@l’auteur
Votre sujet me paraissait interressant mais je constate que vous reprenez essentiellement les arguments en faveur de votre opinion.
« Redonnons pour finir la parole aux femmes concernées. » et vous citez une femme de ni putes ni soumises. Il eut été utile de citez également des femmes qui portent la burqa.
Lorsque Madame Badinter argumente pour faire valoir une interdiction de porter la burqa qu’il n’existe pas de vêtement pour le visage, l’on assiste là à une mauvaise foi manifeste (dommage cette femme a toujours fait preuve d’intelligence pourtant). Parcequ’alors lorsqu’il s’est agi de lutter pour que les femmes portent des pantalons ou des costumes cravates, ces qui souhaitaient l’interdire auraient pu bêtement exprimer qu’il n’existait pas de costume cravate ni de pantalon pour femme.
d’autant que l’on peut considérer que le voile intégriste et la burqa sont des vêtements du visage.
Vous voulez absolument faire croire que votre opinion serait inspirée de l’humanisme de l’esprit des lumières et que vous opposant seraient de vilains méchants libéraux.
De plus vous mentez quand vous insinuez que votre opinion humaniste inspire la constitution alors que les droits de l’homme font partie intégrante de la constitution.
En France, le suicide est légale donc l’immolation aussi. Considérer une liberté individuelle ne signifie pas qu’on soutient ou incite à l’acte.
"Or, c’est une argutie à courte vue car elle oublie que des droits
peuvent s’avérer incompatibles entre eux dans certaines situations. Ce
qui est précisément le cas sur ce sujet, et c’est le cœur de la
question. Notre système juridique arbitre ces questions.«
Vous avez déjà évoquer cela à propos des droits de l’homme, pouvez vous me citer quelques exemples de droits de l’homme qui seraient contradictoires entres eux ?
Pour rappel et il serait bon de le lire et relire cet article 18 :
»Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de
religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de
conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa
conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par
l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites."
Cet article 18 s’applique à tous, aussi bien pour ceux qui veulent imposer leur religions ou leurs convictions aux autres mais aussi pour ceux qui veulent interdire l’expression des convictions et des religions des autres.