L’amour humain a ses caractéristiques et ses privilèges. Les femmes et les hommes n’obéissent pas aux saisons et à un rythme étroit, mais aiment à toute époque de l’année. Elles et ils connaissent les délicieuses langueurs qui suivent le baiser et les embrassements et leurs douces variantes. Leur corps est sensible par toute sa surface.
Amour : Littré dit : « Sentiment d’affection d’un sexe pour l’autre. »
définition un peu trop étroite et qui tranche, d’un dogmatisme sournois, une grave question.
Que ça plaise ou déplaise : il y a eu, il y a, il y aura des amours entre personnes du même sexe. Ces amours peuvent rencontrer une opinion publique railleuse dans certaines contrées - ou pire, l’intolérance vis-à-vis de ces personnes... suivie d’une condamnation à mort dans des pays où le fanatisme religieux règne.
Admettre le principe de la liberté de l’amour, c’est reconnaître l’égalité parfaite de l’homme et de la femme devant une morale unique ; c’est revendiquer hautement pour tous, comme pour moi-même, le droit d’aimer qui nous plaît, suivant le mode qui me convient, sans autre condition que la réciprocité du désir.
Amour : terme le plus incompris et ayant subi le plus d’humiliations, de déformations, de falsifications. On lui fait exprimer bien souvent le contraire de ce qu’il signifie.
L’amour que nous éprouvons pour des êtres proches de nous, auxquels nous sommes liés, révèle à l’examen quelque chose de plus que le désir de la jouissance par la possession, surtout lorsque ne sont en jeu ni la passion érotique ni l’ardeur sexuelle.