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La gouvernance mondiale s’avance masquée sous couvert de l’économie-carbone

Le (mauvais) génie de l’Occident
 
À Copenhague, on a pu voir le Tiers-monde notamment les pays dits “émergents” montrer peu d’empressement à se plier au programme (unilatéral) de réduction de gaz à effet de serre que leur proposaient les « Occidentaux ». Mais de là à parler d’échec comme beaucoup le font, c’est sans doute prendre ses propres désirs pour des réalités.
 
Certains parmi les représentants du Sud ont indubitablement saisi le but de la manœuvre et perçu les intentions à peine cachées des promoteurs d’une carbo-taxe mondialisée[1].
 
Au demeurant, la plupart des États du Sud - avec ou sans conscience claire de ce que couvre l’hystérie de la traque au carbone - se sont entendus pour biaiser, traîner des pieds devant l’impatience des membres du G8 à mettre la communauté des nations sous la tutelle d’une fiscalité universelle. Car tel est bien l’enjeu derrière les nobles intentions déclarées de « sauver la planète ».
 
Une attitude d’atermoiement d’ailleurs bien compréhensible de la part des gouvernements du Sud qui ne veulent pas fâcher les puissants de ce monde tant les liens de dépendance et d’interdépendance économiques sont puissants et paralysants.
 
Comment en effet conserver quelque autonomie sans déplaire à ses créanciers ou indisposer des débiteurs parfois tout-puissants ? Comment éviter les mesures de rétorsions et la perte de marchés vitaux pour sa propre économie ? Telle est la “quadrature du cercle” que doivent résoudre des pays qui n’ont la plupart du temps qu’une marge d’action passablement réduite face à la mafia des “grands”, lesquels s’entendent pour dicter leur Loi aux États, aux Nations et aux peuples du monde ?
 
Alors sur le fond de quoi s’agit-il ?
 
Contrairement donc à ce que pense un certain nombre d’altermondialistes, les promoteurs du projet de gouvernance mondiale n’ont pas rencontré d’échec significatif à Copenhague.
 
Si aucun accord substantiel n’a été conclu, personne n’a cependant officiellement remis en cause la vulgate du réchauffement ni a fortiori le bien fondé d’une taxation des émissions de dioxyde de carbone étendue à l’ensemble de la Communauté internationale. Tout au contraire les « écolos » ont surenchéri quant au mythe fondateur de la causalité anthropique du changement climatique.
 
Ce sont d’ailleurs les mêmes qui à Strasbourg et à Bruxelles exigent de ruiner ce qui subsiste encore d’industries productives en Europe en les écrasant sous d’exorbitantes taxes carbone… Une mythologie scientiste d’ailleurs assez bien ficelée et efficace parce que largement mobilisatrice à proportion qu’elle est culpabilisatrice [2] et qui pourrait au final s’avérer être l’un des grands scandales scientifiques du monde moderne …
 
Copenhague aura été par conséquent, qu’on le veuille ou non, le coup d’envoi de ce qu’il convient de nommer maintenant l’économie carbone en prenant appui sur mythologie de la peur (ce qui ne signifie pas évidemment qu’il faille nier des désordres climatiques apparemment en nette recrudescence) et des manipulations de l’opinion dont le XXIe siècle a déjà donné quelques exemples prometteurs, du 11 septembre à la pandémie supposée mortelle de 2009 en passant par les armes irakiennes de destruction massives… nous en passons, et des meilleures !
 
Constatons que de plus en plus de chercheurs se désolidarisent, ou prennent leurs distances, avec les thèses officielles et des résultats dont quelques-uns paraissent avoir été manipulés sans vergogne. [3]
 
Pourtant malgré l’impossibilité de parvenir à imposer ce nouveau paradigme à l’ensemble de la communauté scientifique, il faut admettre que la tyrannie consensuelle et la dictature de la pensée politiquement correcte imposée par les Anglo-saxons, relayées sans faille par les mass-médias, sont à ce point toutes puissantes, qu’elles s’imposent à toutes les nations. Avec pour conséquence immédiate que, la logique systémique du mythe et son corollaire, la taxation des émissions de gaz à effet de serre, sont appelés à poursuivre inexorablement leur progression de rouleau compresseur mondialisant.
 
Ajoutons que, derrière les objectifs de gouvernance mondiale que cette taxation universelle permettra d’atteindre, se trouvent également des enjeux idéologiques puissants liés au renouvellement des classes politiques occidentales (principalement européennes) au profit des « Verts » dont la mission est de réaliser une synthèse « californienne » entre social-démocratie et écologisme politique.
 
Il s’agit évidemment d’une écologie dévoyée, détournée de ses finalités fondatrices pour n’être plus – pour ce que nous pouvons voir depuis longtemps en France – qu’un levier de pouvoir parasitant et prospérant sur des inquiétudes légitimes nées des transformations irraisonnées qui affectent notre environnement depuis un demi-siècle, pour ne pas parler de bouleversements à multiple facette[4].
 
Dévoiement d’une écologie qui se revendique comme politique et s’occupe de tout sauf d’écologie concrète, de terrain, ce qui revient au final à une usurpation de raison sociale…
 
La vogue de l’alimentation « bio » (en fait un simple retour à des produits « naturels) n’est pas uniquement un effet de mode de la part de quelques semi-nantis, des bourgeois-bohêmes, mais constitue une réaction largement populaire aux ravages constatables qu’induit l’environnement délétère des sociétés post-industrielles sur les populations humaines. Pensons aux « épidémies » de cancers et de maladies neurodégénératives qui déciment aujourd’hui les pays du Nord mais aussi du Sud ! Il s’agit là de peurs fondées et bien réelles…
 
Dans la même veine s’inscrit à présent la récupération de l’écologie à des fins simultanément financières et de géopolitique… L’économie ultra-libérale, dévorante, vit sur une « croissance » perpétuelle, ce que l’on qualifie de bulle suivant un processus toujours identique : on commence par vendre des biens réels avant de finir par vendre du vent ! Cela est vrai de toutes les grandes escroqueries de Panama à Madoff *.
 
