C’est plein de trucs rigolos, là-dedans :
la religieuse paraît avoir été photographiée à son insu - C’est sûr que photographiée en plan serré comme elle l’est, il saute aux yeux qu’elle n’a pas venu venir le photographe.
Mais, ici, la bouche entrouverte est une métonymie qui peut présenter l’effet d’une cause bien différente : on dirait que c’est la seule voie par où le souffle puisse s’expulser, comme il arrive sous la pression d’un sanglot contenu - La posture inclinée, ça pourrait être du recueillement (c’est en effet une attitude de recueillement courante des catholiques), mais la bouche entr’ouverte c’est pour Villach la clé de tout : c’est donc qu’elle souffre ! (? ??)
Mais Villach livre une info capitale, qui ne laissera pas de surprendre l’agoravoxien moyen : il a lu l’article ! Voilà qui change de l’ordinaire Villachien.
Si, si, il l’a lu et bien lu. Même qu’il a retenu que les religieuses seraient maltraitées, au point de recourir aux anti-dépresseurs. Comment, pourquoi, combien, depuis quand... tout ça c’est des questions sans importance. Si vous voulez savoir, après tout z’avez qu’à acheter la revue et lire l’article (et par ici la monnaie...)
Ben oui, le but c’est pas d’informer sur le désordre en question mais de permettre à notre Grand Auteur que nous vénérons de faire de l’intericonicitude et du métonymisationnement.
J’ai gardé le meilleur pour la fin :
Du coup, par intericonicité, l’imagination vagabonde : l’enfermement d’une jolie femme dans un couvent fait fantasmer
On pourrait penser qu’il n’y a pas grand chose à fantasmer sur ce sujet-là, mais c’est de bien autre chose qu’il s’agit : Le Grand Paul Villach lève ici un coin de voile (c’est le cas de le dire) sur sa prochaine Grande Oeuvre : Après Béa de Capri à Carnon : Bernadette, de Cluny à Fontfroide !
Bon sang ! On va se régaler...