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Commentaire de Fredon

sur Climat et recherche : un train peut en cacher un autre


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Fredon 27 janvier 2010 11:55

@Demesure
Je ne vous suis pas : j’ai lu, comme tout le monde, de nombreuses informations concordantes dans la presse et sur internet faisant état de la mise au point du président du GIEC, Rajendra Pachauri reconnaissant « la regrettable erreur » qui avait été commise sur la probabilité de la disparition des glaciers de l’Himalaya à l’horizon 2035 ainsi que sur la division par 5 des glaciers de montagne dans le monde. Sans que le GIEC remette en cause les conclusions générales du 4è rapport de 2007. Il ne précise plus de date quant à une éventuelle disparition des glaciers himalayens mais souligne que les pertes massives et généralisées des glaciers devraient s’accentuer au cours du 21è siècle.
Selon le Sunday Times, le glaciologue autrichien Georges Kaser chercheur à Innsbrück qui avait relu le document en question, dit l’avoir fait remarquer sans que les auteurs ne réagissent.
Le ministre indien de l’environnement, Jairan Ramelst déclarait, le 19 janvier que « la politique alarmiste du GIEC n’était pas fondée sur une once de preuves scientifiques ».
Je vous avoue ne pas avoir vérifié l’authenticité de toutes ces informations, ni la fiabilité des traductions ? D’autant que le GIEC les confirmait en ordonnant une enquête et en les regrettant. Je ne crois pas avoir inventé les glaciers de montagne.
Je n’avais pas signalé, dans un premier temps, l’information selon laquelle le laboratoire crée par R. Pachauri aurait reçu 2,5 millions d’euros de subventions européennes plus un fonds américain parce que n’ayant pas, là encore, le moyen de le vérifier et parce que je considère que le problème posé dépasse ce genre de polémique.
L’objet de mon papier était justement de montrer qu’on pouvait être manipulé donc en toute bonne foi lorsque des informations contradictoires circulent qu’on n’est pas en situation de vérifier quand on n’est pas spécialiste d’une science. Cela n’empêche pas de se poser des questions. D’autant qu’il n’y a rien, à priori, que de plus normal que les chercheurs confrontent leurs travaux...en toute indépendance. Là est la question.
RF


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