Crise du logement : ce qu’on ne dit pas
La fondation Abbé Pierre a publié ce 1er février son rapport sur l’état du mal-logement en France*. L’association caritative y dénonce l’inaction des pouvoirs publics face à la crise du logement, et appelle à « réguler le fonctionnement des marchés du logement ».
Pourtant, à l’analyse, cette position se révèle très discutable. Elle demande en effet toujours plus de réglementations plutôt que de considérer les effets pervers … des réglementations déjà en place. Elle part de l’a priori très à la mode, surtout depuis les inepties largement répandues sur les origines de la crise économique, que les marchés fonctionnent mal par définition. Il est vrai que les marchés ne fonctionnent pas de manière parfaite : il y a des ajustements, des erreurs et des corrections. Mais en moyenne cela ne marche pas si mal dans un cadre réglementaire intelligent. Cependant, lorsque, contrairement à toute logique, les marchés échouent durablement à coordonner les besoins des uns avec les capacités des autres, c’est qu’il y a une raison : on les empêche tout simplement de le faire par des réglementations inhibitrices.
Le marché du logement est un exemple symptomatique où des réglementations mal pensées perturbent les ajustements entre l’offre et la demande. La hausse du coût du logement est en effet fortement liée à l’activité réglementaire du foncier. Sur la décennie qui a précédé la crise, le prix du terrain constructible a été en gros multiplié par six. Alors que naturellement les terrains ne sont pas rares, c’est la politique foncière qui crée artificiellement la rareté et fait flamber les prix. Sous les recommandations de planificateurs urbanistes et les pressions de certains écologistes, l’offre de terrains constructibles a été restreinte : peut-on réellement blâmer le marché si son offre est rationnée politiquement ? L’économiste de l’urbanisme Vincent Bénard** estime par exemple avant la crise (sur l’année 2005) à un tiers cette hausse artificielle du prix directement imputable à la restriction, décidée par le politique, du foncier constructible.
En effet, les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) des communes sont censés planifier des années à l’avance la demande de logements de la commune, ce qui est une tâche évidemment impossible et qui gèle l’offre pendant des années, empêchant l’adaptation à la demande. Par ailleurs, alors que certaines petites communes pouvaient encore avoir une marge de manœuvre et exercer une espèce de concurrence, les Schémas de Cohérence Territoriale (SCOT) au niveau de plusieurs communes ont encore accru le poids du carcan réglementaire et raréfié d’autant l’offre. Il serait plus rationnel et efficace de libérer le foncier, en protégeant uniquement les zones sensibles (et en indemnisant leurs propriétaires), et en faisant respecter des règles raisonnables de construction ailleurs.
Mais les bureaucraties publiques qui vivent de la production de cette activité réglementaire n’ont évidemment aucun intérêt à cette libération du foncier. Mais surtout, sans parler de la corruption dans certaines mairies, les maires doivent choyer un électorat souvent récalcitrant à l’arrivée de nouvelles populations : c’est la logique du snob zoning. Se pose alors ici un problème sérieux de démocratie.
Cette libération du foncier permettrait une baisse des prix et un accroissement naturel de l’offre qui se répercuterait en baisse des loyers dans le locatif, où d’autres réglementations vont à l’encontre de la facilité à se loger. Le législateur a voulu par exemple protéger une minorité de mauvais payeurs, et a institué l’impossibilité d’expulser de novembre à mars. Les associations telles que la fondation Abbé Pierre s’en félicitent, sans réaliser que cette impossibilité, si elle a protégé une minorité, a en réalité fragilisé une majorité de locataires modestes. On a en effet créé un coût potentiel pour les propriétaires qui doivent alors s’assurer contre les mauvais payeurs en demandant des garanties de plus en plus strictes aux candidats à la location, ce qui empêche une part non négligeable de gens modestes de pouvoir louer. Inutile de préciser les inégalités flagrantes qu’a généré cette législation.
Par ailleurs, encadrer l’évolution des loyers, après la signature du bail, avec des indices (construction, puis inflation) empêche effectivement les prix (loyers) de refléter correctement la rareté, c’est à dire la demande relative en locatif. Il y a évidemment des rattrapages de loyer entre deux locataires, mais autant dire, du fait de l’incertitude induite pour les propriétaires, que l’investissement est alors plus timide. Enfin, toutes les carottes fiscales (Robien, Scellier) ne font que distordre encore plus le marché en encourageant à investir … mais pas en fonction de la demande réelle, donc pas là où il le faut. Quitte à vouloir favoriser le logement des plus modestes, autant que la puissance publique fournisse des « chèques-logement » : leur effet distordant sur le marché sera minimum.
Effectivement, comme le souligne la fondation, « les politiques ne doivent (…) pas seulement s’attacher à apporter des réponses ponctuelles et limitées à divers dysfonctionnements, mais permettre de traiter les causes profondes de la crise du logement ». Mais les causes profondes ne sont sans doute pas celles envisagées par la fondation : elles sont bien plus à chercher du côté des obstacles que l’on met délibérément, avec le cœur sur la main, au fonctionnement du marché du logement. Il est temps que les associations caritatives comme les politiques prennent conscience des effets pervers des réglementations qu’ils ont soutenues par le passé et qui ont créé les problèmes d’aujourd’hui. Il faut remettre les choses à plat, simplifier les réglementations : libérer le marché immobilier pour qu’il fonctionne enfin de manière saine et puisse répondre aux besoins de logement.
Emmanuel Martin est analyste sur www.UnMondeLibre.org.
* Disponible ici.
** On lira avec profit son ouvrage éclairant : Crise publique, remèdes privés, Romillat 2007.
83 réactions à cet article
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Augustin Legrand a dénoncé hier sur BFMTV l’hypocrisie du Gouvernement. La veille de son renvoi, Christine Boutin disait encore à Legrand qu’elle était écoutée par Fillon et qu’elle avait les moyens nécessaires pour combattre la crise du logement. Le lendemain elle lui disait le contraire.
Il s’est moqué aussi de la loi DALO en disant qu’en cas de procès cette loi pouvait seulement faire condamner l’Etat à se payer des amendes à lui-même.-
Les terrains ne sont pas rares...
C’est tout à fait exact. Je partage cette analyse totalement frappée au coin du bon sens.
L’autre jour encore, me promenant dans le jardin du Luxembourg, j’enrageais intérieurement en voyant de mes propres yeux tous ces arbres et brins d’herbes, fils putatifs de l’assistanat et de lois liberticides, se prélassant indûment sans égards pour le Saint marché que dieu nous a offert.
Les terrains ne sont pas rares en effet, surtout au centre de Paris.
Mais pourquoi donc vouloir habiter Paris sous le seul prétexte qu’on y travaille ?
Le père Matthieu, brave propriétaire foncier à St Blaise-du-buis, a mis en vente un lopin constructible sis dans sa belle commune. Aucun acquéreur !
Le pauvre n’est pas seulement salaud, il ne fait aucun effort. Quand on sait que de St Blaise, il suffit, après 5km à vélo, d’attraper le bus qui vous mène à la gare, et de là rejoindre la ville en TER pour monter dans le TGV. Il suffit juste de penser à prendre un paquet de rustines pour que Paris ne soit qu’à 5 ou 6h ! Juste à temps pour prendre son service chez Ed l’épicier.
Mais le pauvre n’est pas seulement salaud et paresseux, il oublie aussi ses rustines.
