Hervé 33,
J’ai bien lu votre commentaire avec attention.
Votre conclusion dans le commentaire semble un fait que toute personne pensante peut partager tant les faits actuels en Grèce et en Espagne (pour l’heure) la vérifient.
Mais, le début est assez peu clair. Comment une Bourse (Wall Street) peut-elle exagérer des menaces ? C’est la mécanique des faits que je n’aperçois pas dans votre texte.
Une Bourse et ses variations reflète des processus très complexes et contradictoires et est un lieu d’échanges financiers. Ce n’est pas un être humain ou un journal exprimant une opinion. Par ailleurs, quel intérêt aurait Wall Street, en partant de votre hypothèse, à mettre en faillite des partenaires qui participaient de son activité et l’enrichissaient ?
De plus, la comparaison sans comparatif entre des Etats de seconde zone (sur le plan du poids économique) et les Etats-Unis est absurde.
La dette américaine est lourde, chacun en convient, mais, elle ne pose pas de problème de crédibilité du fait que, d’une certaine façon, le monde entier la finance de diverses manières, et que c’est le pays qui détient la monnaie qui « domine » le monde économique !
En un mot, les Etats-Unis peuvent s’offrir une dette largement accrue sans risque majeur, alors que les Etats de la zone euro ne le peuvent pas.
Pour mémoire, toutes les politiques d’austérité ont comme point de départ la création de l’euro, le marché unique européen et maintenant tenter de le préserver.
Le rapport avec les Etats-Unis est vraiment lointain, même si la zone euro sert principalement, et très objectivement, les intérêts les plus manifestes de l’économie américaine.
Bien cordialement,