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Commentaire de BB

sur 180 000 euros contre le piratage ?


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BB (---.---.184.213) 26 février 2006 12:24

la numérisation, les réseaux, l’interactivité, entraîne une séparation complète de l’oeuvre et des supports. En fait, antérieurement,les bénéfices réalisés sur une oeuvre, et donc son coût, résultaient de sa transmission, et se justifiaient, par la matérialité des supports.

Aujourd’hui la matérialité des supports disparais, la reproduction des oeuvre ne coûte presque rien...

Certes le CD/DVD existe toujours comme support en dehors des réseaux électroniques, il semble même que ce système soit toujours aussi fructueux, mais pour combien de temps encore ?

Songez wifi (internet partout), bande passante et capacité de stockage énormes, bientôt nous pourrons transmettre et charger 10 000 titres en 10 secondes !

Dans ce contexte comment repenser ; les droits d’auteurs, la rémunération des artistes, des distributeurs ?

Les systèmes de contraintes envisagés provoqueront des réponses technologiques plus poussées de la part de « pirates » et rien de plus.

Il est temps de remettre les créateurs et leurs publiques dans un rapport direct, le minimum d’interférences de la part des pouvoirs politique et économique est souhaitable.

Je propose une modification de la loi dans ce sens :

- Pour toute exploitation commerciale ; si je diffuse, expose, ou exploite une ou des oeuvres je paie des droits d’auteurs sur mon activité, si je ne tire pas de profit de cette diffusion, je ne paie rien. C’est à dire : une oeuvre d’art en soit, n’a pas de prix, seul le support et l’exploitation commerciale sont payants.

- L’artiste reste propriétaire de ses oeuvres et leur utilisation par le spectateur peut-être l’objet d’un don , d’une aide à la création, d’un mécénat appelons cela comme on veut. Charge à un organisme mandaté de mettre en place tous les outils permettant de réceptionner et de redistribuer ces versements.

- Il serait aussi envisageable d’ouvrir un système de souscription publique a projet, le grand public participerait soit sous forme de dont ou au titre d’investisseur, au coté de l’état et des majors, à la création...

BB

NB : Réutilisez cette idée elle est gratuite, si vous faites du business avec, versez moi des droits.


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