n’y a aucune chance qu’ils se relèvent, cumulant trop d’handicaps.
                            Effectivement, l’AMERO ou (j’ai oublié le nom) l’intégration de l’Europe dans la zone commerciale américaine sont envisagés pour pallier à la mort programmée du dollar.

                            Dans tous les cas, nous, le peuple, nous ferons les frais de ces manigances si nous nous laissons faire par les gros bonnets.


                            • ELCHETORIX 22 janvier 2010 20:24

                              @ L’ auteur 
                              Merci pour votre article qui consiste à la traduction du discours de RON PAUL .
                              Cela confirme que l’EMPIRE est composé de la haute finance de WALL-STREET ainsi que de la CITY de LONDRES qui tirent « les ficelles » de l’économie mondiale depuis belle « lurette » .
                              L ’ IRAN est ainsi diabolisée , car les responsables de ce pays veulent continuer leur commerce international en euros et non en dollars .
                              Jusqu’à quand , cet EMPIRE va continuer ?
                              Cordialement .
                              RA .


                              • Terran 22 janvier 2010 20:44

                                Cela s’arrêtera lorsque les états souverains reprendrons droits à battre monnaie.


                              • Philippe95 22 janvier 2010 21:08

                                Excellent article, en effet. Je ne l’ai pas lu ici, l’ayant lu en VO sur son site en 2007, mais chapeau bas pour la traduction : J’avais eu envie de la faire à l’époque mais l’ampleur de la tâche m’a effrayé.
                                Ce texte est époustouflant de précision et d’une grande qualité pédagogique. Je me souviens d’avoir pensé à l’époque qu’à défaut d’avoir le courage de corriger, les USA possédaient encore des gens clairvoyants sur ce qui se passait (et se passe encore). Oser écrire et publier ça est révélateur d’un grand courage quand on est un élu. Il est bien dommage qu’il n’y aie pas plus de ses concitoyens qui le lisent et méditent.


                                • Maldoror Maldoror 22 janvier 2010 21:37

                                  Oui, les américains sont traditionnellement des défenseurs de la liberté d’expression, mais leur establishment est gangréné et les citoyens se font laver le cerveau par leurs médias.
                                  Chez nous la propagande est peut être moins grossière mais le politiquement correct règne, on attend encore un député qui fasse passer autant d’informations et de vérité au grand public...


                                • Maldoror Maldoror 22 janvier 2010 21:26

                                  @ Elchetorix :
                                  merci à vous.
                                  Concernant l’Iran - comme tout le moyen orient d’ailleurs - il faut corréler le facteur-dollar avec deux autres :
                                  1) un facteur « américanocentré » qui est d’assurer l’approvisionnement en matières premières, au profit des USA, des lobbys pétroliers (très présent dans la famille Bush même) et pour contenir les puissances rivales ;
                                  2) un facteur « israëlocentré » et qui parce qu’il ne se fonde pas entièrement dans « l’intérêt » de l’amérique doit être distingué, - au moins pour la forme - (des vues divergentes existent sur la stratégie à adopter dans cette région vis à vis d’Israël ; de puissants lobbys promeuvent les intérêts israéliens outre atlantique ; pour illustrer la complexité des relations on peut évoquer l’affaire de l’USS Liberty, navire de renseignement yankee qui durant la guerre des six jours fut bombardé sans scrupules par les israéliens (scandale étouffé et dont les victimes demandent encore aujourd’hui qu’on en tire les conséquences quant aux relations avec ce pays) : soutenir Israël, enclavé dans le monde musulman, en remaniant la région à son avantage.
                                  La survie de cet Etat nécessite sa suprématie sur la région, pour des raisons démographiques Israël doit à tout prix maintenir une immigration, l’Irak nationaliste de Saddam (visant à l’unité de la nation arabe) tout comme l’Iran disposant d’une arme nucléaire réduirait à néant leur objectif en entravant cette immigration.
                                  Pour rejoindre les intérêts américains, Israël stratégiquement fait office de base avancée qui leur permet de contrôler militairement la région.

