Le syndicalisme est une grande idée. Malheureusement, cette grande idée est totalement dévoyée par la professionnalisation, qui coupe les décideurs syndicaux de leurs bases. Ils ne vivent plus les mêmes réalités que les gens qu’ils sont supposés défendre. Prompts à la « fluidifiaction », dont l’intérêt est évident pour le patronat (corrompre un dirigeant syndical a un retour du investissement très direct en terme de paix sociale), ils défendent surtout leur prébendes et les intérêts du syndicats bien avant ceux des salariés, syndiqués ou non.
Adeptes de la « complexité », manière d’expliquer qu’on ne peut rien faire, ils se complaisent dans l’immobilisme tout en s’étonnant de la baisse du nombre de syndiqués...
Il suffit de prendre pour exemple le « mouvement » de début 2009 : le mécontentement des salariés était évident, et pourtant, les syndicats « unifiés » ont organisé 3 manifestations à 3 mois d’intervalle, soit en 9 mois ! Les syndicats eux-mêmes ont joué le pourrissement ! MAIS POUR LE COMPTE DE QUI ???
Quand ils ne répercutent pas le mécontentement des salariés, à quoi servent-ils ? Pour qui roulent-ils ?