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Commentaire de Imhotep

sur La justice aux ordres


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Imhotep Imhotep 4 février 2010 10:59

Fergus, je ne rejoins pas votre analyse disant que Sarkozy a perdu tout sens tactique. Pour moi il n’en a eu aucun, jamais. La preuve il a soutenu Balladur. Sarkozy a été présenté comme un fin expert politique par l’aveuglement des journalistes. Ne jamais oublier que sa carrière a débuté par une trahison. Il n’ a réussi que grâce à des coups tordus, il n’a réussi un temps que comme Attila, il n’ a réussi que grâce à une action unique pour conquérir le parti le plus fort qu’il n’a même pas fondé, un parti né d’une escroquerie majeure faite par Chirac suite à la mascarade de la présence de Le Pen au 2nd tour qui a entraîné un rassemblement factice derrière le RPR, tous partis s’y associant pour un idéal bafoué et une course aux places sous le pseudo prétexte d’union nationale, il n’a réussi que grâce à un seul thème celui de l’insécurité et des présupposés du genre travailler plus pour gagner plus, enfin il n’ a réussi que comme un bouchon qui flotte sur un fleuve et qui avence avec lui. Mais voilà cela lui a fait croire qu’il avait toujours raison et l’enferme dans ses tics intellectuels qui seront de moins en moins valides car le monde change et ses échecs patents ressortent peu à peu avant de devenir une évidence majeure. Aujourd’hui avec Villiers, CPN et tous les satellites il est donné à 28 % alors qu’il part de plus de 45 % aux législatives de 2007 (avec tous les alliés d’aujourd’hui).


On a confondu sa réussite due à des opportunités, des trahisons, le règne de la terreur et le vol de l’UMP avec avec une capacité de stratège. On a fait croire que le chemin était valeureux et intelligent en se référant au résultat qui prouvait le chemin oubliant les circonstance tout comme l’on féliciterait un capitaine complètement à la dérive d’être arrivé là où il s’est échoué. Mais si ce capitaine, mauvais mais bon communicant ou plutôt aux mensonges bien relayés et à la manière enjolivée par la presse, cette presse aveuglée n’utilisant que des superlatifs volés et mensongers pour parler de lui, si ce capitaine repartait à nouveau à la mer avec une presse plus regardante, avec des soutiers soit moins peureux soit lassés, dans une mer où les circonstances ne lui sont pas favorables il n’ira pas s’échouer sur une plage dorée des Bahamas. C’est ce qui fait qu’aujourd’hui il est perdu et il le sera de plus en plus : baisse des sondages une claque aux régionales, la justice qui se rebiffe. Il ne comprend pas et réagira par la seule colère qui l’habite. On va vers des temps difficile.
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