                                  Enfin, et pour faire le lien avec cet article et le rôle du dollar, on connait l’importance des lobbys pro-israeliens aux Etats-Unis, l’écriture de cet article - la position exceptionnelle qu’on acquis les USA par le biais de leur monnaie - m’apporte un éclairage sur l’intérêt que peut avoir Israël de détourner cet avantage par le biais desdits think tank. On sait que les Etats-Unis ont gracieusement financé Israël, à l’instant dans les chroniques du choc des civilisation d’Aymeric Chauprade je lis ceci qui coïncide justement avec la fin de la convertibilité dollar-or par Nixon en 1971 : Sur le parrainage des USA vis à vis d’Israël, Chauprade dit ceci : « c’est la ligne Kissinger qui triomphe. Entre 1970 et 1971, après la visite de Golda Meir à Washington, les crédits militaires américains à Israël passent de 30 millions de dollars à 545 millions (...) ».

                                  On pourrait même rajouter le cas Maddof comme exemple, on dit qu’il aurait planqué l’argent escroqué notamment en direction d’Israël...


                                  • ELCHETORIX 22 janvier 2010 21:53

                                    Merci maldoror , je savais bien que la situation géopolitique mondiale et plus particulièrement au Moyen-Orient est liée à l’EMPIRE monétaire , politique et militaite du capitalisme économique , financier et industriel pratiqué par les nés-cons et leur mondialisme hégémonique de leur système sur tout la planète .
                                    Une opposition se dessine , avec les pays du BRIC et ceux de l’ALBA .
                                    Cordialement
                                    RA .


                                  • tvargentine.com lerma 22 janvier 2010 22:23

                                    Encore un article d’une théorie du complôt déconnecté d’une réalité économique

                                    Le dollar domine l’économie mondiale et il tient les chinois par les c...

                                    Ou se trouve le danger du dollar ???? 

                                    Seul le dollar pour des pays en dehors de la zone euro,reste la seule valeur refuge quand les monnaies locales dévaluent

                                    http://www.tvargentine.com


                                    • Terran 22 janvier 2010 22:42

                                      Non Lerma, les Chinois ont l’avantage sur les USA.

                                      Si la Chine décide d’un coup de relever sa devise, les USA s’effondrent, ils ne pourront plus acheter leurs propres technologies...
                                      Stratégiquement, la Chine a un avantage énorme, elle possède l’industrie les machines et le savoir des USA.

                                      Ce n’est pas dans l’intérêt des USA de faire couler la Chine, ils y perdraient tout.

                                      Tu commentes à cet instant car le dollar a très vite remonté, le problème, c’est que c’est artificiel, l’argent qui permet cette remontée n’a aucune valeur vers du physique.
                                      C’est un très mauvais signe.


                                    • Le péripate Le péripate 22 janvier 2010 22:40

                                      J’ai déjà noté que le libertarien Ron Paul était utilisé à destination d’un public plutôt conquis d’avance aux thèses gauchistes du monde, basées sur d’obscures forces décrites tantôt comme militaires, tantôt comme politiques.

                                      C’est assez surprenant, cet homme s’il s’exprimait en France serait certainement traité de nazi, extrême- ultra-néo- libéral.

                                      Marrant.

                                      Il est vrai que la critique libertarienne de la monnaie fiduciaire est radicale. En surface, cette critique et la paranoïa gauchiste se ressemble.

                                      Enfin, au moins Ron Paul se fait connaitre. Mais à côté de lui, Reagan est un socialiste... français.


                                      • Christoff_M Christoff_M 23 janvier 2010 06:02

                                        "Mais le peuple le fit toujours, et signifiait son mécontentement. Cela poussa les gouvernants à rechercher davantage d’or par la conquête d’autres nations. Les gens s’accoutumaient à vivre au dessus de leurs moyens, appréciant le pain et le cirque"...

