Petite piqûre de rappel concernant le « caractère particulier » de Nicolas Sarkozy :
D’après des policiers cités par l’AFP, Nicolas Sarkozy
a piqué une colère, mercredi dernier à Bobigny, face aux principaux
responsables de la police en Seine-Saint-Denis. Le ministre de
l’Intérieur les avait réunis à huis-clos après la divulgation d’une
note du préfet sur la délinquance dans le département. Le Canard
enchaîné du mercredi 27 septembre relate également les propos d’un des
fonctionnaires présents à cette réunion : "Nicolas Sarkozy a
invectivé à coup de « crétins ! », « connards », « incapables »’ les
personnalités présentes. Des insultes démenties en revanche par
d’autres policiers présents. « Il était intenable », poursuit le
fonctionnaire au Canard, "il s’est mis à hurler, à prononcer des mots
très durs et blessants".
Un autre policier rapporte à l’AFP : « C’était
assez hard. Nicolas Sarkozy était très excité et énervé par la
publication de la note du préfet. Il a eu des mots durs, moralisateurs,
mais il n’a pas été grossier ». Nouvel Observateur, 27 septembre 2006
Selon Le Canard Enchaîné du 13 décembre 2006, pendant l’émission Ripostes (animée par Serge Moati qui a bien confirmé par la suite cet incident), diffusée dimanche dernier, un juge, M. Portelli, avait « osé »
dire à Sarko que ses chiffres sur la délinquance étaient faux et
mensongers.
Après l’émission, Sarkozy lui saute dessus, fou de colère,
et lui dit : « M. Portelli, je n’ai jamais vu un juge comme vous, je n’aimerai pas être jugé par un magistrat comme vous ! » Et Portelli de répliquer : « M. Sarkozy, je n’aimerai pas être citoyen si vous êtes élu président de la République en 2007 ! »
Et tout en disant ça, le juge, qui mesure plus d’1m80, tapote l’épaule
de Sarko. C’est la goutte d’eau pour Nicolas qui frise la crise
d’hystérie en hurlant comme si Portelli avait la peste : « Ne me touchez pas, ne me touchez pas !!! » et se casse.
Source : http://www.betapolitique.fr/Sarkozy-le-chef-de-gang-00601.html