L’écologie vient d’ouvrir de nouveaux espaces ouverts à la conquête par le Marché, de nouveaux horizons sont à présent disponibles, jetés en pâture aux appétits des sorciers de la finance sous le slogan somptueux et régalien de « sauvez la planète » ! La superproduction Avatar en est l’exacte métaphore, tout y est dit des guerres actuelles pour le contrôle des sources et des espaces de transit des énergies fossiles, Irak, Afghanistan, Pakistan… Nous avons là une parabole aussi explicite que transparente.
 
L’hyper capitalisme vert n’est au demeurant que l’ultime mouture du libéralisme-libertaire qui a pris son essor à partir de 1968, période marquée par une révolution authentique, autrement dit une rupture du continuum sociétal. Nous avons eu là avec les Reaganomics* (le thatcheroreaganisme, né en fait précédemment sous la présidence du Démocrate Jimmy Carter), le premier étage de la fusée, celui qui s’est détaché le 15 septembre 2008… jour où la méga bulle des mensonges financiers (les mensonges et autres escroqueries « légales » étant désignés assez pudiquement par des prises de risque inconsidérées) s’est finalement effondrée sur elle-même, ce jour-là un nouveau diable plus séduisant que les crédits hypothécaires à risque et sorti tout armé du chapeau à surprises de l’ultra libéralisme : l’hyper capitalisme vert était né et prenait dès lors le relais au niveau qui est le sien, le niveau global.
 
Or le fleuron de cette métamorphose systémique est l’économie-carbone tenue sur les fonts baptismaux de Copenhague. Cela qu’on le veuille ou non parce que son principe n’a au final été remis en question par personne, seules les modalités d’application de l’impôt universel (la « Taxe ») pour l’iniquité de sa répartition ou de ses conséquences par le groupe des 77.
Une « économie-carbone » dont la caractéristique majeure est d’être doublement voire triplement virtuelle.
 
Si l’on considère le dispositif international mis en place organisant les échanges et les tarifs relatifs au commerce des gaz à effet de serre, ce dit commerce est essentiellement immatériel et même largement surréaliste.
Selon les dispositions actuelles, un pays X pourra en effet réduire ses émissions de dioxyde sans changer quoi que ce soit à ses activités polluantes, cela en achetant des droits d’émissions à un autre pays.
 
En vérité ces droits d’émissions sont calculés sur des prévisions d’augmentation d’activité industrielle qui en principe ne devraient pas avoir lieu puisque les droits qui leur sont liés ont été vendus ! Ici nous sommes effectivement passés dans un espace virtuel très éloigné de l’idée vulgaire d’une l’économie portant sur des biens tangibles utiles au maintien et au développement des sociétés.
 
Si le CO2 est bien une matière tangible, son commerce, lui, relève d’une extrapolation, autant dire qu’il s’agit d’une fiction et, à l’arrivée, le dispositif de taxation du carbone constitue un emboîtement de fictions successives**.
En clair on crée un commerce sur une non - réalité (surtout si le dioxyde de carbone n’est pas la molécule délétère que l’on brandit comme épouvantail, mais un élément constitutif et nécessaire du fonctionnement, notamment climatique, de notre écosphère), autrement dit « on », à savoir les ingénieux génies de l’ingénierie financière, a créé de toutes pièces un nouveau domaine économique avec un matériau dématérialisé sous forme de signes comptables et statistiques en résultat d’hypothèses scientifiques plus ou moins controuvées… Bravo aux artistes.
 
En pleine crise, l’économie-carbone ouvre ainsi un secteur inédit – une terre vierge – où pourra se donner libre cours la féconde ingéniosité des fabricants d’outils et de produits financiers innovants. Mais toute l’astuce est là, il ne s’agit pas d’une économie réelle, productive ou même « de services », nous sommes – ou nous pataugeons – dans l’économie-fiction par excellence !
 
Bref une économie parasite du réel, une économie du mensonge, déguisant l’exploitation de la richesse des nations à des fins purement spéculatives, et de dominance pour les manieurs de nouveaux « instruments » de pouvoir aussi virtuels que contraignants. Des « outils » d’autant plus efficaces qu’ils s’adossent et se légitiment pour une mythologie improbable, autrement dit sur une idéologie et une « théogonie » dévoyées de la relation Homme-Nature.
 
Réchauffement climatique et “gouvernance” mondiale
 
Comme le spectre du terrorisme, la panique pandémique [5] de l’été 2009 qui ont montré leur surcapacité à doper certains secteurs économiques (industrie sécuritaire et pharmaceutique), le défi du changement climatique (cependant bien réel) est de plus en plus exploité d’abord pour relancer une économie en état de collapsus cardiaque et du même coup, justifier puis ensuite, établir et imposer une « gouvernance mondiale » assortie au fil des jours de normes sociétales de plus en plus strictes et liberticides (voir note n°2, les ampoules basse consommation ; quant à la taxe carbone d’abord pour les véhicules, puis, pourquoi pas pour les individus, les animaux domestiques, et cœtera, un gisement a priori inépuisable).
 
Déjà, sous couvert d’un hygiénisme plus que contestable, il est quasiment interdit de fumer (exigeons plutôt des tabacs sans pesticides), bientôt il sera tout à fait interdit de boire ne serait-ce qu’un verre de vin avant de conduire (notons au passage que les drogues sociales comme les neuroleptiques dont les Français font grande consommation, ne sont pas elles dans la ligne de mire).
Nul apparemment ne voit clairement ce que signifie l’intrusion outrancière de l’État dans nos vies privées et la perte subséquente de libertés personnelles intimement liées à l’exercice de notre libre-arbitre, autrement dit à la plénitude de notre responsabilité individuelle.
 
La lutte conte le terrorisme nous a conduit depuis quelques années à accepter peu à peu des normes de contrôle social et sécuritaire de plus en plus oppressantes. Craignons maintenant en parallèle un « éco-fascisme » qui sous couvert de relever des défis, hélas trop présents, nous assujettira étroitement au joug d’un pouvoir global, normatif, anonyme, diffus et in fine, totalitaire. 
 
