Article très intéressant qui permet de comprendre pourquoi les syndicats sont si peu représentés dans le monde du travail.
Je crois néanmoins qu’il y a 2 ou 3 petites choses très importantes qui ont été oubliées par l’auteur :
- La plupart des hauts responsables syndicaux ont d’abord fait partie d’un gouvernement, il me semble que c’est François Mitterrand qui a ouvert le bal en premier. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a bien contribué à la « Syndicalophobie »
- Beaucoup de hauts responsables syndicaux ont été corrompus par l’argent, voir l’article « Le livre noir du syndicalisme » ici même sur ce site
Les salariés ont perdu peu à peu confiance dans les syndicats qui n’ont pas vu venir les nouvelles méthodes de management importées des USA :
- Individualisation du travail
- Évaluation personnalisée des performances
- Précarisation du travail ...
Bref, tout ce qui pouvait donner corps à une fraternité entre les salariés a été détruit sans que les syndicats lèvent le doigt.
Les dernières grandes avancées syndicales ont oublié d’en faire profiter aussi à l’ensemble des salariés, je veux bien sûr parler des énormes disparités qui existent entre les entreprises selon qu’elles aient été public ou privée avec des syndicats puissants.
Savoir qu’un salarié peut partir à 50 ans sans que rien aujourd’hui ne le justifie n’est pas supportable ne serait-ce qu’en regard à la justice sociale.