Et bien sûr, vous n’en êtes pas de ces veaux qui se suivent à l’abattoir…
Point de salut sans individualisme forcené ! Mais où cela nous a-t-il mené cet individualisme ?
Peut être bien jusqu’ici !
La désolidarisation est sans doute la cause de la multiplication de ces « humeurs, rages, rancœurs et furies » qui ne s’expriment qu’a l’ombre d’un pseudo incognito webien.
Les exemples de l’histoire vont dans le sens contraire de ce que vous annoncé, c’est bien la solidarité, le mouvement de foule et l’union qui ont fait que les choses ont changées, ont évoluées.
Ce sont ces mêmes « veaux » qui ayant pris conscience de leur inéluctable fin, ont finit par se révolter et décider de ne pas aller a la mort sans se battre. Le ghetto de Varsovie, le camp d’extermination de Sobibor….
Pas un acquis « social » qui ne soit le résultat d’une lutte commune de « veaux ».
Puisque vous vous référez à la psychologie de masse, vous oubliez de préciser que le premier moteur en est la peur, et que nous baignons dedans depuis un moment. Tout est fait pour qu’elle suinte quotidiennement, pollue les esprits et restreigne nos vues et nos esprits critiques.« Tremblez, inquiétez vous et pendant ce temps, nous ferons ce que nous voulons ».
Il arrive un moment ou la répression est telle, que nous ne cherchons qu’a être invisible, a nous fondre dans le moule d’une foule qui elle aussi ne cherche que la quiétude et la réassurance de la tranquillité de l’immobilisme et de l’incognito.
Il en faut du courage pour a un moment prendre la parole et accuser, pointer du doigt l’insupportable et l’ignoble dans cette société sécuritaire, alors que l’arbitraire des gardes a vues, celle du flicage et du fichage est devenu a un fait accepter, ou subi par tous.
Ces petites lueurs qui solitaires essaient d’exister, ont sans doute besoin d’une direction, d’un point de ralliement et de savoir que d’autres dans leur coin, ressentent aussi les mêmes peurs et les mêmes envies et besoins. La même soif de liberté et de démocratie.
Internet permet de rassembler des centaines de personnes pour rendre hommage à un chanteur, ou pour des « flash mob » ; ne peut on penser qu’à un moment ces actes gratuits ne le deviennent moins ?