« En un mot nions les évidences démographiques et surtout ne changeons rien aux statuts privilégiés que nous nous sommes octroyés au détriment des générations à venir... » (snoopy)
Les évidences démographiques ? Le fait que les pays du sud sont une bombe a retardement démographique, peut-être. En attendant, avec les « épidémies » de cancer et autres joyeusetés qui attendent notre belle jeunesse, cette idée d’allongement de la vie ne sera peut-être plus bientôt qu’un rêve évanoui.
Nous nous sommes octroyés quelque chose au détriment des générations futures ? Où avez-vous vu ça ? La retraite par répartition n’est pas une dette, la dette intergénérationnelle n’est pas financière. Si demain le générations actives refusent de payer un centime de cotisations retraites, les retraites des anciens qui ont cotisé en leur temps ne pourront être honorées.
C’est le gvt actuel qui, en empruntant aux banques pour payer les retraites fait payer une double charge aux actifs actuels : le remboursement de cette dette là, et la charge de leurs anciens. A moins qu’on ne décide de les euthanasier !?
De quoi Ubu est-il fondamentalement la figure ? Du despote parasitaire. Avant l’Etat fiscal, il y a eu la servitude féodale… et après lui il y a la prédation actionnariale. …Quelle est la puissance despotique d’aujourd’hui qui soumet absolument le corps social et le laisse exsangue d’avoir capté la substance de son effort ? Certainement pas l’Etat – dont on rappellera au passage qu’il restitue en prestations collectives l’ensemble de ses prélèvements… – mais le système bancaire-actionnaire qui, lui, conserve unilatéralement le produit intégral de ses captations.« » (Frédéric Lordon)
En empruntant pour payer les dépenses courantes, l’Etat se fait l’obligé d’Ubu.