Tous vivaient en paix disent les menteurs ou incultes, voilà un texte de Chateaubriand qui dépeint la réalité que les propagandistes travestissent :
« Au milieu de cette désolation extraordinaire, il faut s’arrêter un moment pour contempler des choses plus extraordinaires encore. Parmi les ruines de Jérusalem, deux espèces de peuples indépendants trouvent dans leur foi de quoi surmonter tant d’horreurs et de misères. Là vivent des religieux chrétiens que rien ne peut forcer à abandonner le tombeau de Jésus-Christ, ni spoliations, ni mauvais traitements, ni menaces de la mort. Leurs cantiques retentissent nuit et jour autour du Saint-Sépulcre. Dépouillés le matin par un gouverneur turc, le soir les retrouve au pied du calvaire, priant au lieu où Jésus-Christ souffrit pour le salut des hommes. Leur front est serein, leur bouche riante. Ils reçoivent l’étranger avec joie. Sans forces et sans soldats, ils protègent des villages entiers contre l’iniquité. Pressés par le bâton et par le sabre, les femmes, les enfants, les troupeaux se réfugient dans les cloîtres de ces solitaires. Qui empêche le méchant armé de poursuivre sa proie, et de renverser d’aussi faibles remparts ? La charité des moines : ils se privent des dernières ressources de la vie pour racheter leurs suppliants. (…)
Tandis que la
nouvelle Jérusalem sort ainsi du désert, brillante de clarté, jetez les
yeux entre la montagne de Sion et le Temple ; voyez cet autre petit
peuple qui vit séparé du reste des habitants de la cité. Objet
particulier de tous les mépris, il baisse la tête sans se plaindre ; il
souffre toutes les avanies sans demander justice ; il se laisse accabler
de coups sans soupirer ; on lui demande sa tête : il la présente au
cimeterre.
Si quelque membre de cette société proscrite vient à mourir, son compagnon ira, pendant la nuit, l’enterrer furtivement dans la vallée de Josaphat, à l’ombre du Temple de Salomon. Pénétrez dans la demeure de ce peuple, vous le trouverez dans une affreuse misère, faisant lire un livre mystérieux à des enfants qui, à leur tour, le feront lire à leurs enfants. Ce qu’il faisait il y a cinq mille ans, ce peuple le fait encore. Il a assisté dix-sept fois à la ruine de Jérusalem, et rien ne peut le décourager ; rien ne peut l’empêcher de tourner ses regards vers Sion. Quand on voit les Juifs dispersés sur la terre, selon la parole de Dieu, on est surpris sans doute ; mais, pour être frappé d’un étonnement surnaturel, il faut les retrouver à Jérusalem, il faut voir ces légitimes maîtres de la Judée, esclaves et étrangers dans leur propre pays ; il faut les voir attendant, sous toutes les oppressions, un roi qui doit les délivrer. (…) Les Perses, les Grecs, les Romains ont disparu de la terre : et un petit peuple, dont l’origine précéda celle de ces grands peuples, existe encore sans mélange dans les décombres de sa patrie. Si quelque chose, parmi les nations, porte le caractère du miracle, nous pensons que ce caractère est ici. »
(François-René de
Chateaubriand, Itinéraire de Paris à Jérusalem et de Jérusalem à
Paris, Paris, Le Normant, 1811, t. III, pp. 45-48.)
28/01 14:19 - DESPERADO
@rouchalinga Les indiens d’amérique ont malheureusement été exterminé par les démocrates (...)
27/01 13:20 - LIBERTE
26/01 20:09 - LIBERTE
1. L’Union européenne, comme les Etats Unis, oblige toujours les peuples à organiser des (...)
26/01 18:50 - raymond
mdr, sur cet article je vois sion=0 le reste du world = 5 rien que de banal (...)
26/01 16:20 - DESPERADO
Tel Aviv, c’est une ville qui portait le nom de Jaffa avant la colonisation (...)
26/01 15:51 - ELCHETORIX
C’est sur l’Aloïs , que si dans ces meetings , il y a des relents de nazisme , il (...)
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