Ajoutons qu’il serait quand même grand temps de remettre de l’ordre dans nos affaires, en veillant cependant à ce que les causes les plus nobles ou les plus vitales ne se trouvent pas systématiquement dévoyées et récupérées au profit du lucre et de l’esprit de conquête au service d’une sourde volonté d’asservissement des peuples, des nations et des hommes.
 
Notes  :
 
1-À l’instar du soudanais Lumumba Stanislaus-Kaw Di-Aping négociateur en chef pour le G77, groupe dit des 77 au sommet des NU sur le changement climatique de Copenhague, lequel, à l’occasion d’une conférence de presse, a pu déclarer que « tout [avait été] essayé pour obliger les pays du Sud à signer un pacte suicidaire ».
 
2-Culpabiliser, culpabiliser, il en restera toujours quelque chose : la ruine des nations n’est-elle pas due à nos ampoules à incandescence ? Qui pourtant éclairent dix fois mieux que les fort moches ampoules réputées à basse consommation !
 
 
 
5-En 2008, année de pleine crise, les entreprises françaises du médicament ont réalisé un chiffre d’affaires de 26,2 milliards d’euros (soit une hausse de 2,7 % par rapport à 2007). Les exportations de produits pharmaceutiques ont augmenté de 10,4 % par rapport à 2007, atteignant ainsi les 21,2 milliards d’euros. Dopée, par la pseudo pandémie grippale, l’industrie du médicament aura été, au niveau mondial, l’un des rares secteurs ultra-bénéficiaires en 2009.
*******
 
** Les « crédits carbone » un commerce frauduleux à la base : Le commerce du carbone ne date pas tout à fait d’hier, les pays industrialisés ont négocié entre eux dès 1990 une répartition des émissions de gaz à effet de serre. À l’époque l´Union soviétique possédait encore un vaste parc industriel et de ce fait s’est vue attribuée une importante dotation. Un an après, en 1991, l´Union soviétique collapsait, à partir de là, avec l’effondrement de sa production, ses émissions ont rapidement décliné. Il n’en demeure pas moins que ces gaz qui ne seront jamais émis sont considérés comme acquis par la Russie et ses ex-satellites d´Europe orientale, qui les font intervenir à chaque négociation notamment sous forme de droits d’émission revendus au plus offrant. Ainsi, en vertu du système actuel, les États-Unis acquièrent des droits chez les nouveaux membres de l’Otan d’Europe de l’Est et se prévalent ensuite de réductions inexistantes. Autre cas de figure, si le Royaume-Uni finance la Chine populaire pour qu´elle démantèle une centrale au charbon et construise un barrage hydro-électrique, le R-U bénéficie de cette réduction d’émissions de carbone, en raison des réductions globales prévues par pays.
De son côté, la Chine se prévaut également de ses nouveaux équipements hydroélectriques et les déduit de ses quotas d’émission. Pour compléter un tableau de toute façon non-exhaustif, évoquons le procédé des « forêts fictives » connu sous l’acronyme de LULUCF (Land Use, Land-Use Change and Forestry) soit, l’utilisation des terres, les changements d´affectation des terres et la foresterie. Les forêts étant autant de capteurs naturels du dioxyde de carbone, des crédits sont accordés pour leur préservation.
Or les multinationales de la foresterie, nippones, canadiennes, suédoises et finlandaises, les entreprises de l´exploitation forestière sont parvenues à introduire une clause selon laquelle la « gestion durable des forêts » leur permet de réaliser des coupes à blanc sans perdre pour autant les crédits carbone attachés à la préservation intégrale des forêts. De sorte qu’une forêt rasée n’alourdit pas votre bilan carbone… !
Enfin notons que toutes les recommandations scientifiques prennent 1990 comme point de référence du niveau dangereusement élevé dont nous devons partir. Alors, quand nous parlons d´une réduction de 40 pour cent, nous voulons dire 40 pour cent de moins qu´en 1990. Mais les Américains ont - dans un éclair de génie publicitaire - décidé de prendre 2005 comme leur niveau de référence. Tout le monde parle des niveaux de 1990, sauf eux. Alors, quand les Etats-Unis promettent une réduction de 17 pour cent par rapport au niveau de 2005, ils sont en fait en train de proposer une réduction de 4 pour cent par rapport au niveau de 1990 - beaucoup moins que les autres pays riches.
 
Lire aussi : Copenhague : Le “crédit carbone” nouvel Eldorado des marchés ! 
 
 

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53 réactions à cet article    


  • COLONEL KURTZ 29 janvier 2010 10:17

    Pouvoir « totalitaire » ?

    Non si celui çi est mis en place et contrôlé par les citoyens.

    La mondialisation devrait permettre d’harmoniser par le haut l’ensemble des régles économiques, sociales, politiques.

    EVA JOLY

      Lire les 4 réponses ▼ (de jako, Reinette, Indépendance des Chercheurs, rastapopulo)

    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 29 janvier 2010 10:38

      Dur constat JMV,

      Vous dites,« En vérité ces droits d’émissions sont calculés sur des prévisions d’augmentation d’activité » c’est la croissance avec les dents, avec surtout la croissance de leurs profits, et par l’effroyable vérité que seuls les prix « progresseront », notamment de ces ampoules électriques.

      « Si le CO2 est bien une matière tangible, son commerce, lui, relève d’une extrapolation » l’intention ultime est de taxer l’air que nous respirons. Cela aurait été ultra drôle, décliné par un comique célèbre, sauf que maintenant, c’est devenu réel. Il avait raison, « tout est possible »

      " il est quasiment interdit de fumer ... ... interdit de boire ...(notons au passage que les drogues sociales comme les neuroleptiques dont les Français font grande consommation, ne sont pas elles dans la ligne de mire). " Si cela se trouve, ces médocs sont les premiers responsables d’accidents routiers, de suicides, de dépressions...mais les moins sujets aux contrôles dépistages par les officiels !