Les USA nous donnent pourtant l’exemple à suivre. Là bas l’immobilier fonctionne selon les règles canoniques d’Hayek le miséricordieux, l’oint du seigneur. Les pauvres salauds (désolé pour le pléonasme) sont chassés de leurs maisons dés qu’ils ne peuvent plus payer. Ce n’est que justice et efficacité. D’autant que par le génie du marché saint bénit soit il , ces mêmes maisons sont souvent détruites afin de ne pas faire baisser les cours de l’immobilier.
Tout protozoaire mal instruit qui verrait là comme une petite absurdité, n’est qu’un mythomane de l’intelligentsia de gauche.
Heureusement, nous avons nous la bêtigentsia de droite.
Sept ans d’études pour en arriver à cette puissance de raisonnement ! Il y aurait-il quelque chose de pourri au royaume de l’université ? -
@ Abelard
7 ans d’études permettent effectivement de ne pas raconter des âneries sur la crise aux USA. Allez, au hasard : http://www.unmondelibre.org/revue_Sowell_crise_15012010
Evidemment que le terrain est naturellement rare à Paris, je ne remets pas cela en question. Et je ne propose pas de batir des gratte-ciel au milieu du jardin des plantes. Il n’y a pas que Paris intra muros en France... Evidemment il y a des lieux où la rareté est naturelle. Le problème c’est la où est artificielle et organisée, ce qui empêche justement de compenser pour là où elle est naturelle. L’« étoilement extra-urbain » que vous dénoncez implicitement est justement très largement imputable aux lois « anti-étalement » péri-urbain, qui font qu’on repousse les gens toujours plus loin. -
@ Philippe Renève
Je ne soutiens pas qu’il faut supprimer les réglementations ! Ce serait l’anarchie ! De supprimer les réglementations stupides.
Je ne vois pas trop où est votre « démonstration »... -
« Il y a des lieux où la rareté est naturelle et Paris intra muros en fait partie »
Que St Ricardo me patafiole, que c’est beau !
Et dire que je n’avais pas pensé à ça !
Pour pénitence, je suis allé consulter les écritures sacrées et j’ai en effet trouvé ceci :
« Et au troisième jour, après avoir créé l’eau tiède, le sucre en poudre et Emmanuel Martin, St Adam Smith, que loué soit son nom, leva la main et dit : puisque j’ai cinq minutes je vais encore naturellement créer Paris, avec ses immeubles, ses services publics, ses emplois et ses habitants. Rien que du naturel pur jus. Bon d’accord, les terrains constructibles y seront naturellement rares mais c’est parce que je ne peux pas penser à tout. Allez les mecs, je vous laisse, faut que j’aille marcher sur l’eau ! »Je vais de ce pas dire au père Matthieu, qu’il faut déclarer naturellement St Blaise-du-buis capitale de la France. Et voila un problème de naturellement réglé, suivant ?
Comme disait mon ami Alphonse Allais « il faut construire les villes à la campagne ».
Merci à la fine fleur de la crème de la bêtigentsia d’avoir redécouvert ce principe divin.Quant à vos idées sur la crise immobilière aux USA, nul besoin d’aller consulter les évangiles sur bêtigentsia-qui-pense-en-rond.com pour les connaître.
C’est la faute à ces salauds d’assistés de pauvres, tout le monde le sait bien, amen. -
@ P. Renève
Ok, je ne démontre rien, vous démontrez tout, par définition vous avez donc raison.
Amen. -
Pour compléter l’article, il existe de nombreux logements non loués détenus par des particuliers. Ils ne louent pas et surtout n’investissent pas, par peur du non paiement des loyers.
L’assurance GRL 2 entrée en vigueur en décembre 2009 est en cours d’élaboration par les assureurs et devrait être opérationnelle d’ici quelques jours mais ne résout pas tout.
Un risque important subsiste comme l’indique l’auteur de cet excellent article :
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/particuliers-loueurs-et-locataires-61728
Le particulier peut toujours craindre une importante perte de revenus lorsque l’Etat, à travers un jugement pratiquement systématique, efface la dette locative d’un trait de plume en se lavant les mains des conséquences, parfois catastrophique, pour le particulier bailleur.
La pauvreté n’est pas un délit et elle peut tomber sur n’importe qui. Ce n’est pas le locataire pauvre qui est en faute, c’est l’Etat et son impuissance organisée.
C’est avec cynisme que le législateur met dans le même sac des méga entreprises qui mutualisent leurs risques, des organismes de crédit qui accordent des prêts sans garantie et le particulier bailleur micro propriétaire qui signe un contrat de longue durée et de bonne foi avec des locataires à revenus vérifiés mais non garantis du fait de la précarité et du chômage massif.
Le particulier spolié et impuissant, est obligé de prendre en charge ses locataires défaillants. De plus l’annulation de la dette est prononcée sans qu’aucune mesure ne soit prise pour mettre fin à la location et donc à la reconstitution de la dette. Les malheureux privés d’emplois, n’ont plus accès au crédit et aux chéquiers, sont exemptés de leurs devoirs de locataire mais gardent tous leurs droits aux dépends du bailleur.
Les procédures d’expulsion traumatisantes pour les 2 parties sont longues, onéreuses et compliquées. La justice semble avoir reçu pour mission de maintenir les locataires le plus longtemps possible et annule la procédure pour une vétille.
On attend toujours la construction de centaines de milliers d’hôtel sociaux et la mise en place de structures sociales, qui recueilleraient et assisteraient la population pauvre. Cette population sacrifiée, en augmentation constante, par la politique de délocalisation des emplois menée par les gouvernements depuis 20 ans à travers l’EU.
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Romain Desbois 2 février 2010 12:48Pour pousser les propriétaires à louer, le plus efficace serait de leur faire payer des impôts locaux pour ces logements inoccupés.
Et oui en France un logement inoccupé n’ouvre pas droit à l’impôt local.
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bien sur que si : taxes foncières et locatives sont alors payés par le propriétaire.... qui de plus, comme ce n’est pas sa résidence principale n’a droit à aucun abattement....
allez vérifier sur le site des impots -
Romain Desbois 2 février 2010 23:46Quand un logement est inoccupé et qu’à côté des gens sont à la rue, la solidarité nationale se met en place et du coup tout le monde y perd, y compris les propriétaires qui se plaindront de payer plus d’impôts sociaux.
Taxe habitation sur les logements vacants : voir
He non la taxe d’habitation sur les logements vacants n’est pas systématiques
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Il y a taxe foncière et taxe d’habitation. N’y a-t-il pas une confusion ici ?
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Romain Desbois 3 février 2010 00:05NON NON ce n’est pas de la taxe foncière qu’il s’agit mais de la taxe d’habitation autrement appelée impôts locaux.
Par contre je suis pour la suppression de l’impôt foncier qui n’a aucune justification.
(C’est Bo qui va être content )
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Romain Desbois 3 février 2010 01:04@Pakway
J’ai été cinq ans syndic bénévole.Je me suis endetté pour quinze ans pour éviter qu’une amie soit à la rue.
Alors vos leçons de morale......
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Arretez de regarder à la loupe mes commentaire Agora. C’est très pénible. Beaucoup de mots me sonf refusés.
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Bonjour,
" Pourtant, à l’analyse, cette position se révèle très discutable. Elle demande en effet toujours plus de réglementations plutôt que de considérer les effets pervers … des réglementations déjà en place. " Ceci se devait d’être dit. C’est l’effet pervers de l’émergence à la tête de nos institutions d’une profession maitresse : Avocat. Ils sont les mieux placés, puisqu’ils font désormais la loi, des parcours sinueux pour la contourner.
