Pour compléter l’article, il existe de nombreux logements non loués
détenus par des particuliers. Ils ne louent pas et surtout
n’investissent pas, par peur du non paiement des loyers.
L’assurance
GRL 2 entrée en vigueur en décembre 2009 est en cours d’élaboration
par les assureurs et devrait être opérationnelle d’ici quelques jours
mais ne résout pas tout.
Un risque important subsiste comme l’indique l’auteur de cet excellent article :
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/particuliers-loueurs-et-locataires-61728
Le
particulier peut toujours craindre une importante perte de revenus
lorsque l’Etat, à travers un jugement pratiquement systématique, efface
la dette locative d’un trait de plume en se lavant les mains des
conséquences, parfois catastrophique, pour le particulier bailleur.
La
pauvreté n’est pas un délit et elle peut tomber sur n’importe qui. Ce
n’est pas le locataire pauvre qui est en faute, c’est l’Etat et son
impuissance organisée.
C’est avec cynisme que le législateur met
dans le même sac des méga entreprises qui mutualisent leurs risques,
des organismes de crédit qui accordent des prêts sans garantie et le
particulier bailleur micro propriétaire qui signe un contrat de longue
durée et de bonne foi avec des locataires à revenus vérifiés mais non
garantis du fait de la précarité et du chômage massif.
Le
particulier spolié et impuissant, est obligé de prendre en charge ses
locataires défaillants. De plus l’annulation de la dette est prononcée
sans qu’aucune mesure ne soit prise pour mettre fin à la location et
donc à la reconstitution de la dette. Les malheureux privés d’emplois,
n’ont plus accès au crédit et aux chéquiers, sont exemptés de leurs
devoirs de locataire mais gardent tous leurs droits aux dépends du
bailleur.
Les procédures d’expulsion traumatisantes pour les 2
parties sont longues, onéreuses et compliquées. La justice semble avoir
reçu pour mission de maintenir les locataires le plus longtemps
possible et annule la procédure pour une vétille.
On attend
toujours la construction de centaines de milliers d’hôtel sociaux et la
mise en place de structures sociales, qui recueilleraient et
assisteraient la population pauvre. Cette population sacrifiée, en
augmentation constante, par la politique de délocalisation des emplois
menée par les gouvernements depuis 20 ans à travers l’EU.