      La guerre aux dealers s’attaque d’abord aux planteurs occasionnels comme ma pomme, qui agissent pour leur propre consommation et ainsi s’écartent des trafics internationaux en tout genre, y compris légaux. Mais les pires dealers sont ceux qui l’ont déclarée, les gouvernants, experts, ministres de la santé complices des médicamenteurs. http://wiki.france5.fr/index.php/LES_MEDICAMENTEURS

      Dur mais vrai constat. JMV.


      • Bardamu 29 janvier 2010 11:08

        Bon, je prends note du nom de l’auteur de l’article et me renseignerai quant à sa bibliographie !
        En un même élan louangeur, j’imprime l’article, clair, précis, très bien exprimé et surtout... ô combien clairvoyant !


        Les écolos de maintenant sont les restes indigestes de ces babas-cool jouisseurs, tartufes en diable, et fainéants comme pas deux de naguère.

        Pas étonnant que de pareils clowns qui, à l’époque me faisaient tant et tant marrer -car s’imaginant que d’écouter du rock en boucle comme de fumer joint sur joint vous classait parmi les rebelles- soient encore aujourd’hui prêts à tout pour suivre le troupeau de leurs égaux bêlants, le petit poing en l’air et parfois -ô blasphème- le chant révolutionnaire en bouche.

        Puis naturellement ces pitres sont-ils passés du libertarisme au libéralisme tout en conservant les avantages de l’ancien système si commodes pour se confondre et revendiquer le second : « Je consomme, je profite, ceci par épicurisme, par philosophie, voire bouddhisme... et je te tutoies dans l’entreprise ! »

        Ces types sont à vomir !

        Cohn Bendit est l’exemplaire abruti symbolisant ces têtes à claques, ancien jouisseur sur petits enfants promu désormais grand destructeur de toutes les valeurs... y a-t-il un sniper dans la salle ?

        Alors, quand je vois les mêmes, alter mondialistes en appelant à la gouvernance mondiale -car souhaitant un monde sans frontières-, et écolos réclamant des mesures de plus en plus liberticides -au motif de préserver une nature dont ils ont une peur farouche-, j’ai envie de frapper ces crétins qui n’ont jamais penser plus loin que ce nombril, centre de leur monde -lui-même auto centré.

        Ce genre d’idiots qui s’offusquent d’une tauromachie pourtant noble, et si peu du boeuf massacré à l’abattoir... ou vont se régaler de sushi au thon rouge : ici véritable désastre -réellement écolo celui-là- que subit le poisson en question.

        Oui, on aura réellement besoin de bras et de cerveaux !... car on est très, mais très mal barrés !
        A ce rythme, sûr qu’à l’avenir on ne va pas se marrer.

        Quant à ces crétins d’écolos, comme tout collabos, ils auront à ce moment-là sûrement rejoint quelques milices de la bien-pensance grassement payées -pour pouvoir jouir de ce qui reste- en contrôlant le quidam dans la rue, le verbalisant s’il fume -pour son bien !-, le taxant s’il parle trop fort -pour le bien commun-, et que de pitreries encore.

        Le propre du tartufe est de s’adapter à n’importe quel système, pourvu qu’il trouve à jouir !

        Cher Orwell, ton « 1984 » nous vient à grands pas !... et pourtant tu nous avez prévenus  !
        Quelle bêtise crasse ont les gens, maître George !

        Lire la suite ▼

        • Francis, agnotologue JL 29 janvier 2010 11:10

          Magnifique article qui a sa place dans l’anthologie d’Agoravox. Merci pour ce travail admirable : tout y est, ou peu s’en faut, de ce qu’il faut énoncer aujourd’hui.

          Je voudrais dire aux détracteurs des thruthers, car c’est ainsi qu’il faut appeler ceux qui combattent ce NWO inexorable en cherchant les mots pour le dire, je voudrais dire à ceux qui, quelque part ici ou là, se retrouvent aux cotés des trolls et autres lobbyistes, que,

          avant que la taxe carbone n’ait fait réduire les émissions de CO2 au point d’en revenir à un climat « comme avant », des siècles et des siècles auront passé ! Faut-il être obtu pour ne pas comprendre cela !


          • John Lloyds John Lloyds 29 janvier 2010 11:24

            A l’instar d’Hitler stoppé net à Stalingrad, c’est la nature qui, par un heureux hasard, se met actuellement en travers de la route de la gouvernance mondiale. C’est un nouveau minimum de Maunder qui se met en place sous nos yeux, comme je l’avais annoncé cet été, et qui démontre de manière criarde que le climat est bien lié à l’activité solaire.

            Cerise sur le gâteau, les taches pourraient totalement disparaître en 2015, et nous mener vers une période glaciaire abyssale. Contrairement à « l’avis unanime des experts du GIEC », experts aussi peu transparents que les experts du virus H1N1, c’est plutôt que dans les maillots de bain, dans les sacs de couchage d’expéditons himalayennes qu’il conviendrait d’investir.

            La gouvernance mondiale témoigne de plus en plus de son irresponsabilté et de son incompétence notoire. Après le 11 septembre, coincé dans les gosiers, après le hold-up planétaire sur les contribuables pour renflouer les banques, après le H1N1, les voici qui trébuchent à nouveau sur le climat.

            Ne leur laissons rien passer, mettons en doute tout ce qui est issu de leurs « experts », et préparons-nous à résister, ils ne sont pas invincibles, loin s’en faut, au contraire, leur fuite en avant témoigne de leur trouille, les supports dictatoriaux s’effritent, et les dictateurs sont entrain d’imploser sous le poids de leur avidité. Le clash qu’ils ont induit est proche, quelques dictateurs ne peuvent rien contre une population avertie, même à 20 ou 30%, ce pourquoi ils sont entrain d’essayer de prendre le contrôle du net.

            Préparons déjà notre communication de demain, quand ils auront cadenacé le net, ils sont à bout de souffle, et il manque peu pour qu’ils vacillent.

            Lire la suite ▼
              Lire les 8 réponses ▼ (de katalizeur, Bélial, Reinette, Capone13000, Crevette, kalon)

            • MERLIN MERLIN 29 janvier 2010 11:32

              Superbe article, état des lieux sans concession,nous marchons à reculons, au lieu d’un avenir meilleur nous allons vers le totalitarisme, la réalité dépasse toujours la fiction....