Ces nombreuses règlementations et lois telles Robien ne deviennent lisibles que par les autorités et les professionnels de l’immobilier. C’est ainsi qu’ils se retrouvent, notaires, mairies, marchands de biens, et banques, propriétaires du centre de nos villes et villages et principaux acteurs dans l’émergence de cités pavillonnaires en carton.
L’émission complément d’enquêtes relataient hier d’un certain Jacques Meyer, propriétaire de trois cent immeubles dans le centre ville d’Orléans lui dégageant un revenu annuel de quinze millions d’euros. Avec l’histoire du devenu célèbre squatt de la place des Vosges, l’on ne se cache plus que l’on en appelle à la loi et aux médias pour dénoncer ces squatteurs, et cela au profit de la défense des ces propriétaires responsables indirectement de cette crise du logement.
L’Etat a artificiellement et légalement soutenu les entraves responsables de la raréfaction du marché, et profite, donc au meilleur moment de cette hausse, pour mettre en vente aux enchères son patrimoine immobilier parisien historique.
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Elle part de l’a priori très à la mode, surtout depuis les inepties largement répandues sur les origines de la crise économique, que les marchés fonctionnent mal par définition. Il est vrai que les marchés ne fonctionnent pas de manière parfaite : il y a des ajustements, des erreurs et des corrections. Mais en moyenne cela ne marche pas si mal dans un cadre réglementaire intelligent. Cependant, lorsque, contrairement à toute logique, les marchés échouent durablement à coordonner les besoins des uns avec les capacités des autres, c’est qu’il y a une raison : on les empêche tout simplement de le faire par des réglementations inhibitrices.
Mais bien sûr !
Laissons faire « le marché », multiplier les logements de luxe, au détriment des logements sociaux, laissons les propriétaires spéculer sur leurs logements, et, de cette manière, la part du logement dans le budget, qui est passée, en 40 ans, de 22 à 45%, atteindra bientôt les 75% ; restera juste aux pauvres pequenots de quoi ne pas mourir de faim, en allant s’approvisionner aux restos du coeur, ou à la soupe populaire.Il est quand même incroyable que les libéraux, hostiles à toute réglementation, qui sont à l’origine et directement responsables de l’état lamentable du logement pour des millions de français, viennent encore réclamer moins de réglementation !
Il suffirait de faire respecter la loi SRU (20% seulement de logements sociaux, je rappelle), en pénalisant LOURDEMENT et réellement les communes qui ne l’appliquent pas, pour faire baisser automatiquement le prix des loyers, et permettre à chacun d’avoir un logement décent.
Que le marché aille provoquer ses ravages ailleurs que sur les biens indispensables à la vie ; nourriture, logement, éducation, santé, travail ; secteurs qui doivent être absolument interdits à toute spéculation.
Marché de merde !
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Visiblement vous n’avez pas correctement lu l’article, ou vous refusez obstinément d’en comprendre le message. Les « libéraux » n’ont strictement rien à voir avec la crise du logement. Je pense qu’il faudrait vous désintoxiquer de certains mythes prêts-à-porter dispensés par l’intelligensia de gauche.
Un marché est de « merde » comme vous dites, quand on l’empêche de fonctionner, avec des réglementations stupides. Et effectivement un marché dans le vide institutionnel et réglementaire ça ne marche pas. Un marché ne fonctionne correctement qu’avec des réglementations intelligentes, qui responsabilisent, qui permettent à l’offre d’effectivement servir la demande.
S’il y a un créneau pour les logements sociaux, des entrepreneurs y verront une opportunité. Si tant est qu’on les laissent faire leur boulot.
Votre compréhension des mécanismes économiques à propos de la loi SRU est particulièrement erronée. Vous vous concentrez, comme les politiciens et autres bureaucrates, sur les effets qu’on voit sur les 20% de gens aidés. Vous ne vous posez pas une seule seconde la question des effets pervers ravageurs sur les 80% qui restent.
Parce que votre raisonnement économique s’arrête là où cela vous arrange.
C’est pratique.
Surtout que j’imagine que comme les politiciens et les bureaucrates vous mettrez ensuite sur le dos des méchants spéculateurs et du vilain marché les conséquences néfastes de VOTRE politique, en refusant de penser que vous puissiez être le vrai responsable, même si quelqu’un comme moi vous en donne la preuve.
Belle morale. -
Baratin et enfumage !
Partout où on laisse « le marché » sévir, on constate les dégâts irréparables qu’il commet, dans tous les domaines.
Rigolo de critiquer la loi SRU, sous prétexte qu’elle ne servirait que 20% de gens « aidés » ; alors qu’actuellement, non appliquée, ça sert- surtout les spéculateurs ; sur les terrains et sur les logements, et ça laisse des millions de citoyens avec des problèmes de plus en plus aigus de logement, voire sans logement du tout.
La construction d’un parc de logements sociaux à des prix réduits est LA SEULE SOLUTION pour faire diminuer l’ensemble des prix du secteur locatif, et des logements ; n’importe quel imbécile peut comprendre ça.Droit de préemption des municipalités sur les terrains, respect de la loi SRU, fortes amendes aux communes qui ne la respectent pas, taxation sur les logements vides, réquisition d’immeubles vacants depuis des décennies ; voilà les solutions pour loger convenablement les français.
Sortir, je me répète, du champ de la spéculation ; donc, DU MARCHE, tous les biens nécessaires à la vie ; logements, nourriture, éducation, santé, transports, eau : que les spéculateurs aillent prendre des risques ou se faire des couilles en or sur les biens de luxe, les actifs pourris, et que si leurs « risques » s’avèrent catastrophiques, comme la crise en témoigne, qu’ils se démerdent avec leurs propres dégâts, sans être renfloués par les états ; qu’ils partent en faillite, ou qu’ils se flinguent, et bon débarras.
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Romain Desbois 2 février 2010 12:45Alors que des villages entiers sont à l’abandon, l’on concentre les emplois et les logements dans des zones de plus en plus invivables du fait de cette même concentration.
Le problème n’est pas le manque de construction ni le manque d’argent, la pauvreté est victime d’une une économie parasite.
-les centaines d’organismes du 1% logement dont certains salariés touchent plus de 120 000 euros par an
- LE million par jour que l’Etat dépense pour loger d’urgence dans des hôtels.
- des systèmes comme le dispositif de Robien qui a financé jusqu’à 75% du bien immobilier sans aucune contre partie (à l’origine les loyers étaient plafonnés mais ces contraintes ont toutes sauté au fur et à mesure des correctifs)
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vous avez raison Romain Des Bois, il faut en rajouter sur cette arnaque à petites gens ! !!!!!!beaucoup de salariés moyens ont sauté sur l’appat ( salaires honnorables avec garantie des ressources exemple : instits , petits profs , enfin beaucoup de fonctionnaires qui ont cru au travaillez bien ? plus ? : il en restera quelque chose , il leur reste des fin de mois imbouclables parce que les maisons à louer sont mal situées et trop chères , les traites tombent et ils n’ont pas le droit de l’occuper eux mêmes !. L’état trouve plus « »équitable « » d’entasser les familles avec enfants dans de sordides et couteuses chambre d’hotels , il faut niveau social garder !
nous devons nous covaincre que ces enfants élevés dans la précarité se méleront aux autres mieux nantis ’’’n’en garderont ’il pas de complexes et de rancoeurs !C’est bon de le rappeller : les droits de l’enfant et de l’homme ne sonts pas encore abolis. -
Merci. La réponse à une partie des questions que vous posez pour le logement privé cher, se trouve dans mon article.
