C’est une escrocologie !
Mais
pourquoi s’intéresser tant au soleil ? Pour une raison simple : si les
meilleurs scientifiques de la planète sont incapables de nous expliquer
ce réchauffement de l’espace, allons à l’autre
extrême et intéressons-nous à cette apparition de la Vierge qui a
justement eu le soleil comme centre.
Prendre un phénomène surnaturel pour tenter de comprendre n’est pas
plus idiot, et, nous allons le voir, plein d’enseignements. Lors de
l’apparition de Fatima, la Vierge avait montré un
soleil s’obscurcissant puis se précipitant sur la foule, comme si elle
voulait nous avertir que le soleil, ou l’espace, à un moment donné,
nous jouera des tours. C’était en 1917.
Mais ce n’est qu’en 2007 que la communauté des héliologistes a
commencé à tirer des signaux d’alarme, nous prévenant que 2011 et
surtout 2012 seront des années particulièrement négatives à cause de
la violente activité solaire à venir. En ce sens, ils rejoignent les
prêtres des anciennes civilisations méso-américaines qui surveillaient
le soleil en permanence, obnubilés par la crainte qu’il
puisse se révolter. Comme mesure prophylactique, ils lui « offraient »
des sacrifices ( femmes, hommes, enfants et belle-mères ) afin de le
calmer. Nous, on se contente de sacrifier des milliards
d’euros sur la table de l’Agence Spatiale Européenne et d’entretenir
des grands-prêtres ( ils sont tous fonctionnaires internationaux et ne
paient pas d’impôts ) pour nous prédire ce qu’il va
faire.
Posons quand même la question clairement : le soleil peut-il bouger ?
Ou bien notre planète peut-elle bouger ( donnant justement l’impression
que c’est le soleil qui se déplace ) et changer de
place ? Les astrophysiciens sont catégoriques : si la terre peut
basculer sur son axe comme cela s’est déjà produit maintes fois dans le
passé, le soleil, lui, a priori ne bouge pas. La seule chose
qu’on peut craindre, ce sont ses soudaines éruptions, beaucoup plus
violentes depuis quelque temps que celles auxquelles nous sommes
habitués.
Par exemple, nous avons échappé par miracle à une Apocalypse il y a
très peu de temps, à cause d’une éruption massive. Les scientifiques ont
classé les flammes en trois catégories :
1 ) Les C sont les plus petites, des éruptions standard qui n’ont pas
ou peu d’incidence sur terre.
2 ) Les M sont des éruptions moyennes, et entraînent des perturbations
de toutes les communications radio, mais uniquement aux pôles.
3 ) Les X sont les plus violentes et déclenchent l’interruption de
presque toutes les communications radio sur terre. Ainsi, plusieurs
millions d’utilisateurs de téléphones portables et de systèmes
de guidage en ont fait les frais le 16 août 1989 et le 2 avril 2001
lorsque tous les faisceaux satellites relayant des centaines de millions
de liaisons télécoms sont tombés en panne comme un seul
homme.
Et, vous ne le saviez sans doute pas, mais le 4 novembre 2003, nous
avons même failli perdre nos chaînes de télévision : en effet, dans la
catégorie des grandes éruptions X, un record a été battu,
puisque la plus intense connue, graduée à X-28, a été pulvérisée par
une éruption de X-4519 ! Cela veut dire que la puissance de la flamme
envoyée par le soleil ce jour-là a été l’équivalent des
éruptions cumulées de 5000 soleils calmes ! Coup de chance, elle est
partie dans le sens opposé à la terre. Si le lieu de l’éruption ( région
486 ) avait été différent, presque tous les satellites
auraient littéralement cramé. Les téléphones portables auraient été
réduits au silence, les GPS transformés en écran noir, et pire, toutes
les centrales électriques auraient pris feu, y compris les
nucléaires ( en 1989 des centrales américaines et canadiennes ont pris
feu avec une éruption bien plus faible ). Une éruption de moindre
importance20, mais directement orientée vers la terre, a
immédiatement enflammé tous les poteaux télégraphiques américains en
1853 !
Comme on dit, on a frisé une sorte de fin du monde à la Orson Wells,
parce que cela aurait déclenché la plus grande panique de tous les
temps. Songez : plus d’électricité, ni de téléphones, ni de
télévision, ni de radio, ni de distributeur automatique de billets et
encore moins d’essence. Une civilisation instantanément figée avec un
retour momentané à l’âge de pierre. Vous imaginez une
situation comme celle-ci aujourd’hui, avec un simple orage solaire
nous ramenant à vivre comme nos ancêtres au XIIe siècle ? Et les
scientifiques ne savent pas pourquoi, mais en octobre et en
novembre 2003, notre soleil a connu des explosions phénoménales,
jamais vues depuis qu’ils savent mesurer avec précision son activité,
c’est-à-dire depuis 400 ans. Sachant qu’un dessin vaut toutes
les explications, le graphique précédent, appelé le Butterfly Diagram à
cause de sa forme en ailes de papillon, a été établi par le Marshall
Space Center de la NASA et montre clairement
l’augmentation régulière et progressive de l’activité du soleil et du
nombre de ses taches.