                                        l’histoire n’a pas changé, vous remplacez le cirque par des sports dits populaires fortement médiatisés, et le travail à temps partiel se généralise ainsi que des salaires de base inférieurs à 1000euros, qui vont remplir leur caddies chez les vendeurs de merde à bas prix !!

                                        tandis que la caste supérieure, de plus en plus riche, politiques, médias, grands patrons ou membres joyeux des conseils d’administration des grands groupes, se payent des croisières, des voyages, des 4*4, des villas, de plus en plus somptueuses, nous y sommes...

                                        Ça y est, j’ai compris !! je croyais notre sarkomaniaque président descendant de Napoléon, (voir Max Gallo), ou de Louis XIV (voir Gaino), mais non, j’avais tout faux...

                                        En fait il descend des dictateurs romains, s’il appelle son futur enfant Jules on sera fixé, après Louis qui étudie à Abou Dabi, aux frais de la princesse... Heureusement que la France dort, si elle voyait ou va son or !!


                                        • Christoff_M Christoff_M 23 janvier 2010 06:14

                                          A ceux qui croient encore que la gouvernance mondiale n’existe pas...

                                          pourquoi s’emparer d’ Haiti pour reconstruire des pistes flambant neut qui serviront d’escale à l’US Air Force entre autres...

                                          pourquoi avoir fait nommer à la tete du Chili un avocat de droite passé par Harvard, nous avons le même genre de type en Colombie...

                                          Or qui dit avocat passé par Harvard, dit qu’il n’y a pas de hasard, le hasard et la chance sont bons pour les simplets....

                                          Je ne rêve pas ou je vois un plan d’encerclement progressif de Chavez et Morales, comme Ahmadinejad s’obstine à ne pas réagir aux provocations sionistes relayées par les éminences grises pseudo chrétiennes d’Obama...

                                          et maintenant par notre cher président Sarkozy, Kouchner, Lellouche... toutous aux ordres des précédents, qui croit y gagner mais qui se fait manœuvrer comme un débutant, il ne suffit pas d’avoir un badge et une call girl de luxe pour être président, encore faut il avoir un cerveau... et cela ne s’acquiert pas en faisant du copié-collé, en imitant (mal) les autres ou en écoutant sa cour de cire pompes prétentieux....


                                        • Des Geeks et des lettres Des Geeks et des lettres 23 janvier 2010 14:23

                                          La guerre en Irak est indisossiable du président Bush et des lobbies qui se trouvent derrière lui (comprenez par là les gros sous). D’une manière générale, le contrôle de l’exécutif, dans les pays occidentaux, a tendance à s’affaiblir. Un homme seul au pouvoir, ça fait peur. Une seule tête aux commandes de tout un Etat, est-ce cela le visage d’une démocratie ? C’est ce que je me demande dans cet article : http://bit.ly/5OM55q. Bonne continuation à votre site ! 


                                          • Martin D 25 janvier 2010 10:57

                                            ce week-end, j’ai visualisé des videos d’eric laurent, jovanovic et pierre hillard :

                                            ils affirment clairement que les puissances bancaires ont pris le pouvoir depuis longtemps et que les francs-maçons détiennent les postes les plus influents et les plus importants dans la société occidentale et arabe (et oui, il y a aussi des arabes francs-maçons !)

                                            ils n’ont pas dit quel était l’objectif de tout ceci, mais ils ont fait remarquer que leur seul objectif aux gvnmt us est de garder leur leaderchip par tous les moyens légaux ou illégaux.

                                            sur agoravox.tv vous aurez quelques videos sur eux
                                            vous pouvez aussi ecouter radio ici et maintenant

                                            vous comprendrez pourquoi on cherche tant à nous controler de differentes manières, y compris avec la peur.

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