Bonjour,
" Pourtant, à l’analyse, cette position se révèle très discutable. Elle
demande en effet toujours plus de réglementations plutôt que de
considérer les effets pervers … des réglementations déjà en place. " Ceci se devait d’être dit. C’est l’effet pervers de l’émergence à la tête de nos institutions d’une profession maitresse : Avocat. Ils sont les mieux placés, puisqu’ils font désormais la loi, des parcours sinueux pour la contourner.
Ces nombreuses règlementations et lois telles Robien ne deviennent lisibles que par les autorités et les professionnels de l’immobilier. C’est ainsi qu’ils se retrouvent, notaires, mairies, marchands de biens, et banques, propriétaires du centre de nos villes et villages et principaux acteurs dans l’émergence de cités pavillonnaires en carton.
L’émission complément d’enquêtes relataient hier d’un certain Jacques Meyer, propriétaire de trois cent immeubles dans le centre ville d’Orléans lui dégageant un revenu annuel de quinze millions d’euros. Avec l’histoire du devenu célèbre squatt de la place des Vosges, l’on ne se cache plus que l’on en appelle à la loi et aux médias pour dénoncer ces squatteurs, et cela au profit de la défense des ces propriétaires responsables indirectement de cette crise du logement.
L’Etat a artificiellement et légalement soutenu les entraves responsables de la raréfaction du marché, et profite, donc au meilleur moment de cette hausse, pour mettre en vente aux enchères son patrimoine immobilier parisien historique.