              • Leviathan Leviathan 29 janvier 2010 11:41

                Pour en savoir plus, lisez :
                - « La véritable histoire des bilderbergers » de Daniel Estulin.


                • choobaman 29 janvier 2010 12:45

                  Très bon constat,mais ce qui va leur manquer, c’est le TEMPS.
                  Il suffit de prendre la peine de gratter un peu pour constater qu’ils commencent à avoir de sérieuses
                  crampes à vouloir soutenir le mort qu’ils essaient de nous faire passer pour vivant , je veux bien entendu dire leur système économique à croissance extra-planétaire...
                  Pour ma part je m’efforce de rester optimiste pour deux raisons :
                  -les maudire ou les craindre c’est leur donner de l’attention,donc quelque part de l’énergie...
                  -en ce moment, j’ai plutot l’impression de les voir s’auto-bouffer à force d’appliquer leur logiques de cupidité qui leur a définitivement déboutés de statut d’humain.
                  Alors c’est certain que la transition risque de ne pas etre simple mais le constat étant déjà fait depuis un bon moment,il serait peut-etre plus utile d’ imaginer le monde d’après....


                  • sisyphe sisyphe 29 janvier 2010 14:47

                    Ce sont d’ailleurs les mêmes qui à Strasbourg et à Bruxelles exigent de ruiner ce qui subsiste encore d’industries productives en Europe en les écrasant sous d’exorbitantes taxes carbone…

                    Très fort !
                    On voudrait bien des chiffres de « ce qui subsiste encore d’industries productives en Europe » (Total Shell, Mobil, BP entre autres) (et aux USA : Exxon, Chevron...) ; notamment de leurs bénéfices, pour savoir comment ils vont être « écrasés sous d’exorbitantes (vous connaissez donc les montants ?) taxes carbones » ...

                    C’est vrai, ça ; laissons ces pauvres entreprises au bord de la faillite smiley, continuer à polluer sans rien payer ; manquerait plus qu’on leur rogne leurs bénéfices...

                    A ce propos, quelques chiffres intéressants, dans ce lien, où l’on apprend, notamment, qu’Exxon est , toute seule, plus riche que l’Afrique tout entière

                    Rigolo, l’auteur !
                    Venir verser des larmes de crocodile sur les multinationales richissimissimes qui polluent la planète entière, parce qu’on leur ferait payer des taxes sur leur pollution...

                    Ils doivent bien payer, Exxon, hein ? smiley

                      Lire les 15 réponses ▼ (de sisyphe , Bélial, Francis, agnotologue, Jean Lasson, Jean-Michel Vernochet)

                    • cmoy patou 29 janvier 2010 15:02

                      C’est une escrocologie !
                      Mais pourquoi s’intéresser tant au soleil ? Pour une raison simple : si les meilleurs scientifiques de la planète sont incapables de nous expliquer ce réchauffement de l’espace, allons à l’autre extrême et intéressons-nous à cette apparition de la Vierge qui a justement eu le soleil comme centre.

                       Prendre un phénomène surnaturel pour tenter de comprendre n’est pas plus idiot, et, nous allons le voir, plein d’enseignements. Lors de l’apparition de Fatima, la Vierge avait montré un soleil s’obscurcissant puis se précipitant sur la foule, comme si elle voulait nous avertir que le soleil, ou l’espace, à un moment donné, nous jouera des tours. C’était en 1917.

                      Mais ce n’est qu’en 2007 que la communauté des héliologistes a commencé à tirer des signaux d’alarme, nous prévenant que 2011 et surtout 2012 seront des années particulièrement négatives à cause de la violente activité solaire à venir. En ce sens, ils rejoignent les prêtres des anciennes civilisations méso-américaines qui surveillaient le soleil en permanence, obnubilés par la crainte qu’il puisse se révolter. Comme mesure prophylactique, ils lui « offraient » des sacrifices ( femmes, hommes, enfants et belle-mères ) afin de le calmer. Nous, on se contente de sacrifier des milliards d’euros sur la table de l’Agence Spatiale Européenne et d’entretenir des grands-prêtres ( ils sont tous fonctionnaires internationaux et ne paient pas d’impôts ) pour nous prédire ce qu’il va faire.


                      Posons quand même la question clairement : le soleil peut-il bouger ? Ou bien notre planète peut-elle bouger ( donnant justement l’impression que c’est le soleil qui se déplace ) et changer de place ? Les astrophysiciens sont catégoriques : si la terre peut basculer sur son axe comme cela s’est déjà produit maintes fois dans le passé, le soleil, lui, a priori ne bouge pas. La seule chose qu’on peut craindre, ce sont ses soudaines éruptions, beaucoup plus violentes depuis quelque temps que celles auxquelles nous sommes habitués.


                      Par exemple, nous avons échappé par miracle à une Apocalypse il y a très peu de temps, à cause d’une éruption massive. Les scientifiques ont classé les flammes en trois catégories :


                      1 ) Les C sont les plus petites, des éruptions standard qui n’ont pas ou peu d’incidence sur terre.

                      2 ) Les M sont des éruptions moyennes, et entraînent des perturbations de toutes les communications radio, mais uniquement aux pôles.


                      3 ) Les X sont les plus violentes et déclenchent l’interruption de presque toutes les communications radio sur terre. Ainsi, plusieurs millions d’utilisateurs de téléphones portables et de systèmes de guidage en ont fait les frais le 16 août 1989 et le 2 avril 2001 lorsque tous les faisceaux satellites relayant des centaines de millions de liaisons télécoms sont tombés en panne comme un seul homme.


