Comme
vous le savez, il est très facile à l’administration de
prouver qu’une carte d’identité, déjà acquise et renouvelée,
est fausse, sauf à croire qu’elle aurait détruit toutes ses
archives et qu’elle serait incapable de savoir si ces
archives corroborent ou non la demande de la personne déjà
française.
C’est
ce retour à la case départ qui est stupide et/ou qui
dénonce
1)
soit l’incapacité de l’administration à prouver
quoi que ce soit, à propos de papier officiels
délivrés antérieurement , c’est à dire son
incompétence
2)
soit sa volonté de nuire sans preuve à la dignité de la
personne.
3)
soit, celle, xénophobe, de de la loi, de distinguer entre les
bons (vrais) et les mauvais (faux) français, ce qui nous
renvoie à une époque peu glorieuse de notre histoire.
Imaginons
qu’une carte d’identité valide ait été obtenue à la
faveur d’une preuve douteuse, elle n’en reste pas moins valide,
sauf si l’état démontre le contraire, puisque c’est lui
qui l’avait délivrée. La charge de la preuve lui incombe
donc et le doute doit profiter à la personne ; c’est un
principe fondamental du droit. Ainsi, puisque le seule
identité française au sens juridique, qui seule doit être prise
en compte ici, est celle conférée par une carte d’identité
légalement valide , cette identité n’a plus à être contestée
sinon par une procédure dont les éléments juridique de
contestation éventuelle relève de l’état qui aurait
à réexaminer sa décision antérieure au regard
des papiers à fournir et conservés selon le droit de l’époque
et de lui seul.
Une
demande de renouvellement n’a pas à être traitée comme une
nouvelle demande, sauf suspicion légitime quand à la validité de
la délivrance antérieure, et encore : Ce qui est
fait est fait : aucun jugement (et la procédure de la
nationalité peut être considérée comme tel) ne peut être
contesté sur une même affaire sans nouvel élément de preuve de
la part de celui qui conteste.