Ce n’est pas directement en lien avec l’article, mais je le poste ici, parce que c’est le dernier billet.
Je viens de découvrir un blog hautement intéressant d’un journaliste
suisse, qui fait du politiquement incorrect, mais pas forcément dans le
domaine qui nous concerne ici.
toutefois, j’ai pu trouver cet article :
L’homme s’appelle Philippe Barraud et son site commentaires.com
Vaud le détour..
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donc l’article :
Des profs d’Histoire britanniques refusent d’enseigner l’Holocauste et les Croisades, pour ne pas froisser les élèves musulmans.
On peut appeler cela de la suradaptation. Généralement elle est le
fait d’immigrés qui, soucieux de s’intégrer parfaitement, en font un
peu trop et adoptent non seulement les coutumes, mais aussi les travers
de leur nouveau pays de résidence. Par exemple, on rencontre souvent en
Suisse des Italiens et des Espagnols particulièrement hostiles aux
nouveaux immigrants.
Au Royaume Uni ce sont les enseignants qui font, eux, de la
suradaptation, par rapport à une population musulmane qui demeure
minoritaire, mais dont le poids psychologique sur la société est
immense. Ainsi, il est probable que peu de musulmans aient protesté
contre l’enseignement de l’Holocauste et des Croisades : les enseignants
ont pris les devants, gommant de leurs cours d’histoire tout sujet de
controverse.
Et c’est l’un des aspects les plus détestables et les plus dangereux
de cette affaire, révélée par une étude gouvernementale dans les
écoles. En effet, le rapport officiel apporte une caution implicite à
cette censure de l’Histoire, en disant que dans certaines
circonstances, les professeurs ne voulaient pas se lancer dans des
« versions de l’Histoire fortement controversées ou connotées ». On a
bien lu le mot « version » ! L’Holocauste ne serait donc qu’une « version »
de l’Histoire, autrement dit, un fait incertain et contestable, qui
supporterait diverses interprétations !
Soixante ans après les faits, et alors que la négation de la Shoah
est devenue une sorte de mondanité anodine (le président iranien en
fait un leitmotiv), cette démission de certains enseignants
britanniques est d’une lâcheté sans nom. Mais elle est aussi et surtout
une faute professionnelle : comment admettre que dans un pays
démocratique, les profs d’Histoire puissent prendre la liberté, inouïe,
de censurer des événements fondamentaux de notre passé, alors même que
cet enseignement est obligatoire ? Comment les élèves pourront-ils
comprendre le présent, si les enseignants font l’impasse sur des
moments aussi forts que les Croisades et L’Holocauste ? Et pourquoi par
sur l’histoire coloniale britannique, tant qu’à faire ?
C’est en tout cas une leçon à méditer, dans notre réflexion
collective sur l’immigration. Parce que nous sommes pétris de bons
sentiments, nous croyons devoir abdiquer nos valeurs pour ne pas
froisser les nouveaux arrivants, avant même qu’ils ne le demandent. Et
vous verrez qu’on jour, on camouflera les croix chrétiennes, on soudera
les cloches des églises, pour ne pas importuner ceux que ces symboles
pourraient déranger. Ce jour-là, nous pourrons nous demander pourquoi
nous existons encore, car nous aurons liquidé notre civilisation, et
notre dignité avec.