                      Et, vous ne le saviez sans doute pas, mais le 4 novembre 2003, nous avons même failli perdre nos chaînes de télévision : en effet, dans la catégorie des grandes éruptions X, un record a été battu, puisque la plus intense connue, graduée à X-28, a été pulvérisée par une éruption de X-4519 ! Cela veut dire que la puissance de la flamme envoyée par le soleil ce jour-là a été l’équivalent des éruptions cumulées de 5000 soleils calmes ! Coup de chance, elle est partie dans le sens opposé à la terre. Si le lieu de l’éruption ( région 486 ) avait été différent, presque tous les satellites auraient littéralement cramé. Les téléphones portables auraient été réduits au silence, les GPS transformés en écran noir, et pire, toutes les centrales électriques auraient pris feu, y compris les nucléaires ( en 1989 des centrales américaines et canadiennes ont pris feu avec une éruption bien plus faible ). Une éruption de moindre importance20, mais directement orientée vers la terre, a immédiatement enflammé tous les poteaux télégraphiques américains en 1853 !


                      Comme on dit, on a frisé une sorte de fin du monde à la Orson Wells, parce que cela aurait déclenché la plus grande panique de tous les temps. Songez : plus d’électricité, ni de téléphones, ni de télévision, ni de radio, ni de distributeur automatique de billets et encore moins d’essence. Une civilisation instantanément figée avec un retour momentané à l’âge de pierre. Vous imaginez une situation comme celle-ci aujourd’hui, avec un simple orage solaire nous ramenant à vivre comme nos ancêtres au XIIe siècle ? Et les scientifiques ne savent pas pourquoi, mais en octobre et en novembre 2003, notre soleil a connu des explosions phénoménales, jamais vues depuis qu’ils savent mesurer avec précision son activité, c’est-à-dire depuis 400 ans. Sachant qu’un dessin vaut toutes les explications, le graphique précédent, appelé le Butterfly Diagram à cause de sa forme en ailes de papillon, a été établi par le Marshall Space Center de la NASA et montre clairement l’augmentation régulière et progressive de l’activité du soleil et du nombre de ses taches.

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                      • hunter hunter 29 janvier 2010 15:15

                        Encore un excellent papier de Jean Michel, bien écrit bien documenté, donc avant tout commentaire, à mon tour de vous dire « Bravo », comme je l’avais fait sur votre papier sur la dignité animale.

                        Particumièrement d’accord avec le commentaire de Choobaman : effectivement, nos « Maîtres du monde » commencent à patiner dans la choucroute, comme une bagnole sur une plaque de verglas.
                        Leur soupe prend de moins en moins, et ils savent aussi qu’il y a de la résistance.
                        Et puis, n’oublions pas une donnée essentielle : tout MdM qu’ils sont, ils n’en restent pas moins des êtres humains, comme nous tous. Et qui dit êtres humains puissants, implique que certains veulent toujours plus de puissance, donc n’hésitent pas à intriguer contre leurs pairs !
                        Et ces pairs, utiliseront leur puissance pour se défendre, voire contre-attaquer ;
                        Il est inévitable qu’au sein de cette petit minorité de prédateurs, des antagonismes, des divergences se développent. Bref, des luttes d’influence, des luttes de pouvoir quoi !

                        C’est que parmi les puissants aussi, il y a des « très puissants » et des « moins puissants » !
                        Un exemple ? Comment organiser un spectacle comique pour puissants, en faisant payer sa place à celui qui va se produire sur scène ?

                        Pas difficile, on convie Sarkozy au forum de Davos !

                        Lui se prend pour le « king of the world » (il voudrait tellement qu’on le regarde plus qu’Obama...), mais pour ces gens là, il n’est rien ! Un simple employé, un exécutant, qui doit appliquer les instructions qu’il reçoit régulièrement !

                        Le petit, c’est la lie des MdM : on lui laisse croire qu’il est indispensable, on lui permet de se faire de la thune (combien son auto-augmentation, déjà ?), on lui permet de baiser une ancienne mannequin qui a fait se déverser des litres de foutre pendant des années dans le secret des chambres d’ados, on lui permet de porter des rolex, bref des bricoles quoi !
                        Mais pour lui, c’est le summum de la réussite !

                        Mais en contrepartie, il faut qu’il mette le pays au pas, c’est à dire aux normes anglo-saxonnes !
                        S’il se plante, ils le lâcheront !
                        Et comme il est en train de se planter avec panache, ils se foutent de sa gueule, ils rigolent de ses gesticulations, ces envolées lyriques (enfin lyriques, c’est un grand mot vu son niveau de langue...) sur les paradis fiscaux, les « nous allons moraliser le capitalisme », etc, etc....

                        @ John :effectivement, il faut penser à une alternative, à sécuriser nos communications.
                        Une solution existe déjà, via le réseau mondial, mais je ne la décrirai pas ici, car un équivalent français d’Echelon« existe, et nos messages sont déjà en analyse sur des écrans qui ne sont pas les nôtres ?

                        Gageons aussi que d’autres solutions se développeront encore, car la bidouille sur les machines n’a comme limite que l’imagination des bidouilleurs, et celle là , elle est justement....illimitée !

                        Donc je crois que Choobaman a raison, il y a de bonnes raisons de garder l’espoir, de rester optimiste :contrôler le réseau, ça ne sera pas facile pour eux, d’autant qu’à chacune de leurs actions, il y a déjà une réaction de prête, et d’autres qui sont en gestation !

                        Tous MdM qu’ils soient, certains sur le réseau (et leur nombre augmente), jouent avec plusieurs coups d’avance !

                        Le seul problème qui peut surgir, est la corruption, car là , nos MdM sont imbattables, ils ont les ressources qu’il faut, pour faire basculer un résistant dans leur camps, à grand renforts de zéros sur des comptes off-shore ...ah mais non, il n’y en a plus de paradis fiscaux, c’est pas »c’qu’il dit Petit Grand Homme«  ?

                         smiley

                        Let’s keep fighting !

                        H /

                        Ps : certes un proverbe dit que les loups ne se mangent pas entre eux ! C’est vrai...pour les loups, mais totalement faux pour le premier des prédateurs, en l’occurrence l »homme !

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                        • Jojo 29 janvier 2010 15:24

                          Bon article mais drôle d’époque quand même, car qui croire parmi tous les navis shekers comme disent mes cousins ?


                          Ceux que vous placez en face et qui diraient « pollueurs payeurs » ( y compris de grands groupes qui se soucient de la vie humaine comme d’une guigne), ou alors vous qui dites que c’est justement eux qui entre vache et vesse veulent nous vendre du vent...