J’aurais pu traiter du découpage urbain/périurbain, mais l’article aurait été trop long. En gros : les gens veulent habiter près de leur emploi, généralement situé en urbain ou périurbain. Mais l’urbain et le périurbain sont devenus engoncés dans la restriction foncière organisée au nom de la « lutte contre l’étalement urbain » (souvent idéologique) . Fort bien. Les écologistes, la gauche caviar et la droite Chanel applaudissent : on préserve leur « communauté » (le « snob zoning »). Quel est l’effet pervers ? Les gens se déplacent au delà de la périphérie dans des villages (dortoirs) qui grossissent à une vitesse hallucinantes sans y être préparés, avec tous les problèmes de congestion qu’on sait. On a voulu lutter contre l’étalement NATUREL urbain et périurbain au nom d’objectifs essentiellement utopiques ou peu avouables, qu’a-t-on créé ? L’étoilement urbain.Et on va encore réglementer à la louche pour traiter cet effet pervers, ce qui générera encore des effets pervers. Et AUCUN homme politique ne dira que c’est la faute des réglementations mal pensées précédentes, soyez-en sûr. -
Excellent article.
On peut ajouter à cette liste non exhaustive des réglementations inhibitrices, les impôts sur revenus locatifs qui sont beaucoup plus élevés que tous les autres.
Pire : ces impôts doivent être payés même dans le cas de non paiement des loyers ! Ubuesque !
Si vous avez de l’argent à placer, tout sauf l’investissement locatif !
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La France est le seul pays où les lois protègent les squatteurs dont les pertes générées sont « assurée » par les locataires les plus honnêtes et qui ne peuvent, de ce fait, encore moins accéder à la propriété.
Et tout ça au nom de l’humanisme ? C’est pathétique.
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Personnellement, je ne suis pas pour le tout libéral comme l’exige l’auteur. Le marché ne règle pas tout. Il tue plutôt. Mais je ne suis pas davantage pour l’Etat-Providence. Il faut lutter contre les aberrations comme les freins excessifs aux permis de construire, les logements en jachère, les salaires mirobolants des Proglio qui gèrent le 1% logement, les gaspillages de la politique du logement, le clientélisme d’une certaine gauche, etc. Mais...
Il y aura de plus en plus de mauvais payeurs puisque les loyers sont de plus en plus mirobolants et le pouvoir d’achat est détruit chaque jour. C’est facile à comprendre pour quelqu’un qui voit la situation des personnes et qui ne se contente pas de théories libérales.
C’est pourquoi, je conteste la vision ultra libérale de cet article.-
Merci de votre message. Je ne propose pas une vision « ultralibérale ». Je ne suis pas contre la réglementation, mais contre la réglementation mal pensée, et pour tout dire stupide. Je voulais simplement montrer qu’en empêchant les gens de construire, qu’en empêchant les gens de contracter sur une base responsable, on crée artificiellement, politiquement la rareté et donc la hausse du coût du logement, et que c’est à cela qu’il faut s’attaquer en tout premier avant de rajouter des couches de réglementations tout aussi mal pensées et tout aussi créatrices d’effets pervers.
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Je rappelle que l’une des propositions sur le nouveau site de l’UMP est de « supprimer le logement social ». On le voit, la droite décomplexée est loin d’etre moribonde malgré les mauvais sondages de Sarkozy. La relève est là qui trépigne et qui veut achever le travaiL.. « La France d’Encore-Après » quoi.
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Je viens de voir que cet article a été mis en avant, je me permets donc de vous conseiller celui de Voris resté en Tribune Libre, que je trouve beaucoup plus pertinent.
Bélial-
l’article est bon les commentaires sont judicieux....un régal....
il faudrait cesser de gerer l’immobilier dans le seul but du profit...et lui rendre sa vraie raison d’être.
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Favoriser l’accès à la propriété de la majorité, serait peut-être un début de solution, oui mais il faudrait réorienter la réglementation fiscale. Principe, vous pouvez payer un loyer, donc vous pouvez acheter.
Ah, oui c’est de l’utopie ! Et, ce n’est pas dans la norme.
Si, vous savez bien, cette norme qui trouve normal que le rpix du terrain soit plus élevé que la maison que l’on construit dessus. Cette norme qui trouve ’normal’ qu’un agriculteur ne puisse pas vivre de son travail, mais des subventions alors que le fruit de ce travail est parfois inabordable pour le consommateur. Vous savez cette norme, qui vous dit qu’il faut délocaliser les emplois pour votre bien.
Vous devriez vous souvenir que la paupérisation des populations ne favorise jamais la démocratie.
Alors, s’il vous plait inventez des solutions viables.-
La norme que le prix du terrain soit plus cher que la maison ? Mais ce n’est pas une norme justement ! C’est un état de fait imposé par la politique foncière ! J’explique pourquoi le prix du terrain a été multiplié par 6 en moyenne dans ce beau pays. Pas à cause du « marché », pas à cause de la rareté naturelle de terres, non : à cause de rareté organisée délibérément par la politique foncière.
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A 100% d’accord aves Sisyphe.
« Le marché », ce nouveau dieu qu’il convient de vénérer. Cela ne m’étonne pas que l’auteur soit « docteur en économie » : il a bien appris sa leçon !
Il faut « libérer » le marché ... pour permettre aux puissants de faire ce qu’ils veulent, comme ils veulent.
Et on oublie que ces mêmes puissants demandent des « règles », celles qui les arrangent ! Celles qui permettent de garder près de 1 million de logements vides en train de pourrir, en attendant que « le marché » de l’immobilier permette de nouveau de réaliser de juteuses spéculations.
Ce qui relève du fantasme : La majorité des gens n’ont plus les moyens. Le « marché » a scié la branche sur lequel il était assis.-
L’auteur a bien appris sa leçon effectivement, c’est pour cela qu’il tente de vous expliquer que ce n’est pas le vilain marché qui a « scié la branche », mais de mauvaises réglementations qui ont restreint le marché. La spéculation ne vient pas de nulle part : elle vient du fait que l’offre est politiquement restreinte.
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Alors selon vous, les agents économiques ne seraient en rien complice de cette raréfaction des logements qui serait entièrement imputable aux politiques et aux bureaucrates (un peu populiste au passage cette stigmatisation facile). On est en droit d’attendre mieux comme réflexion de la part d’un docteur en économie que ce genre d’affirmation péremptoire, non ?
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Par ailleurs, ce n’est pas seulement l’offre qui se restreint, c’est aussi la demande qui s’accroît. Comme le fait remarquer la fondation Abbé Pierre (et pas seulement elle).
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@ Voris : il ne fait aucun doute qu’un certain lobbying doit se mettre ne place pour raréfier l’offre et tirer profit de l’augmentation des prix. J’y fais vaguement allusion dans le passage sur la démocratie. Il y a même une très belle réflexion à mener sur la question. En effet : en raréfiant l’offre, on donne un avantage considérable aux plus gros joueurs (promoteurs etc) sur les petits candidats à la propriété. La rareté impose en effet déjà de s’organiser pour récupérer l’info sur les ouvertures etc. Et la présence de coûts d’organisation joueen faveur des gros... bien organisés. Voilà effectivement un passionnant sujet de « Public Choice »
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L’Abbé Pierre doit se retourner dans sa tombe.
