@ Shaytan666
« La critique est aisée mais l’art est difficile ! »
Pas mieux !
Constater que le système actuel n’est pas démocratique, en ce sens que le pouvoir n’appartient absolument pas au peuple malgré l’existence d’élections, n’implique en rien que j’ai la solution du problème.
Mais je suis convaincu que rien ne changera si on ne commence pas par le début. A savoir dénoncer haut et fort la situation actuelle : nous ne sommes pas en démocratie. Quoiqu’en dise notre chère classe politique.
Après, il y a un énorme travail de refonte des institutions à faire. Concevoir et concrétiser un nouveau système. Mettre en place une nouvelle Assemblée Constituante.
La seule chose dont je sois sûr, c’est que rien ne changera tant que le peuple n’aura pas récupéré la totalité du pouvoir qui lui revient en démocratie.
Par ailleurs vous dites :
« Le principe doit être un citoyen, une voix rien de plus, rien de moins »
Puis plus loin :
« ...mais il faut aussi vous dire que beaucoup ont voté NON sans trop savoir pourquoi »
Pour ma part je pense qu’il faut lancer le débat.
Il y a un permis de conduire ou un permis de chasse par exemple, par contre pour l’acte citoyen le plus important quant à ces conséquences, rien.
Vous ne savez absolument rien des prérogatives du conseil régional ? peu importe, vous êtes invité à mettre votre bulletin. Et le conseil général c’est quoi ? ça a un rapport avec les députés ? On s’en fout, votez !
Je suis partisan d’un permis de vote très simple sous forme de QCM, sans aucun piège. Une série de questions du genre : qui finance les lycées, X ou Y ?. A repasser tout les 10 ans.
Mais soyez-en sûrs, il y a fort peu de chance que cela advienne. L’ignorant est une bénédiction pour l’homme politique, celui qu’on manipule, tourne et retourne comme on veut. Moins l’électeur en sait, plus l’élu frétille. En fait, c’est la première étape du détournement de la démocratie.
Il est donc fondamental de redonner un sens au mot « citoyen ». Un citoyen s’intéresse à la vie de la cité et il s’informe. Ce n’est pas un bête « vulgum pecus ». Le permis de voter irait dans ce sens.
[Je suis également favorable au service civil/civique. Je pense que ce serait une occasion de tisser du lien social dont l’absence ruine littéralement notre société.]