                          J’ai aussi lu sur votre blog ce que vous avez écrit sur HAARP et j’aurais une question SVP, accordez-vous ou pas du crédit à la déclaration de la Douma voulant que HAARP aurait entre autres visées climatiques guerrières, la capacité d’attenter à la santé mentale des habitants de toute une région ?

                          • hunter hunter 29 janvier 2010 15:50

                            @ Patou,

                            Merci votre commentaire est très instructif : Doit-on en déduire donc que l’activité du soleil augmente ?
                            Pourtant on lit aussi que les tâches solaires sont en diminution, et que les conséquences de ce phénomène pourraient être très graves ?

                            vous qui semblez carrément calé sur ce domaine, quelle relation peut-on faire entre les phénomènes que vous décrivez, et l’aspect « tâches solaires » ?

                            En gros : peut-il y avoir diminution des tâches solaires, et/ou augmentation de l’activité solaire ?

                            Merci d’avance pour votre réponse, j’avoue que je m’y perds pas mal là

                            H /


                            • Firenza 29 janvier 2010 16:19

                              @ jojo

                              «  En 1994, une déclaration commune d’intention entre le Département
                              de la Justice et le Département de la Défense a donné naissance au programme »Operations Other Than War« par lequel les deux agences prévoient un développement commun de technologies et de systèmes avancés pour le contrôle des populations. Les armements développés dans le cadre de ces programmes doivent avoir une application autant dans des opérations militaires (maintien de la paix par exemple) que
                              dans des opérations civiles de maintien de l’ordre. Ces nouvelles doctrines envisagent explicitement l’utilisation des fréquences ELF pour influencer, ou inhiber des comportements chez l’être humain. D’une façon plus générale, plusieurs
                              de ces armes, dites »non létales« , sont basées sur une nouvelle maîtrise de phénomènes
                              électromagnétiques. Si HAARP peut générer des signaux ELF et les diriger avec suffisamment de précision pour les travaux de tomographie, il n’est certainement pas tout à fait absurde d’imaginer des applications antipersonnel. L’utilisation des propriétés électromagnétiques à des fins de guerre psychologique ou d’influence comportementale serait totalement inacceptable. »

                              Ceci est un extrait de la conclusion de ce rapport : http://www.grip.org/fr/siteweb/images/RAPPORTS/1998/1998-05.pdf

                              Peuvent-ils vraiment le faire ? En tous cas, ils y pensent...

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                              • Jojo 29 janvier 2010 17:31

                                Merci pour votre réponse et pour l’excellent pdf j’ai beaucoup appris et suis paradoxalement (du moins sur le court terme), un peu rassuré...


                              • Popol 29 janvier 2010 16:24

                                Le réchauffement climatique par le seul fait du CO2 est une absurdité totale. Ce qui intéresse nos dirigeants n’est pas le mot carbone, mais bel et bien le mot taxe.
                                Le site suivant est à lire, c’est très intéressant :
                                http://www.manicore.com/documentation/serre/gaz.html


                                • Jean Lasson 29 janvier 2010 23:07

                                  Tiens, vous êtes bien le premier à citer Jancovici pour contrer le RCA (réchauffement climatique anthropique).

                                  C’est étonnant, car il faut que vous sachiez que Jancovici est dans un conflit d’intérêts jusqu’au cou sur cette question. En effet, il vit de l’établissement de bilans carbone. Je crois donc qu’il serait très triste d’apprendre qu’on le cite pour invalider l’hypothèse du RCA. Par exemple, l’hélicologiste Yann Arthus-Bertand l’a fait intervenir dans l’un de ses derniers films...

                                   smiley

                                  PS : autant Jancovici, qui est un homme intelligent, est de mauvaise foi et capable d’utiliser des arguments spécieux, voire vipérins, pour soutenir le RCA, autant le même est passionnant et pertinent quand il parle du pétrole et de l’épuisement de ses réserves...


                                • sisyphe sisyphe 30 janvier 2010 13:46

                                  Des chercheurs financés par l’UE (Union Européenne) viennent de publier un rapport évaluant l’impact des émissions des transports routiers, aériens et maritimes sur l’atmosphère terrestre. Ce rapport s’inscrit dans le cadre de QUANTIFY (« Quantifying the climate impact of global and European transport systems »), un projet financé au titre du sixième programme-cadre (6e PC) à hauteur de 8,39 millions d’euros. Les partenaires de QUANTIFY cherchent à déterminer l’impact actuel et futur des systèmes de transport européens et internationaux sur le climat.

                                  Les émissions provoquées par le trafic représentent une part importante de la pollution atmosphérique en UE et dans le monde et sont en tête de liste des objectifs de la politique sur le changement climatique.

                                  Dans son rapport, QUANTIFY décrit l’impact majeur de la pollution par l’ozone dans la troposphère (la couche inférieure de l’atmosphère) sur notre bien-être et les rendements agricoles. Mais ce n’est pas tout. L’ozone est également un gaz dont l’effet de serre est important, et bien qu’elle se produise naturellement, la lumière du soleil et les polluants intensifient ses effets.

                                  Les partenaires de QUANTIFY ont appliqué six modèles différents de chimie atmosphérique afin d’évaluer l’impact des émissions résultant des transports routiers, aériens et maritimes sur la quantité d’ozone. Ils ont également évalué l’impact du radical hydroxyle (OH), considéré comme le « détergent » de la troposphère car il réagit avec de nombreux polluants et gaz à effet de serre tels que le dioxyde de carbone et aide à les éliminer.

                                  Mené par le Centre aérospatial allemand (DLR), le projet QUANTIFY a découvert que les émissions issues des transports et conduisant à un taux élevé d’ozone sont à leur maximum pendant l’été dans l’hémisphère Nord. L’impact le plus important constaté s’étend de l’Est des États-Unis, traverse l’Atlantique et touche l’Europe de l’Est. Les chercheurs ont également découvert que les changements sont environ 50% moins importants dans l’hémisphère Sud que dans l’hémisphère Nord.

