a Raoul et Sanpierro ,
concernant ce que pourrait etre l’opposition cela pourrait au moins etre une force de propositon
,Mais elle ne se construit qu’en negatif ( dans le sens contraire ) de ce que fait Sarko
en caricaturant sans nuance et en permanence tout ce qui se passent en « sarkozie » elle devient une caricature d’elle m*eme
ce e que n’arrive pas à comprendre des militants comme himotep qui continue , inlassablement , jour a près jours a tout tourner en ridicule
Je ne dis pas qu’il n’y a pas matiere à s’offusquer et s’opposer mais les gens qui en 2007 pretendaient faire de la politique autrement sont en fait tombés dans le piege du combat basique, de l’operation de demolition systhematique qui en fait est completement sterile et ne conduit qu’a un renforcement des positions de part et d’autre
Pour schematiser, les anti se montent continuellement le bourichon en s’auto persuadant que leur indignation et rejet (légitime ou pas là n’est pas la question)sont partagés par tout les français
Les pros sont indignés par ces attaques quotidiennent qui ne donnent plus aucune credibilité aux arguments et renforce leurs idée que finalement, un president qui derange autant ’opposition est un très bon president
Et en 2012 , ceux qui se seront epuisés dans la competition du « meilleur opposant ’ se feront peut être doubler par du sang neuf qui proposeront une nouvelle offre....
Comme l’auteur est proche du modem, je vous cite l’une des nombreuses expression de la deception de militants issus de ce mouvement qui constatent comme moi les ravages de la mediocrité de ce positionnement :
»« »« »Aliens« dit l’un, »vermine« ajoute l’autre (luciolebrune), »il fallait les éliminer« tombent-ils l’un et l’autre d’accord en conclusion... Bravo ! voilà une rhétorique digne et respectueuse qui fait honneur à l’esprit démocrate. Et qui qualifie tout à fait ses auteurs pour donner des leçons d’ouverture d’esprit......
2) »Faire de la politique autrement« recouvrait pour moi deux dimensions. La première : développer davantage d’écoute de la base quant aux problèmes du pays et à leurs possibles solutions (et non quant aux décisions internes). La seconde : sortir d’une opposition gauche/droite stérile pour entrer dans une prise en compte constructive des propositions d’où qu’elles viennent. Il s’agissait d’une part de mettre fin à la dramatique coupure entre partis politiques et citoyens lambda, d’autre part de s’atteler à une véritable reconstruction du pays dans un esprit débarrassé de tout dogmatisme. Force est aujourd’hui de constater que le MoDem est en train d’échouer sur les deux tableaux. Pour la première, le MoDem n’a pas réussi à convaincre (mais a-t-il seulement essayé ?) de son réel souci des inquiétudes des Français ; et le travail des commissions a été jeté au panier pour être remplacé par un »programme« rédigé en quelques jours par une petite équipe nommée par Bayrou. Pour la seconde, la posture du MoDem telle qu’incarnée par François et Marielle se résume à un anti-sarkozysme obsessionnel mâtiné de »signaux« opportunistes et contradictoires adressés aux diverses composantes de la gauche modérée.
3) Le MoDem, en tant que structure, ne se soucie pas de ses militants et n’en voie guère l’utilité. Les projets inscrits dans les textes fondateurs (formation, consultation, etc.) sont restés lettre morte ou se sont résumés à quelques faux-semblants de démocratie interne. Le vice-président chargé de l’organisation (si, si, il y en a un dans l’organigramme) n’a jamais rien organisé et n’a jamais mis les pieds dans une réunion de section, sauf peut-être chez lui, et encore... Les fédérations et moins encore les sections ne disposent d’aucun moyen financier. Il n’existe ni consigne, ni mot d’ordre adressé aux militants, que ce soit par une newsletter régulière (la pauvre feuille de chou éditée par le siège ne remplit évidemment pas ce rôle) ou par l’intermédiaire des fédérations et des sections. Plus grave : les initiatives spontanées se sont peu à peu éteintes faute d’avoir reçu des instances concernées le moindre encouragement ou même le plus petit signe d’intérêt. La vérité est que le MoDem, en tant que structure, est encombré par ses militants et n’a aucune idée de la façon de les gérer. La seule culture d’entreprise consiste à éradiquer la contestation (fût-elle positive et constructive) et à couper les têtes qui dépassent un peu trop.
4. Et malgré les promesses de François en août dernier, il n’y a toujours pas de portes-parole officiel du parti, le MoDem est muet. Et donc inconnu. Et donc en train de disparaître des esprits des électeurs.
5) Les processus de désignation interne ont trompé les attentes et les espoirs d’un très grand nombre de militants, pour deux raisons. La première : ils ont trahis les exigences de démocratie interne qui étaient présentes, à tort ou à raison, chez beaucoup d’adhérents peu au fait du fonctionnement réel d’un parti (là, je rejoins l’Hérétique). Mais encore aurait-il fallu ne pas exacerber cette déception par des simulacres de consultation, et qui plus est des simulacres grossiers. La seconde : ces désignations se sont faites à l’issue de petites tractations de couloirs entre apparatchiks, pour placer des copains ou des affidés, au mépris le plus complet de l’intérêt collectif du parti. On voit nommés ici et là, à des places déterminantes, des personnes sans compétence et sans valeur ajoutée électorale, dont le seul mérite et d’avoir rendu et de rendre encore des services de basses oeuvres à tel ou tel membre du premier cercle de Bayrou. Une telle instrumentalisation d’une échéance électorale clé pour la survie du parti traduit bien la mentalité de ce premier cercle : aucun intérêt pour le parti en tant que structure, utilisation forcenée des avantages qu’il pourrait apporter pour conforter une position personnelle. C’est sans doute plus ou moins le cas partout ; mais compte tenu de la gravité de la situation (le MoDem est à peu près menacé de disparition politique), c’est simplement inacceptable. Aussi de très nombreux adhérents, estimant la lutte inutile, ont préféré quitter le mouvement.
6) Il y a chez certains adhérents une sorte d’aveuglement qui leur fait dire à chaque nouveau départ : »Bon débarras, celui-là n’était pas digne d’être avec nous« . Incapable de la moindre interrogation comme de la moindre remise en cause, ceux-là regardent la banquise fondre et les effectifs passer de 50 000 à moins de 10 000 en se réjouissant à chaque démission de voir le parti se purifier. Je laisse à penser vers quoi conduit une telle attitude. Mais au fond elle est cohérente : puisque le MoDem est encombré par des militants dont il ne sait que faire, il y a lieu de se réjouir en voyant leur nombre diminuer. De toute façon, chacun est maintenant persuadé que les campagnes de l’an 2000 se feront par Internet et par i-Phone, et que le militant est une espèce sans intérêt ni avenir. A cet égard, j’attends avec intérêt les résultats de la campagne »NTIC compatible" promise par ce spécialiste qu’est Alain Dolium. Ce sera instructif.
Ecrit par : Ch. Romain (Nanterre) | dimanche, 24 janvier 2010
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