Le mal logement pour le développement des enfants est catastrophique pour leur scolarité, leur goût de vivre peut en être gravement perturbé.Vouloir que les gens s’endettent pour se loger comme des malins made in U S A l’ont préconisé n’est même plus possible en France, trop de chômeurs, trop de travailleurs précaires et à temps partiel, d’autre part l’augmentation des loyers ou du prix au mètre carré ne corresponde plus aux salaires.
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Effectivement le fort endettement est dû à la hausse des prix. J’ai tenté d’expliquer d’où elle venait essentiellement.
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L’offre n’est pas uniquement politiquement restreinte, mais comme le dit Voris la demande augmente, et la dévalorisation des retraites finira par aggraver la spéculation foncière par les foyers à moyens revenus.
Comment peut-on espérer que le marché, même bien encadré, puisse prendre en charge un problème social ?-
Bien sûr que la demande augmente. La population augmente, et les ménages sont de plus en plus éclatés. La question est pourquoi l’offre ne peut pas suivre, justement ?
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Il y a bien sûr des effets pervers à toute réglementation, mais ce n’est là qu’un aspect du problème.
Je me souviens que dans les années 60, beaucoup de locataires ne cherchaient pas à acheter à tout prix, les loyers étant abordables.
Aux alentours de Montpellier, malgré le respect de la loi SRU, avec tous les nouveaux arrivants, les prix sont très élevés (150 000 € et au delà pour 400m2 de terrain)
Donc pas de solution miracle sans volonté forte du gouvernement de favoriser le logement social, ce qui est loin d’être le cas actuellement.-
« Crise du logement : ce que l’auteur ne dit pas », par Voris
L’auteur critique les dispositifs Robien et Scellier mais omet de préciser que l’amendement Scellier vient corriger les effets négatifs du dispositif Robien. Il oublie de dire aussi que l’investissement public (logements sociaux) ne suffit pas et que c’est pour cela que le législateur a, aussi, par ces deux dispostifs, décidé de dynamiser l’investissement locatif privé.
[ NDLR : L’amendement Scellier a été adopté dans le cadre de la loi de finances pour 2009 - en plein plan de relance de l’économie et du secteur immobilier - et il prévoit un régime fiscal très favorable pour les investissements locatifs réalisés entre 2009 et 2012, pouvant aller jusqu’à une réduction d’impôt de 25%.]
L’incitation ne favoriserait pas la demande là où elle s’exprime. Faux : elle vise les lieux où la demande est la plus criante, à savoir : Paris, Côte-d’Azur, grandes viles. Si le reste du territoire (zone C) est exclu du dispositif de l’amendement Scellier, c’est justement corriger la loi Robien.
En effet, dans des zones où le marché locatif était saturé, certains propriétaires ne pouvaient bénéficier des avantages fiscaux faute de trouver des locataires. D’autre part, des promoteurs en ont profité pour construire à moindre frais dans la zone C aujourd’hui écartée du dipositif par l’amendement Scellier). On peut donc remarquer, comme l’auteur, que le dispositif Robien n’était pas bien ajusté à la demande.
Mais, j’aimerais bien qu’il nous explique en quoi le dispositif Scellier nuirait encore à la demande sur le marché.-
Merci de votre commentaire pertinent qui relève effectivement une imprécision dans mon propos. Disons que mon « là » était plus que géographique, en terme de créneaux de marché aussi.
1) Le dispositif Scellier permet de mieux cibler géographiquement que Robien. Mais, même si on gagne en précision de cible, une commune c’est toujours hétérogène en terme de quartiers etc. Le choix des lieux d’investissements sera plus influencé par le dispositif que par la demande pour tel ou tel lieu de la commune.
2) Mais aussi parce qu’il y a un effet de concentration sur un créneau du marché.
Il y a toujours une distorsion du marché, moindre, il est vrai, au niveau géographique. -
Quelqu’un se pose t-il la question pourquoi il existe autant de logements libres que leurs propriétaires ne veulent pas loués ?
Comment se fait-il qu’ils ces propriétaires ne désirent pas encaisser de loyers ?
Ne serait-ce pas que la balance de la règlementation penche beaucoup trop d’un côté ?
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Chantecler, c’est précisément la loi qui, en restraignant l’offre, fait augmenter les prix !
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@l’auteur :
Il y a effectivement des règlementations stupides mais en général elles sont soutenues par les acteurs du marché. Le nouveau dispositif Scellier en place a pour but de favoriser l’investissement locatif pour ralentir la baisse des prix. Cela n’aide pas les primo-accédants. Cela ne fait qu’aider des gens déjà propriétaires à investir. C’est un pansement sur une jambe de bois de toute manière, le marché immobilier s’effondre lentement mais surement.Sinon vous semblez croire qu’avec un marché bien régulé tout fonctionnerait bien mais c’est oublier qu’il n’y a pas que l’état qui a un pouvoir de nuisance dans cette affaire.
Que faites vous de la politique des banques ? Le crédit immobilier joue un rôle essentiel dans la stabilité ou l’instabilité des prix. Les principaux acteurs du marché ont d’énormes patrimoines et ils en usent pour influencer le marché (par ex en organisant la pénuierie en laissant beaucoup de logements volontairement vides).
Alors, mieux réglementer le marché je suis largement pour mais cela ne suffira pas à rendre ce marché « idéal ». Pour cela, il faudra limiter le pouvoir de nuisance de certains acteurs.Ensuite, les prix sont beaucoup trop hauts et devraient être réduits de 40 à 50% en moyenne (ps : il y a de fortes disparités territoriales). Pour cela, il faudrait arrêter de réduir les taux à outrance comme le font les banques actuellement. Il faut arrêter de vouloir prêter 300 000 euros à des couples de smicars sur 30 ans, c’est une abération la moindre baisse de valeur de leur logement les menace alors de faillite et de finir à la rue.
Le pb c’est que beaucoup de gens ont acheté à des prix bien trop hauts et se retrouvent dans une position très risquée aujourd’hui avec le retournement du marché et la montée du chômage. Les banques devraient assumer leurs responsabilités :
En effet, dans un prêt il y a le prêteur et l’emprunteur. Le prêteur doit s’assurer de la solvabilité future de l’emprunteur et évaluer sont risque. L’emprunteur doit rembourser. Aujourd’hui toute la responsabilité est reportée sur l’emprunteur ce qui n’est pas normal. Les banques sont totalement irresponsables. Quand un prêteur fait n’importe quoi, l’obligation de remboursement devrait être limitée à la valeur actuelle du bien et pas plus. Ie, en cas d’impayé la banque saisi la maison mais ne peut réclamer plus à l’emprunteur ni plus aucun intérpet supplémentaire. Ce genre de disposition responsabiliserait un peu les banques.
De plus, cela éviterait de se retrouver avec des millions de gens à la rue d’ici 4 ou 5 ans.Cordialement,
_Ulysse_
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Voilà une réflexion intéressante, parce qu’elle appelle à un traitement du « marché » bancaire« similaire à celui du marché du logement, en un peu plus compliqué. En effet, le »marché« de la banque a pour particularité d’être très régulé (si, si), d’avoir des acteurs qui ne sont pas responsables (on va les »sauver" au moindre pépin, donc incitation à l’irresponsabilité) mais surtout, la politique des banques suit... la politique monétaire. Je suis complètement d’accord avec vous sur ces prêts irresponsables. Mais ils émanent d’une politique délibérée fondée sur la croyance qu’il faut faire tourner l’économie en stimulant la consommation. Je me permets de signaler que c’est le coeur de la crise américaine : http://www.unmondelibre.org/revue_Sowell_crise_15012010.
