Les terrains ne sont pas rares...
C’est tout à fait exact. Je partage cette analyse totalement frappée au coin du bon sens.
L’autre jour encore, me promenant dans le jardin du Luxembourg,
j’enrageais intérieurement en voyant de mes propres yeux tous ces
arbres et brins d’herbes, fils putatifs de l’assistanat et de lois
liberticides, se prélassant indûment sans égards pour le Saint marché
que dieu nous a offert.
Les terrains ne sont pas rares en effet, surtout au centre de Paris.
Mais pourquoi donc vouloir habiter Paris sous le seul prétexte qu’on y travaille ?
Le père Matthieu, brave propriétaire foncier à St Blaise-du-buis, a mis
en vente un lopin constructible sis dans sa belle commune. Aucun
acquéreur !
Le pauvre n’est pas seulement salaud, il ne fait aucun effort. Quand on
sait que de St Blaise, il suffit, après 5km à vélo, d’attraper le bus
qui vous mène à la gare, et de là rejoindre la ville en TER pour monter
dans le TGV. Il suffit juste de penser à prendre un paquet de rustines
pour que Paris ne soit qu’à 5 ou 6h ! Juste à temps pour prendre son service chez Ed l’épicier.
Mais le pauvre n’est pas seulement salaud et paresseux, il oublie aussi ses rustines.
Les USA nous donnent pourtant l’exemple à suivre. Là bas l’immobilier
fonctionne selon les règles canoniques d’Hayek le miséricordieux,
l’oint du seigneur. Les pauvres salauds (désolé pour le pléonasme) sont
chassés de leurs maisons dés qu’ils ne peuvent plus payer. Ce n’est que
justice et efficacité. D’autant que par le génie du marché saint bénit
soit il , ces mêmes maisons sont souvent détruites afin de ne pas faire
baisser les cours de l’immobilier.
Tout protozoaire mal instruit qui verrait là comme une petite absurdité, n’est qu’un mythomane de l’intelligentsia de gauche.
Heureusement, nous avons nous la bêtigentsia de droite.
Sept ans d’études pour en arriver à cette puissance de raisonnement !
Il y aurait-il quelque chose de pourri au royaume de l’université ?