Bon point de vue, que j’approuve.
Cependant, vous écrivez : « De façon plus précise, dans le secteur privé, une véritable réforme de l’assiette des cotisations sociales patronales pourrait s’articuler autour de deux axes : a) la contribution des entreprises pourrait être assise sur la totalité de la richesse produite par l’entreprise et non pas sur la seule masse salariale, et b) l’assiette des cotisations salariales et patronales pour les retraites devrait être étendue à tous les éléments de rémunération qui n’en font pas partie aujourd’hui, y compris les primes ou les stocks options ».
Est-ce que le b) n’est pas inclu dans le a) ?
Est-ce que le a) ne revient pas à taxer le CA de l’entreprise ?
Il est inepte de parler de retraites si l’on ne parle pas de chômage ! Il est absurde d’évoquer l’allongement de la vie, notamment quand on lit que « L’amiante va tuer 100 000 Français d’ici 2025 »
Enfin, si le discours évosqaunt l’archaïsme du droit du travail et des lois sociales au motif qu’à l’époque le chômage n’était pas une calamité est une imposture : est-ce aux salariés d’en payer les frais, alors qu’ils en sont doublement les victimes ? Pour eux la double peine pendant que les possédants ont le beurre et l’argent du beurre, à savoir leur part des bénéfice des gains de productivité et celles des travailleurs qui ont apporté leur savoirs faire et leurs compétences qui ont permis ces gains formidables !