Violence des jeunes : Absence de sagesse et irresponsabilité vis-à-vis des policiers
La violence se justifie-t-elle par rapport à la sagesse ? Je ne le crois et le partage pas, malgré le fait que j’ai pu agir violemment dans le passé. Je n’ai jamais fait partie de bande, encore moins de clans spécifiques. Y a-t-il une raison pour que à chaque fois qu’un problème sociétal impliquant des jeunes désoeuvrés et la police quelle qu’elle soit, nationale ou municipale, pour que la faute ou présumée telle tombe sur le dos de ces corps constitués ou institutions ? La sagesse et l’objectivité font alors défaut, et l’objet devient de savoir quels sont les torts de la police. Il ne vient pas à l’esprit de se demander quelles sont les diverses fautes des jeunes ? Les médias (en particulier la télévision) ne jouent pas souvent un rôle éducateur ou pondérateur, ils n’essaient pas d’être objectifs et jouent plutôt un rôle d’incendiaires, ce qui attise les comportements de certains idiots.
Je suis parent et j’imagine que cela doit être difficile de perdre un enfant. Néanmoins je reste également lucide pour me demander que peut bien faire un jeune homme dehors avec d’autres potes à lui à une heure avancée de la nuit sur une voie de circulation sans phare ? Comment fait-on, en connaissance de cause pour se mettre sur un engin prévu pour deux à trois dessus ? Là, il s’avère que ce sont les protagonistes qui ont eu des soucis, dramatique pour l’un, et très grave selon les éléments du procureur pour les autres. Je suis sidéré de constater le manque de sagesse des différentes personnes qui s’expriment. Il fallait les laisser faire selon leurs propos et venir les appréhender à la maison après, parce qu’ils étaient connus. Je me demande où se trouve l’Etat dans ses droits ? Ces derniers s’ils avaient été responsables de la mort d’innocentes personnes, y aurait-il eu une quinzaine de voitures incendiées ? Non, je n’y crois pas, parce que les barbares et autres « couillons » qui ont brûlé les voitures, ne veulent que se faire remarquer, ils ne produisent rien de bon. Ils veulent le CHAOS. Il est triste de déplorer la mort de toute personne, néanmoins il ne faut oublier qu’en agissant dangereusement, on joue avec sa vie. Combien de familles chez nous peuvent se plaindre de jeunes qui ont occasionné la mort des leurs ? Ces jeunes, soi-disant scandalisés par ce qui s’est passé dans cette ville de WOIPPY, devraient prendre la peine de lire et de s’informer sur les drames occasionnés en France chaque année par des jeunes se comportant comme ceux qui ont eu un accident de scooter. Ils verraient l’ampleur des dégâts sur des humains et par contre je ne sais s’ils comprendraient la tristesse qu’ils peuvent occasionner dans ces foyers ou personne ne va incendier la voiture d’autrui, où personne ne va réaliser une vengeance expéditive. La sagesse et la douleur se reconnaît dans ces familles, car elle compte bien souvent sur la justice pour qu’elle fasse réparation, malheureusement, rien ne se produit. Les jeunes qui ont incendié les voitures devraient faire profil bas et réfléchir sur leurs comportements futurs.
J’axe ma réflexion sur la violence en usant du terme d’usage la sagesse devrait poindre souvent dans ces moments chocs. La sagesse, reste vague, elle est quand on veut bien lui reconnaître une valeur, un terme extrêmement difficile à cerner. Si nous souhaitons la préciser, elle évoque une sorte d’attitude dans la vie qui revient à une utilisation juste, moralement valable de l’expérience. D’aucuns ironisent sur la sagesse. Quel lien faut-il instaurer entre la violence et la sagesse. Notre société française sous ses aspects lisses, est violente voire très violente. Nous observons au quotidien la violence sur tout et partout (au travail, en s’y rendant, à l’école, au collège, au lycée, chez le médecin, etc…). Nous voyons la violence dans les paroles, les actes, la révolte, dans les manifestations et la violence ne cesse de ressurgir dans la brutalité des relations. La violence est dans les invectives que les individus s’envoient, sous la caution psychologique selon laquelle, il ne faudrait rien réprimer. La violence est là dans le mépris du snob pour le pauvre type qui vit dans la misère. Elle est présente dans le rejet du monde adulte de l’adolescent. Tout cela amène à se demander s’il est judicieux de considérer que la société (notre système de société occidentale ) est la cause de la violence (celle qui existe chez nous), il n’y a qu’un pas que l’on franchit assez vite ; et c’est une tendance typique de notre époque que de rejeter la cause de la violence sur les conditions économiques, la rivalité des classes sociales etc.
Faut-il donc prendre la violence de ces jeunes, comme un moyen d’expression, faute de se trouver incompris. Je répondrais NON, car ce serait de nouveau trop simple. On ne peut assimiler les violences ou comportements violents à une réponse concrète qui ferait vivre les jeunes de tout type en manque d’attention. Je dirais dans ce cas que ces derniers sont des passionnés de ces agissements. Les passions ont la particularité de faire vivre les hommes et la sagesse se positionne comme l’attitude qui le fait durer et perdurer. La violence pourrait paraître étrange si elle était assimilée à une maxime. : « procurez-vous une passion de quelque chose, (l’argent, la politique, la mode, le sport, le cinéma, l’amour ou le théâtre etc.), consacrez-vous à elle à corps perdu. En ce qui concerne la sagesse, on y reviendra… et on s’en fiche.
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