Bonjour Georges Yang,
Je pense qu’il y’a plutôt incompréhension... Pourtant le Grand Maitre avertissait déjà :
« »...Pour élever la lecture à la hauteur d’un art, il faut posséder avant tout une faculté qu’on a précisément le mieux oubliée aujourd’hui et c’est pourquoi il s’écoulera encore du temps avant que mes écrits soient « lisibles », une faculté qui exigerait presque que l’on ait la nature d’une vache et non point, en tous les cas celle d’un homme moderne ; j’entends la faculté de ruminer...« Nietzsche.
Pour Karl Marx il a bien développé ’lidéologie du meilleur partage des richesses entre humains, mais à vouloir trop pousser il s’est gourré dans sa »célèbre définition« : »l’homme est un animal social« . Sachant que »vivre en société« est le propre des virus, des microbes, des larves, des insectes, des animaux et tant bien que mal des...humains, on n’est pas obligé de pousser l’hypocrisie jusqu’à celle de Chirac... Je préfère la définition grecque : »L’HOMME EST UN ANIMAL POLITIQUE« . La définition de Karl Marx est donc un pléonasme.
Pour le grand philosophe Herbert MARCUSE, il faut juste rappeler qu’il avait dénoncé à temps mais sans trop convaincre, l’imbécilté de l’industrialisation à outrance, l’idiotie de l’idéologie de la surconsommation ainsi que la tendance à la mondialisation bâtarde de l’argent ! Il avait vu juste, l’homme aujourd’hui est synonyme d’aliénation !
Alors quand Nietzsche parlait de » mort de Dieu« , il voulait dire »mort progressive de l’idée de Dieu dans les consciences... Quand Marx parlait du « social », il voulait il voulait enlever aux humains leur plus grande tare qui est le gène coriace de l’égoïsme. Quant à Marcuse il s’était révolté contre l’idéologie nazie « Nür um der Hoffnungslosen, willen ist uns die Hoffnung gegeben » qui était déjà dans la cervelle des dirigeants européens qui voulaient relancer la construction des coalitions impérialistes...Et nous y sommes !
Also sprach,
Mohammed MADJOUR... Für alle und keinen.