La réglementation est nécessaire, mais si elle est stupide et qu’elle génère l’irresponsabilité, c’est une arme de destruction massive. -
Certains semblent avoir du mal à saisir que le marché n’est qu’une métaphore, celle d’un lieu fictif où s’opèrent des échanges.
Que ce qui est important, c’est que l’action humaine est entourée d’incertitudes, que chacun, par imitation ou par réflexion personnelle juge que « c’est le prix ».
Par analogie, c’est aussi un réseau neuronal. Le marché n’est qu’un aspect du fait social et je le crois meilleur que le gouvernement même des Philosophes, avatar du gouvernement des Guerriers.
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Alors comment le marché, la métaphore marché, pourrait elle avoir des « lois » ?
Et que signifie une métaphore « libre » ? -
Comme la gravitation n’a eu besoin d’aucune délibération pour être effective.
Le mot « loi » est ambigüe. Les lois et le Droit...« libre » me semble être un adjectif. Connaissez vous un peu de l’histoire des foires de Champagne ?
Alors, pour vous faire plaisir, je ne dirai plus marché, mais foire.Tous ces tracts a réécrire......
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Adhérez à la secte de la Foire...
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Si vous pensez que la gravité est une métaphore, pourquoi n’essayez vous pas de sauter d’une falaise ?
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certaines municipalités ont institué une taxation pour les logements inoccupés ! cela anotablement fait baisser ce nombre de logements ,c’est tout simple ... !!
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Ou simpliste ? Si les propriétaires ne louent pas c’est qu’il y a une bonne raison dans 95% des cas... Faut-il les obliger à louer s’il doivent perdre de l’argent dans l’opération (investissement supérieur aux rentrées espérées) ? D’autant qu’il y a une incertitude de ne pas être payé et de ne pas récupérer son bien ?
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"Ou simpliste ? Si les propriétaires ne louent pas c’est qu’il y a une bonne raison dans 95% des cas... Faut-il les obliger à louer s’il doivent perdre de l’argent dans l’opération (investissement supérieur aux rentrées espérées) ? D’autant qu’il y a une incertitude de ne pas être payé et de ne pas récupérer son bien ?«
On entend toujours dire qu’il y a beaucoup d’impayés etc, que louer ça coûte de l’argent mais cela semble en contradiction avec la réalité.
Si cela était si vrai, il n’y aurait pas 50% des logements en locations aujourd’hui.De plus, de mon expérience personnel, ces pbs existent pour les propriétaires mais ils sont beaucoup moins »graves« que ce que vous semblez croire :
1°) Les »impayés«
Je ne connais pas le taux réel d’impayés mais il existe de nombreux moyens pour les petits propriétaires de s’en prémunir. Déjà en passant par une agence, celle-ci peut donner une garantie de 12 à 24 mois de loyers en cas d’impayé. Il y a aussi l’assurance d’état qui garanti au propriétaire 18 mois de loyers. Il existe aussi des assurances tierces. Ces périodes ou le loyers est assuré laisse le temps nécessaire aux démarches juridiques d’expulsion. Reste à ne pas attendre la fin de l’assurance pour entamer la procédure !
De plus, certains petits propriétaires croient malin de ne pas se couvrir et de louer directement, évidemment en cas d’impayé cela leur revient cher.2°) Les logements vides :
-Certains sont vides car inhabitable.
Je ne crois pas que 95% des logements vides soient vides pour de »bonnes raison« .
Les gros acteurs du marché type Banques/Assurances/Société immobilière (ex : GECINA)
disposent d’assez d’actif pour pouvoir exercer un certain contrôle des prix. Il vaut mieux pour eux laisser vide 15 ou 20% de leur parc que de voir les loyers chuter de 30%.
Seulement voilà, un propriétaire fait en théorie ce qu’il veut de ses logements, si il ne veut pas les louer, c’est son droit. L’y obliger revient à remettre ne cause le droit de propriété (es-ce souhaitable ? Je ne sais pas). On peut l’inciter fiscalement mais je ne crois pas que ce soit suffisant. Un réglementation concernant les personnes morales serait peut être préférable pour »obliger« à un taux »max« de logements inoccupés. Cela concernerait les gros acteurs du marché et pas les »petits" propriétaires.3°) L’entretien :
De mon expérience personnel après avoir visité une centaines de logements, loué 5 appartements différents (5 déménagements) , passé en revue des centaines d’annonces, fait de nombreuses agences immobilières et connaissant un agent immobilier, je peux dire que la large majorité des logements locatifs NE SONT PAS ENTRETENUS ou très peu. Seul les parties communes le sont et à la charge du locataire (charges locatives) par obligation légale.
Il est même fréquent que ce soit les locataires qui fassent et financent les travaux nécessaires pour faciliter une négociation sur le loyer. J’ai vu de nombreux logements pas entretenus du tout depuis 20ans voir 30ans par leur propriétaire.
A contrario, j’ai connu un propriétaire (mais un seul) qui entretenait remarquablement ses appartements, l’exception qui confirme la règle. -
il leur faut aussi un CDI du triple du loyer
plus deux ou cautionnaires -
perssonne n’à mentionné les démolitions spectaculaires, avec la présence des médias..... D’aprés cetains architectes compétents , cela revenait moins cher de les réhabiliter , et ne « »« cassait »« » pas lidentité des habitants qui se sont retrouvés spoliés ( comme dirait Arlette ) de leus souvenirs , séparés des liens créés entre résidents des quartiers , ( pas d« importance les pauvres ou autre , ont’il des sentiments ; ce n’était que des clapiers pour lapins de conssomation , de la main d »oeuvre bon marché et .......
cette main d’oeuvre de pays èmergents elle est moins chère , moins exigente , et n’oblige pas à la compassion ’ tellement heureux d’avoir du travail ’-
Bon article.
Que voilà un sérieux travail pour une gauche d’alternance !
Faire des propositions concrètes sur ce sujet me semble plus important que les psychodrames relatifs aux conneries dites par G.Frèche !Bonne soirée.
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Merci ! J’espère que cela fera avancer les choses effectivement.
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Votre réaction est un peu violente, mais, vivant au Nord de Marseille, je pense comprendre. Avez-vous des chiffres ? Sans doute pourriez-vous faire un article sur la question (avec un ton un plus posé). Il est évident que le problème du logement est lié à celui de l’intégration. Rappelons d’ailleurs que c’est en construisant des HLMs en cités ghettos après, disons, 54, que les problèmes d’intégration ont été créés. L’absence d’opportunités économique et l’intégration à un territoire où les pratiques économiques, comme le niveau des salaires par exemple, correspondent à un niveau de développement supérieur aux territoires d’origine, se révèlent effectivement problématique. Sans doute a-t-on un peu créé l’exclusion par la réglementation trop stricte ici aussi. A discuter.
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Ce n’est malheureusement pas une histoire isolée. A trop tirer sur la corde au nom de l’égalité, on a effectivement permis à une minorité de nuire à une majorité de gens modestes (propriétaires mais aussi autres locataires qui subissent les effets pervers de plein fouet). Je pense fondamentalement qu’il faut remettre de la responsabilité dans le système. De tous les côtés.
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tout va bientôt se résoudre, il y a qu’à attendre quelques années et on y aura droit à notre conflit mondial.
malheureusement, mais inéluctablement.-
Quand on a comme copain Bouygues Pinault et Autres grands du Cac 40...
et une armée d’avocats affairistes au pouvoir français, occupés à vendre des parcelles de notre pays en se faisant une marge confortable...
