@ auteur
De Wiesel, Cohn-B... j’attends encore... Messieurs, dans la hiérarchie des camps, pouvez-vous expliciter à l’assemblée le choix du Kapo son rôle et sa fonction dans la communauté.
Caractéristiques de cet « Antisémitisme » polonais / alsacien
http://judaisme.sdv.fr/synagog/basrhin/g-p/marmout.htm
Relations entre les communautés
Ainsi, pendant près de dix siècles, une communauté juive importante a
cohabité dans la cité de Marmoutier avec une communauté
d’artisans-paysans chrétiens ;
elle a constitué jusqu’au 19e siècle 20%
de la population. Quelles ont été les relations entre ces deux
communautés ?
Le point qu’il me paraît important de souligner est la parfaite
adéquation du terme de cohabitation. En effet, à Marmoutier, comme dans
tous les villages alsaciens qui ont abrité des communautés juives, il
n’y a jamais eu de quartier réservé, de “carrière”, de “ghetto”. Les
demeures juives et chrétiennes étaient imbriquées, leurs habitants
vivaient porte à porte, se connaissaient, se fréquentaient, se rendaient
de menus services. Les chrétiens connaissaient les spécificités de la
vie juive, le calendrier liturgique, et souvent même le rituel. Ainsi
mes parents ont habité longtemps une maison, dont la cour abritait une
échoppe de cordonnier ; et j’entends encore ce cordonnier, qui, dans
les années 1930, cloutait à grands coups de marteau les chaussures en
chantant à pleine voix le «
Le’ha Dodi ». Et un des plus éminents
pratiquants du
Jiddich-elsâssich (la version locale du yiddich) que
j’ai connu, était un brave homme de Marmoutier, de son état bedeau à la
Cathédrale de Strasbourg.
Mais il est toutefois nécessaire de tempérer quelque peu cette peinture
idyllique. Les habitants de Marmoutier, comme tous les chrétiens, ont
été imprégnés par les siècles d’enseignement de la “doctrine du mépris”
par l’Église catholique. Pour eux, le Juif restait donc le responsable
et le bouc émissaire tout désigné dès que quelque chose allait mal ; et
ils cherchaient toujours derrière chaque comportement d’un Juif quelque
pensée machiavélique, l’Église leur ayant fait oublier qu’un juif
pouvait avoir des comportements tout simplement humains. Malgré ce
climat ambigu,
la cohabitation est dans l’ensemble restée pacifique et
harmonieuse ; même dans les périodes de crise, comme en 1848, il semble
que beaucoup d’habitants chrétiens soient intervenus
pour protéger
“leurs Juifs” contre les menaces venues de l’extérieur.
On peut en
quelque sorte dire que les Alsaciens se reconnaissent le droit d’estimer
ou de mépriser, voire de punir, “leurs Juifs”, mais dénient ce droit à
toute autre personne.
Ecoutez cette conférence du Professeur Raphaël
http://www.akadem.org/sommaire/themes/histoire/6/1/module_629.php
les 4 dernières minutes : relations bien singulières de membres de la communauté juive « bourgeoise » en Alsace envers les coréligionnaires venant de l’Europe de l’Est, de l’Europe Centrale et surtout à l’encontre des juifs allemands.
Jusqu’en 1941, l’émigration juive n’a pas été entravée par l’Allemagne nazi.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_d’immigration_Johnson-Reed
De nombreux ports bloquaient USA, Brésil, Argentine déjà dans les années 20 et maint paquebot a été refoulé en Europe.
http://www.youtube.com/watch?v=8gtQDdquhwI
pas si jolie, jolie.