                                  Le principal coupable semble être le secteur maritime. D’après les partenaires, ce secteur est responsable de l’impact maximal sur la basse troposphère et de plus de la moitié des changements de la quantité d’ozone engendrés par les transports dans diverses régions.

                                  Quant aux émissions du secteur aérien, elles n’ont pas d’impact majeur sur la haute troposphère, mais ont un effet important sur l’ozone dans la tropopause, la zone de transition entre la troposphère et la stratosphère (la seconde couche de l’atmosphère terrestre).

                                  Un autre coupable est le trafic routier, qui affecte la troposphère supérieure de l’hémisphère Nord. Cet impact s’amplifie durant la période estivale dans l’hémisphère Nord. En revanche, les contributions relatives de chaque secteur sont plus ou moins semblables durant la période hivernale dans le Nord, déclarent les experts.

                                  En bref, les émissions du secteur maritime ont le plus grand impact sur les niveaux globaux d’OH dans la basse troposphère ; ainsi, les données ont montré que « le plus grand impact de ce secteur se traduisait par une réduction de la durée de vie du méthane dès sa libération dans des régions relativement propres au-dessus des océans subtropical et tropical, où l’OH est très sensible aux émissions provenant du trafic ».

                                  Les partenaires de QUANTIFY ont également étudié l’impact potentiel de l’ozone et du méthane sur le changement climatique en mesurant le forçage radiatif (RF, de l’anglais radiative forcing) associé, qui représente le déséquilibre entre le flux entrant et sortant de radiations provoqué par un changement de composition de l’atmosphère.

                                  Selon les chercheurs, un RF positif entraîne un réchauffement, et un RF négatif un refroidissement. Les données ont montré que le RF positif a pour cause les émissions des transports routiers et aériens, et le RF négatif les émissions des transports maritimes.

                                  Mais la situation n’est pas brillante pour autant. Les émissions du secteur maritime ont un impact négatif sur la santé et favorisent l’eutrophisation (une accumulation graduelle de débris organiques dans les eaux stagnantes provoquant la croissance excessive des plantes) et l’acidification.

                                  L’UE est déterminée à diminuer ses émissions, en commençant par une réduction de 20% de ses émissions de dioxyde de carbone d’ici 2020 par rapport aux niveaux de 1990.

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                                • Jacorius 29 janvier 2010 17:30

                                  C’est pas possible, Agoravox et devenus un repère de complotistes négationnistes affiliés aux réseaux les plus sombres de l’extrême droite ou de l’extrême gauche, je sais plus...
                                  Peu importe, je craint que le monde sombre dans ses heures les plus sombres si jamais les masses parviennent à lire et comprendre ces articles pouvant remettre en cause la stabilité mondiale. Il va falloir à tout pris contrôler cette machine que l’on appel internet afin que ce monde, notre monde puisse survivre, le monde de la crédulité, de l’insouciance, de la surconsommation (de drogues légales ou illégales peu importe) où les maîtres mots sont liberté et égalité (cf déclaration des droits de l’homme et du citoyen 1789). Sans vous, le peuple asservis nous ne pourront plus lutter, l’intelligence (non artificielle) va gagner.


                                  • Jacorius 29 janvier 2010 18:46

                                    Vous avez oubliez le 11 septembre. Ca fait peur... Mais ne vous inquiétez pas c’est pour notre bien.


                                  • Malign Paradigm 29 janvier 2010 18:12

                                    Exact Alchimie, et pourtant ils s’y emploient ! ils devraient prendre un stage ici.


                                    • Francis, agnotologue JL 30 janvier 2010 10:54

                                      « Il suffit d’ailleurs d’observer d’où viennent les louanges. C’ est un signe qui ne trompe pas... » (troll léon)

                                      léon, la défaite de la pensée. Son seul repère intellectuel ? sa girouette ! Cet individu nous fait la preuve qu’il n’a toujours pensé qu’en binaire.

                                      Sur ce sujet de la pensée binaire, en cela il n’est qu’un mouton du troupeau : aujourd’hui on s’en remet au verdict des ordinateurs, en l’occurence ceux du GIEC, comme hier Mme Michu disait : « c’est écrit dans le journal ».


                                    • friedrich 31 janvier 2010 00:14

                                      De toute façon ce type a perdu toute crédibilité depuis la grippe A. Alors qu’ il aime ou qu’ il aime pas... 90% s’ en foutent maintenant. C’ est peut-être pour ça qu’ il devient aussi méchant, car il le devine à moitié. Au fait, avez-vous remarqué qu’ il passe souvent à l’ insulte depuis quelques temps ? 


                                    • curieux curieux 1er février 2010 00:16

                                      Avez vous remarqué : « il n’a pas le temps de rentrer dans le détail », phrase qui marque son manque d’arguments. Il faut prendre ca qu’il dit en 2 mots pour du pain béni. Avec le Reboul, au sujet de la grippe A, on voit tout de suite à qui nous avons affaire. Le bon-sens n’est pas leur qualité première.


                                    • ddacoudre ddacoudre 30 janvier 2010 10:27

                                      bonjour vernochet

                                      bonne analyse, je la résume souvent en disant il ne faut pas donner le pouvoir politique aux marchands. Amartya Sen, indiquait dans son ouvrage qu’il était essentiel que la politique retrouve sa fonction et que leurs hommes le courage d’en faire.

                                      il est difficile de faire comprendre que la loi du marché ne signifie rien, c’est comme si nous disions c’est la vie qui commande, maintenant si l’on entend par là que c’est l’ordre des modèles systémiques élaborés par l’organisation capitalistiques des relations du travail et des échanges qui rejette toutes contestations à son encontre, c’est plus clair. et l’on comprend mieux la manipulation sémantique.

                                      cordialement.


                                      • pissefroid pissefroid 31 janvier 2010 12:41

                                        Je me demande, de plus en plus, si ceux que l’on appelle les verts, ne sont pas un avatar du capitalisme financier mondial.
                                        Le marché du carbone est tout à fait un marché spéculatif, et juteux.

                                        avatar :
                                        1 - en religion, une des incarnations de Vishnou pour l’hindouisme
                                        2 - transformation, transmutation

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