On peut difficilement regarder ce qui se passe dans les banlieues, du haut d’une tour d’ivoire gérée par l’Epad...
Les « riches » du pouvoir se réfugient dans des étages supérieurs ou dans des quartiers « protégés » par les brigades de Bauer, Mam et Hortefeux (Copé chez moi !!)...
Difficile pour eux d’avoir le centième d’une idée de la « France d’en bas » comme disait notre charmant Raffarin, bien trop occupés qu’ils sont à se goinfrer dans les caisses de l’état et des régions, les barons locaux valant bien les barons du moyen-age...
Les anglais ont représenté dans une satyre dans un tabloïd, leur classe politique comme des gorets dans une mangeoire,
alors que l’on sert de la crise à la France d’en bas !!Tant que les naifs et dindons de la farce goberont, la classe supérieure des gorets se goinfrera allègrement, idem pour les avantages de caste et les spéculateurs qui prospèrent à nouveau après avoir fait un petit +22% en fin d’année « de crise »....
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Le problème du contrôle de la dépense publique dans ce pays est effectivement fondamental. Malheureusement les hommes politiques refusent un système à la britannique, tel que le National audit office combiné aux sessions publiques d’audit, où l’on peut publiquement critiquer et mettre en face de ses responsabilités un représentant public qui est sensé gérer l’argent durement gagné des contribuables.
En France, la Cour des comptes ne fait pas son boulot, même si ça va mieux depuis Seguin (voir : http://www.unmondelibre.org/Bedard_Seguin_COur_des_comptes_110110). La Cour est sans doute indépendante mais elle n’est pas efficace, coupée du parlement.Ensuite, il faut noter aussi la décentralisation irresponsable dans ce pays. La décentralisation est une très bonne chose, lorsqu’elle se fait dans la transparence. Mais la décentralisation à la française est dans les faits un véritable trompe-l’œil. (je m’auto copie-colle si vous le permettez)"Elle n’est pas fondée sur l’autonomie fiscale locale. Elle a donc fini par générer un enchevêtrement de compétences et de flux financiers entre les multiples strates de l’administration, ce qui la rend illisible et empêche de savoir qui fait quoi et qui paye quoi. Du fait même de cette complexité, la décentralisation à la française favorise la croissance injustifiée et incontrôlée des bureaucraties des échelons locaux … et des impôts qui vont avec. La décentralisation sans responsabilisation semble alors bien anti-démocratique." (http://www.unmondelibre.org/node/488)
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A l’auteur vous avez déja habité en banlieue ?? ce n’est pas une insulte rassurez vous...
Le monde va de plus en plus mal, c’est très bien de s’appuyer sur des analyses des sondages, des rapports d’experts et d’éminents spécialistes...
Mais plus il y a de gens en train de cogiter dans des tours climatisées et bien chauffées, moins il y a de gens actifs sur le terrain... intellectualiser c’est bien mais on est loin du bon sens qui ne s’apprend pas dans les grandes écoles...
Le terrain nous apprend que les gens d’en bas sont confrontés à des problèmes de plus en plus nombreux de plus en plus graves, alors qu’en haut lieu, on cogite, on se réunit, on débat, on propose des lois, mais rien ne se passe concrètement par exemple la rénovation des banlieues et des transports, je serai mort avant de la voir....
Que de moyens gaspillés en commissions, en réunions d’experts et autres, en meeting ou les buffets ressemblent au club med !!! un peu de décence, ça ne ferait pas de mal aux castes dirigeantes de ce pays et un peu de conscience et de modestie...
Cela nous changerait de la branlette intellectuelle propre à ce pays, maladie sarkozyenne propre à nourir des cohortes d’experts, de spécialistes, de professeurs, de « tetes », de courtisans de la cour, qui n’accouchent que de bonnes intentions et de fantasmes...
Rappelez vous l’enfer est pavé de bonnes intentions et de bonnes paroles, et situez vous lucidement dans les cercles de l’enfer créé par ce monde occidental moderne, destructeur et inégalitaire au possible....
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Merci de votre commentaire. Je n’habite pas en banlieue difficile, mais j’y ai travaillé et pour tout dire, pas mal trimé. Je partage la plupart de vos opinions exprimées ici. Je suis comme vous scandalisé par l’expertise technocratique et sa ****lette intellectuelle, agences X et autres commission Stiglitz. Par exemple ici : http://www.unmondelibre.org/Martin_Sarkozy_chiffre_140909
Effectivement beaucoup de professions se gavent littéralement de cette complication technocratique :
http://www.unmondelibre.org/node/593
Je crois comprendre que vous m’incluez dedans. C’est dommage car je m’oppose au système technocratique justement. Sur les bonnes intentions, mon pain quotidien c’est de précisément démonter les effets pervers de toutes ces lois faites avec de « bonnes intentions », comme le montre cet article.
La ghettosisation des banlieues est un phénomène organisée par la planification technocratique, par les nouveaux défenseurs des phalanstères modernes.
http://www.unmondelibre.org/Martin_identite_immigration-161109
Une ssai provocateur fondé sur la réalité des différences de développement sur le territoire national (assez libéral, ça ne vous plaira pas sans doute) :
http://www.unmondelibre.org/node/440
Je crois que la banlieue n’a pas a être « rénovée », elle doit être redonnée à ses habitant en leur donnant la possibilité d’en faire ce qu’il veulent par la propriété. Mais cela suppose l’ouverture du marché du foncier, alors que le politique actuellement organise exactement l’inverse c’est à dire sa fermeture. D’où l’explosion des prix. -
quand on vit dans un ghetto on a peu d’argent
alors acheter un HLM pourri ........... -
vous etes d’accord avec moi que de meme que ce qui concerne le chômage, le problème du logement accessible est complètement occulté dans notre pays...
je vais vous citer un exemple flagrant des organismes fantoches du pouvoir Sarkozyen :
je retravaille tant bien que mal en enquêtant sur le terrain, pour de petites sociétés... je vois bien que c’est un des rares domaines ou il y a une multitude d’offres, je ne rêve pas !!J’ai reçu par courrier il y a peu un proposition de travail du Pole Emploi, concernant une société avec laquelle je travaille depuis Septembre 2009 !! vous vous rendez compte c’est dramatique, derrière le logo payé à prix d’or, la façade du Pole Emploi, le portail internet, l’inefficacité dramatique et la réalité du terrain par rapport aux réunions sur l’emploi de nos soi disant « élites » actuelles... moi je n’en ris meme plus !! je trouve cela affligeant !!
C’est dramatique de ridicule de vacuité et d’inefficacité !! qu’on ne vienne pas nous dire qu’on lutte contre le chômage dans ce pays, foutaises et insulte aux gens qui cherchent réellement à travailler !! idem pour le logement...
Ce gouvernement est dramatique de vacuité, d’inefficacité et d’auto-congratulation entretenue dans des meetings inutiles et forts couteux pour le contribuable...
C’est la télé sans le contenu, un bouche qui parle sans contenu, des réunions à n’en plus finir pour brasser de l’air, suite à des sondages fait par les petits copains, c’est dramatique pour la santé économique et l’avenir de notre pays !!!
