Bonjour,
Que dire…
Ces
perpétuelles diatribes de psychanalystes ou psychanalistophiles sont pénibles.
En feuilletant le numéro du nouvel observateur qui fait l’illustration de l’article,
je m’étais enfin rendu compte de ce qui faisait l’âme de ce mouvement. C’est la
bande des rantanplans, les robins des bois, les derniers francs-tireurs contre
la horde déferlante des psychobiologistes normateurs et technocrates. Eux sont
les derniers gardiens du rêve, de l’imaginaire, de la libido, des pulsions
mystérieuses, les derniers pourfendeurs de tabous. Dans un joyeux amalgame, ils
mélangent les théories du conditionnement qui sous-tendent certains aspects des
TCCs et les progrès des neurosciences et de la psychobiologie, réductrice et
sans âme. Et bien entendu, ces vilaines théorie fleurent le souffre totalitariste.
Bien, bien,
bien. Pour ceux qui se posent réellement des questions d’ordre méthodologique,
épistémologique et déontologique, je propose de consulter le lien suivant :
http://www.pseudo-medecines.org/articles.php?lng=fr&pg=26
Cette
suggestion ne s’adresse évidemment pas au noyau hardcore des convertis, qui n’y
verront que basse manœuvre de béotiens, auxquels la grâce de la pensée
freudienne, lacanienne, jungienne, etc., échappe irrémédiablement.
Je m’attends
bien entendu à l’excommunication habituelle : « allez vous faire
soigner ». Ce qui en dit long sur l’ouverture d’esprit et la capacité de
débat des adeptes de la psychanalyse. Ceux qui ne sont pas avec nous sont
contre nous. Ne serait-ce pas un peu totalitaire, comme réaction ?
Ah, au
fait, je suis psychothérapeute. Généralement apprécié de mes patients, parce
que je les respecte et ne cherche pas à les faire entrer dans un moule. Ou
alors, je refoule, peut-être… Je ne veux pas voir la vraie réalité ? Allez
savoir.