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Je suis d’accord avec vous sur les effets d’annonce, l’insupportable auto-congratulation, la réunionite des agences « machin ». Mais il faut aussi reconnaître que côté réformes, les autres gouvernements n’ont pas fait grand chose. En fait la réforme - en réalité le discours de réforme - est permanente dans ce pays, il y avait même un ministère de la réforme... C’est un peu comme ces gars qui vous disent depuis des années qu’il commencent le régime lundi. La réforme c’est comme les frites MacCain on plus on en parle, au moins on en mange/fait. Pour une simple raison : les intérêts en jeu des bureaucraties qui se sont multipliées de manière irresponsable avec la décentralisation mal pensée. Je ne crois pas que tout soit imputable à Sarkozy cependant, même s’il a le don de dire tout et son contraire et de faire beaucoup, beaucoup de vent (j’ai pas mal écrit de critiques sur notre président).
Le chômage est aussi la conséquence d’une complication absolument affolante du marché du travail. Et la gauche est aussi responsable, si ce n’est plus, que la droite ici. Je conviens que certains patrons sont des pourris. Mais, comme partout. Et à trop vouloir sécuriser, homogénéiser, encadrer, compliquer administrativement, on a logiquement dégouté les entrepreneurs potentiels de créer des entreprises. (le statut d’autoentrepreneur, tiens, est un bon début, mais il faut aller plus loin). Je crois qu’il faut accepter le fait que ce n’est pas en mettant des battons dans les roues des entrepreneurs, même si c’est au nom de l’égalité, qu’on va faire avancer le schmilblick. Est-ce un discours en faveur du patronat ? Non, justement : au plus il y aura d’entreprise, au plus il y aura de concurrence entre entreprises pour obtenir des travailleurs, et donc une incitation à leur proposer de meilleures conditions de travail. Tout ce que l’on fait en ce moment c’est de compliquer le marché du travail, ce qui entraîne moins d’entreprises, qui sont donc en position de force sur le marché du travail puisqu’elles sont moins nombreuses, face à du chômage. Mais cela implique aussi que les français eux-même changent d’état d’esprit... -
d’accord avec vous sur ceux qui veulent vraiment travailler et créer des choses pas vraiment aidé par un système qui cherche absolument à tout encadrer ficher et normer, tuant toute initiative personnelle et toute idée qui sort du lot, l’ISO et la norme remplaçant l’intelligence...
d’accord avec vous sur une gauche qui s’est laissé bercer et endormir à l’image de la fin de Jospin...
Mais il faut bien remarquer une chose sous le système Sarkozy, c’est le coaching privé et les instituts de sondages qui font un boom et il n’y plus personne sur le terrain !!
J’avais eu à faire à Andersen dans une boite de presse, une vraie catastrophe pour notre boite, la naiveté de nos cadres d’un autre age, résultat la moitié des gens licenciés et une boite qui ne fait que péricliter depuis...
La France n’est pas une filiale qu’on gère comme des membres d’un directoire conseillés par des coachs externes !!
Or c’est tout à fait le profil de Lagarde ou autres des gens qui n’ont rien à faire à la tete d’un état tellement ils sont loin des réalités !!! le pire c’est qu’ils se croient vraiment plus intelligents que la moyenne !! et qu’ils sont persuadés de leur efficacité avec tous les tableaux bidons qu’on leur sert sur un plateau...
Avec en relai, le parti de la pensée unique Mr Bertrand !! on court à la catastrophe intellectuelle, aiu degré zéro de l’intelligence, pour un pays qui a les moyens de faire nettement mieux...
Chirac en ne touchant à rien faisait mieux en résultats pour le pays.... -
Christoff_M.
Oui je suis assez d’accord avec vous là. -
Il serait non seulement socialement, mais économiquement, impossible d’avoir les conditions de travail des BRIC. Mais entre les conditions des BRICs et les obstacles actuels en france, il y a de la marge. On pourrait simplifier le droit du travail tout en conservant des niveaux d’assurance sociale très correct.
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Il y a aussi cette histoire ou une femme vivant dans un logement à la clusaz à été mis à la rue parce que son mari avait quitté le domicile...
http://www.elfassiscoopblog.com/les-nouveaux-monstres-sont-a-la-clusaz/
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Trop drôle cet article.
L’auteur enchaîne un certain nombre de faits, et fait une analyse totalement absurde du fait de sa vision dogmatique du fonctionnement des marchés...
La raison pour laquelle les marchés ne fonctionnent pas n’est sûrement pas liée au trop plein de réglementation, mais bien à leur inadéquation (il le reconnaît lui-même).
On ne sortira de la crise du logement qu’en s’attaquant au problème de la spéculation immobilière, spéculation qui va toujours de paire ... avec les marchés !-
Content de vous avoir fait rire... Pourriez-vous démontrer que mon analyse est « absurde » ? Cela m’intéresse toujours qu’on m’explique comment un marché sur lequel l’offre est raréfiée artificiellement pourrait fonctionner correctement. Je suis curieux d’avoir une explication ! Quant à la spéculation justement, vous ne voyez pas un tout petit rapport avec la raréfaction de l’offre ? Non ? Vous devriez sans doute ouvrir un livre d’économie alors. Bon courage avec votre « vision dogmatique » à vous. Il y a du boulot visiblement...
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j’ai visiblement touché un point sensible
le marché immobilier ne peut pas fonctionner, car il est totalement biaisé à la base (et pas simplement par les règlementations). Ce marché est verrouillé notamment par les banques qui alimentent la spéculation (notamment par la raréfaction effectivement), et par les gros propriétaires. C’est bien une réglementation totale et efficace sur ce marché qui fera correspondre l’offre et la demande, et sûrement par le marché. L’argument de dire que c’est parceque les conditions ne sont pas réunies qu’il ne fonctionne pas est l’argument typiquement bidon des économistes libéraux, puisqu’il ne fonctionne jamais ! C’est intrinsèque et non contextuel. J’irai même plus loin : c’est systémique.Sinon, l’argument du « vous n’y connaissez rien en économie » est tout à fait pathétique, et bien du niveau des économistes en général. Je vous renvoie à la lecture de Bernard Maris (vrai économiste lui) : « Lettre ouverte aux gourous de l’économie qui nous prennent pour des imbéciles ».
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Réglementons, totalement, et - pourquoi pas ? - supprimons la propriété et tout ira mieux... Ca n’a jamais été essayé je crois...
Mon argument « pathétique » ... a touché un point sensible ? Maris, « vrai économiste lui », a dit des choses fort intéressantes sur la profession, qui a fait bien des erreurs à droite - comme à gauche - mais je ne pense pas qu’il réfute le mécanisme de l’offre et la demande... -
« Supprimons la propriété »
=> enfin une proposition intéressante !
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J’imagine que c’est de l’humour noir. J’ai pas mal traîné dans les pays de l’Est, et en fait quand on voit le résultat réel de ce genre de propositions, c’est tout à coup un tout petit peu moins marrant.
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encore un exemple de réglementation mal appliquée ?
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Je vais une proposition simple pour le logement... qui coûte rien et fais économiser beaucoup :
« -suppression de toutes les niches fiscales (Scellier robien and co)
-suppression de toutes les aides au logements (APL...)
-suppression de toutes les contraintes administratives liées aux permis de contruire et bauxde location (expulser rapidement un mauvais locataire)
-et pour finir, comme en Allemagne, dès qu’un terrain où se contruit une maison, tous les terrains limitrophent deviennent constructibles. »
Et voilà, fini la pénurie et on récupère de fric. A par contre de gros monsieurs risquent de perdre de leur influence et des sous, mais de toutes façons ces messieurs ne nous aiment pas alors...-
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Un peu radical non ?... Mais une simplification s’impose effectivement.
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